Niger
Le Niger, en forme longue la république du Niger, est un pays d'Afrique de l'Ouest, situé entre l'Algérie au nord-nord-ouest, la Libye au nord-est, le Tchad à l'est, le Nigeria au sud, le Bénin au sud-sud-ouest, le Burkina Faso et le Mali à l'ouest-sud-ouest. La capitale est Niamey. Les habitants sont les Nigériens et les Nigériennes[note 1]. Le pays est multiethnique et constitue une terre de contact entre l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Nord.
Pour les articles homonymes, voir Niger (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Nigeria.
République du Niger
Drapeau du Niger |
Armoiries du Niger |
Devise | Fraternité, Travail, Progrès |
---|---|
Hymne | La Nigérienne |
Fête nationale | |
· Événement commémoré | Proclamation de la République () |
Forme de l'État | République semi-présidentielle |
---|---|
Président de la République | Mohamed Bazoum |
Premier ministre | Ouhoumoudou Mahamadou |
Parlement | Assemblée nationale |
Langues officielles | Français |
Capitale |
Niamey 13° 32′ N, 2° 05′ E |
Plus grande ville | Niamey |
---|---|
Superficie totale |
1 267 000 km2 (classé 22e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire | UTC +1 |
Indépendance | France |
---|---|
Date |
Gentilé | Nigérien, Nigérienne |
---|---|
Population totale (2020[1]) |
22 772 361 hab. (classé 58e) |
Densité | 18 hab./km2 |
IDH (2019) | 0,394[2] (faible ; 189e) |
---|---|
Monnaie |
Franc CFA (UEMOA) (XOF ) |
Code ISO 3166-1 |
NER, NE |
---|---|
Domaine Internet | .ne |
Indicatif téléphonique | +227 |
Organisations internationales | OHADAAPOBADCEDEAOCEN-SAD ONUCBLTALGG5SCAMESOCI |
Les plus importantes ressources naturelles du Niger sont l'or, le fer, le charbon, l'uranium et le pétrole.
Histoire
L'occupation humaine de la région remonte au néolithique (présence de peintures rupestres dans les grottes de l'Aïr, objets en pierres taillées jonchant le sable); bien plus tard des objets datant au moins du VIIIe millénaire av. J.-C. (céramiques du massif de l'Aïr) ont été retrouvés; un cimetière du IIIe millénaire av. J.-C.[3] a été découvert en 2005 dans le désert du Ténéré . Le classement dans le même groupe linguistique que les langues parlées dans la corne de l'Afrique , au proche Orient , en Afrique du Nord des langues des populations actuelle suggère pour ses populations une origine issues de migration du Néolithique d'agriculture pasteur du levant ayant apporter les langues Nilo-chamitique (Nilo-saharienne) et chamito-sémitique (afro-asiatique) avec eux et du même groupe que les langues nubiennes , Fours du Nil , Amharique , Somalis , Oromos , Afar de la corne de l'Afrique Arabes du proche Orient et Berbères d'Afrique du Nord et de langue disparu comme le méroïtique , égyptienne , l'akkadien et le guèze , ses populations trouvèrent sur place des populations autochtones sûrement apparentés au groupe gur et Mandé actuelle du groupe nigero-congolaise où résidus des populations des peintures rupestres du Sahara auquels ils se sont métissé et ont occupés les grands cours d'eau que sont le fleuve Niger sa boucle , le bassin du lac Tchad et les massif centraux sahariens aïr , Hoggar , Tassili . Au VIIe siècle l'Empire songhaï se constitue. La capitale de l'Empire est, à partir du Xe siècle, Gao. La région devient musulmane au début du XIe siècle, lorsque les rois de Koukia se convertissent à l'islam. En 1591, l'Empire est défait par les Saadiens. Entre les XVIIe et XIXe siècles, les Touaregs et les Peuls contrôlent une partie du pays et, bien avant cette date, les Haoussas dominent sa partie sud[4].
La zone est conquise par les Français en 1890, la frontière franco-anglaise (ligne Say-Barroua), est reportée plus au nord par la Convention franco-britannique 1898. Trois missions françaises (Fourau-Lamy au Sahara, Voulet-Chanoine puis Joalland-Meynier par l'ouest, Émile Gentil à partir du royaume du Kongo), lancées cette même année, se rejoignirent en à Kousseri et y détruisirent les forces du chef Rabah, unissant l'ensemble des possessions françaises d'Afrique. Conquête militaire française depuis 1900, le Niger malgré de nombreuses résistances est forcée en colonie le , à l'intérieur de l'Afrique-Occidentale française ; déclarée membre de la Communauté française en , la république est déclarée indépendante depuis le [5].
De 1960 à 1999
Le Niger est alors gouverné par le président Hamani Diori dans un système de parti civil unique[6].
En 1974, un coup d'État mené par le lieutenant-colonel Seyni Kountché renverse le pouvoir civil. Ce dernier dirige le pays avec un petit groupe de militaires jusqu'à sa mort en 1987. Son chef d'état-major, le colonel Ali Saibou, lui succède, relâche certains prisonniers politiques, libéralise la législation et la politique nigérienne et promulgue en septembre 1989 une nouvelle Constitution[7].
Des élections générales ont lieu le 12 décembre 1989 pour élire un président et une Assemblée nationale. Il s'agit des premières élections depuis 1970. Cependant, dans le cadre d'un État à parti unique avec le Mouvement national pour la société du développement comme seul parti légal, son leader, le président sortant Ali Saibou, est élu sans opposition avec un taux de participation de 95,1 %[8], et le parti remporte les 93 sièges de l'Assemblée[9].
Toutefois, face aux demandes de la société civile en faveur de l'institution d'un régime démocratique et multipartite, le régime finit par les accepter à la fin de l'année 1990. De nouveaux partis et mouvements civiques font leur apparition et une conférence nationale pour la paix civile est organisée en . Elle aboutit à l'abrogation de la Charte nationale, la dissolution de l'Assemblée nationale et du gouvernement. Un gouvernement de transition vers la démocratie voit le jour. Amadou Cheiffou est désigné Premier ministre en [10]. Une rébellion touarègue agite une partie du pays.
En , Mahamane Ousmane devient président après une élection considérée comme démocratique[11]. Si l'économie va en se dégradant, certaines réalisations sont à souligner, comme l'organisation réussie d'un référendum constitutionnel, l'adoption d'un code électoral ainsi que celle d'un code rural et enfin la tenue d'une série d'élections libres, dans un climat pacifié et sur tout le territoire. La liberté de la presse permet alors l'éclosion de nombreux journaux indépendants.
Les résultats des élections législatives de 1995 aboutissent à la cohabitation entre le président et son rival, ancien Premier ministre, et in fine à la paralysie gouvernementale. Le colonel Ibrahim Baré Maïnassara met en place le Conseil de salut national en 1996 et prend la tête d'une transition de six mois pour rédiger la constitution pour une Quatrième République. Baré organise l'élection présidentielle en juillet de la même année mais, alors que le processus de vote est en cours, remplace les membres de la Commission électorale et se fait déclarer vainqueur par cette dernière[12]. Les élections législatives truquées de novembre suivant lui donnent une majorité de 57 % des sièges. Ce coup de force éloigne les donateurs étrangers, poussant le président Baré à rechercher l'aide de la Libye pour soutenir l'économie nigérienne. Parallèlement, on assiste à des violations répétées des droits de l'homme.
Cependant, il reste alors un point positif de ces journées de conférence nationale de 1991. L'initiative entamée pour rechercher la paix avec la première rébellion touarègue et touboue permet la signature d'un accord de paix en . Les Touaregs revendiquent une plus grande autonomie sur leur territoire, ainsi que des retombées économiques des activités minières qui s'effectuent sur leur territoire. Ils réclament des emplois dans ces mines par exemple. Il s'agit également de revendications sociales et politiques. Les Touaregs dénoncent leur marginalisation et demandent une plus grande autonomie au pouvoir en place. Le gouvernement nigérien répondit par les armes, via l'armée nationale.
De 1999 à 2009
Le , Baré est tué dans un coup d'État mené par le commandant Daouda Malam Wanké, qui établit un régime de transition pour un retour à la démocratie. Lors des élections législatives et présidentielle d'octobre et , la coalition du Mouvement national pour la société du développement (MNSD) et de la Convention démocratique et sociale (CDS), menée par Mamadou Tandja, gagne les élections.[13],[14]
La nouvelle Constitution du Niger est approuvée en . Elle restaure le régime semi-présidentiel de la Constitution de 1992 où le président est élu au suffrage universel pour 5 ans et nomme le Premier ministre avec lequel il partage le pouvoir exécutif. L'Assemblée nationale, pour suivre l'évolution démographique du pays, voit ses effectifs monter à 171 députés, également élus pour 5 ans selon un scrutin majoritaire.
Le nouveau pouvoir doit affronter une mutinerie militaire en août 2002 dans le Sud-Est du pays. L'état d'urgence est déclaré mais les mutins sont rapidement ramenés dans leurs casernes ou arrêtés par les troupes fidèles au gouvernement[15],[16].
La législature élue en accueille sept partis politiques différents. Mamadou Tandja est réélu président en et choisit de nouveau Hama Amadou comme Premier ministre. Mahamane Ousmane, à la tête de la CDS, est réélu Président de l'Assemblée nationale par ses pairs.
En , Seyni Oumarou est nommé Premier ministre après une motion de censure qui renverse le gouvernement Hama Amadou. Mais de 2007 à 2008, une seconde rébellion touarègue a lieu au nord du Niger[17], aggravant les perspectives économiques du pays et refermant à nouveau la page des progrès politiques.
Le , le président Mamadou Tandja réussit son coup de force lors du référendum constitutionnel décrété illégal par la Cour constitutionnelle et contesté par l'opposition politique. Ce référendum vise à autoriser le remplacement de la constitution nigérienne. Les deux grands changements qu'il engendre sont la non limitation du nombre de mandats présidentiels et le passage d'un régime semi-présidentiel à un régime présidentiel[18]. Mamadou Tandja bénéficie d'une extension exceptionnelle de son mandat de 3 ans pour « achever les chantiers entrepris ». La tenue du référendum est précédée et suivie de grandes manifestations et contestations.
Depuis 2009
Le , un coup d'État est organisé dans la capitale Niamey aux abords du palais présidentiel[19]. Les insurgés placent le président en état d'arrestation[20] et un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) est mis en place, sous la présidence de Salou Djibo, chef d'escadron de l'armée nigérienne. Le lundi , le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie présente un gouvernement de 20 membres parmi lesquels figurent cinq militaires. Mahamadou Danda est nommé Premier ministre. La Septième République est proclamée par le chef de la transition le .
Après des élections reconnues libres et transparentes par les différents observateurs[21], en mars et , Mahamadou Issoufou prête serment le jeudi . Il nomme le même jour Brigi Rafini au poste de Premier ministre.
Mahamadou Issoufou est réélu lors de l'élection présidentielle de mars 2016 pour un second mandat à la présidence de la république. Il obtient 92,51 % des suffrages exprimés, l'opposition ayant boycotté l'élection. Son principal opposant, Hama Amadou, doit s'exiler en France[22],[23].
Mais la situation sécuritaire continue à se dégrader dans le Sahel, aux frontières avec le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria[24],[25],[26].
Lors du premier tour de l'élection présidentielle le , Mohamed Bazoum obtient 39,33 % des voix, suivi par l'ancien président Mahamane Ousmane qui recueille 16,99 % des votes[27]. Le second tour se tient le et est remporté par Mohamed Bazoum avec 55,75 % des suffrages, selon des résultats provisoires[28].
Début mars 2022, Médecins sans frontières révèle que le Niger fait face à une crise alimentaire de grande ampleur. Une situation en lien direct avec la pandémie de Covid-19 qui a fragilisé les économies locales, le manque de précipitation et l'insécurité croissante dans de nombreuses parties du pays[29].
En avril 2022, le président Mohamed Bazoum annonce avoir négocié la libération de sept terroristes, dont des membres de Boko Haram, dans le but « d'ouvrir le dialogue » avec les organisations jihadistes afin d'obtenir la paix dans son pays[30].
Subdivisions
Le Niger est divisé en 8 régions : Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri, Zinder. Chaque région porte le nom de sa capitale.
Les régions sont divisées en 63 départements depuis 2012 ayant à leur tête des préfets.
La capitale, Niamey, est une communauté urbaine distincte. La ville de Niamey est composée de 5 communes.
Géographie
La situation géographique du Niger fait de lui un carrefour d'échanges entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne. Situé en Afrique occidentale entre les parallèles 11°37 et 23°33 de latitude nord d'une part, et les méridiens 16° de longitude est et 0°10 de longitude ouest d'autre part, le Niger s'étend sur 1 267 000 km2. Il est le plus vaste des pays de l'Afrique occidentale et se classe 6e à l'échelle continentale (après l'Algérie, la république démocratique du Congo, le Soudan, la Libye et le Tchad). Le Niger comprend une zone méridionale au climat de type soudanien et sud-sahélien. Au nord de la ligne Filingué-Tahoua-Tanout, elle fait place au climat nord-sahélienne, puis au climat saharien dans le Nord, le massif de l'Aïr et les plaines qui l'entourent. Le relief du pays est assez varié. La vallée du Niger a un lit semé d'îles, bordé de cuvettes, encadré de falaises gréseuses. Les régions méridionales présentent un relief tabulaire formant des plateaux latéritiques peu élevés, coupés de dépressions comme le Dallol Bosso et le Dallol Maouri, affluents desséchés du Niger : plateaux du Damergou et de l'Ader, recouverts d'une croûte latéritique s’enfonçant à l'ouest sous les grès du moyen Niger. L'Azawad est une vaste plaine ensablée, traversée de larges vallées peu profondes; l'Aïr, un ensemble de massifs rocheux coupés de vallées étroites où la vie est plus active. La partie orientale du pays, au nord du Tchad, est une région de sable : elle englobe le grand erg du Ténéré, formé de dunes vives interrompues par les dépressions argileuses du Kaouar et de l'Agram. Le Niger pénètre dans l'État auquel il donne son nom par les rapides de Labbézenga. Il ne reçoit que des affluents secondaires (Gorouol, Sirba, Goroubi, Mékrou) et sur la rive droite seulement. Les tributaires du Tchad n'intéressent que faiblement le pays; le Komadougou Yobé forme, sur 15 km, la frontière avec le Nigeria; ce n'est qu'un mince cours d'eau. Compris entièrement dans la zone de climat sahélien et Saharien, le pays a deux saisons, sèche et humide, nettement différenciées; les précipitations se raréfient vers le nord[5].
Le territoire du Niger est constitué à 80 % du Sahara et du Sahel. Seule une bande au sud du pays est verte. L'accès à l'eau est un problème pour une grande partie de la population, même si des châteaux d'eau arrivent petit à petit dans les villes.
Le désert progresse de 200 000 hectares chaque année. Les programmes gouvernementaux de reforestation se heurtent aux fréquentes sécheresses et à la demande croissante en bois et en terres agricoles. Depuis 1990, la forêt a perdu un tiers de sa surface et ne couvre plus que 1 % du pays[31]. 8 % seulement du territoire reçoit plus de 400 millimètres de pluie par an qui autorise une agriculture satisfaisante. En 2015, le pays est en situation de pénurie alimentaire structurelle[32].
Grâce au collectif de régénération naturelle gérée par les agriculteurs, plus de 5 millions d’hectares de terres au Niger présentent aujourd’hui des signes de régénération de la végétation en 2005 par rapport aux années 1970. La dégradation des terres a été nettement réduite, l’érosion diminuée, la fertilité augmentée et la productivité agricole améliorée de façon spectaculaire[33].
Certains animaux, comme les éléphants, les lions et les girafes, sont en danger de disparition en raison de la destruction de la forêt et du braconnage. Le dernier troupeau de girafes en liberté de toute l'Afrique de l'Ouest évolue dans les environs du village de Kouré, à 60 km de la capitale Niamey. D'autre part, un parc portant le nom de « parc national du W du Niger » (à cause des sinuosités du fleuve Niger à cet endroit) se trouve sur le territoire de trois pays : le Niger, le Bénin et le Burkina Faso. Dans le fleuve Niger, les hippopotames sont protégés et se multiplient au point de devenir menaçants pour les populations locales. À la tombée de la nuit, il n'est pas rare qu'ils viennent saccager les cultures du bord du fleuve.
Démographie
Forte de 3 millions d’habitants en 1960[32], la population du Niger est estimée à 20 millions d'habitants en 2018.
Les différentes ethnies sont[34] :
- les Haoussas (55,4 % de la population), qui vivent dans le Centre et l'Est du pays avec une aire culturelle largement étendue au Nigeria ;
- les Zarmas (18,2 %) et les Songhaïs (4,0 %) qui occupent l'Ouest du pays et constituent le deuxième groupe du pays ;
- les Touaregs (11 %) ;
- les Peuls (6,5 %) répartis sur tout le territoire avec une forte concentration dans la région de Tillabéri ;
- les Kanouris (4,2 %) et les Boudoumas dans l'Extrême-Est ;
- les Gourmantchés (0,3 %) dans le Sud-Ouest du pays ;
- Les Toubous (0,1 %) ;
- les Arabes (0,04 %), répartis majoritairement dans le Nord du pays et dans la capitale ;
- les Boudoumas.
Émigration
En 2015, l’Union européenne décide d'agir afin de stopper les migrants venus du sud. Réunis dans la capitale maltaise, les représentants des pays membres imaginent comment externaliser leur lutte contre l’immigration, avec l'aide de certains États africains. En échange d'une aide économique de quelques centaines de millions d'euros, les autorités nigériennes acceptent de rendre illégal le passage des migrants[35].
Depuis lors, toute personne permettant à un migrant d’entrer illégalement sur le territoire, ou d’en sortir, en échange d’un avantage financier ou matériel encourt une peine de cinq à dix ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions de francs CFA (7 630 euros). Celui qui l’aide durant son séjour sans en tirer avantage — qui le loge, le nourrit, lui fournit des vêtements — s'expose à deux à cinq ans de prison[35].
Une simple présomption peut suffire à refouler une personne vers le sud du pays, parfois après un court passage en prison. D'après le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme des migrants : « Le manque de clarté du texte et sa mise en œuvre répressive — au lieu de chercher la protection des personnes — ont abouti à la criminalisation de toutes les migrations et ont poussé les migrants à se cacher, ce qui les rend plus vulnérables aux abus et aux violations des droits de l’homme »[35],
Fécondité
Le pays possède le taux de fécondité le plus élevé au monde avec 7,6 enfants par femme en moyenne[Quand ?]. En 2015, une personne sur deux a moins de 15 ans[36]. Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), 30 % des filles sont mariées avant l'âge de 15 ans et 75 % avant 18 ans. Ces mariages ont souvent pour conséquence d'interrompre la scolarisation des filles[37]. La charge de travail journalière de la femme rurale est de 16 à 18 heures et ne lui donne que bien peu de temps pour ses enfants[38]. Près de 60 % des femmes pensent qu'il peut être justifié qu’un homme batte sa femme[39].
Cette démographie galopante s'explique autant par le poids des traditions patriarcales que de la religion, mais aussi en la croyance que les enfants fournissent une main-d'œuvre agricole gratuite. Cependant, sous le coup de la pression démographique et du réchauffement climatique, les terres cultivables se font de plus en plus rares et ont moins de rendement. Alors que la population risque encore de doubler d'ici deux décennies, le gouvernement lance à la fin des années 2010 des programmes de sensibilisation à la contraception à destination des femmes[40].
Selon un rapport publié en 2019, seule une fille sur deux va à l’école primaire, une sur 10 au collège et une sur 50 au lycée, tandis que la durée de la scolarité pour l'ensemble des enfants est en moyenne de dix-huit mois[41].
Langues
La langue officielle du Niger est le français. Le Niger est membre de l'Assemblée parlementaire de la francophonie de même que de l'Organisation internationale de la francophonie.
En 2010, les langues les plus parlées sont[34] :
- le haoussa (47,2 %), langue chamito-sémitique, parlée en Afrique de l'Ouest et du Centre.
- le zarma et songhaï (18,2 %), langue nilo-saharienne ;
- le tamajeq (8,3 %), langue chamito-sémitique;
- le peulh (5,2 %), langue nigéro-congolaise;
- le kanouri (4,2 %), langue nilo-saharienne ;
- l'arabe algérien (3,4 %), langue chamito-sémitique ;
- le moré ou mossi (0,9 %), langue nigéro-congolaise ;
- le tamasheq (0,7 %), langue chamito-sémitique ;
- le dendi (0,5 %), langue nilo-saharienne.
Il convient d'ajouter aussi le gourmantché, le toubou et le boudouma qui sont des langues parlées également par une faible partie de la population. L’anglais est présent, car des Haoussas du Nigeria sont installés au Niger, et les échanges entre les deux pays sont importants.
Le Niger compte huit langues nationales : haoussa, zarma, tamajaq, peul, kanouri, arabe, gourmantché, toubou[42]. Une loi de 2001 mentionne aussi le buduma et le tassawaq[34].
Religions
Le Niger est un État séculier dont la société est composée de 95 à 99 % de musulmans[43],[34],[44]. Le Niger est un pays membre de l'Organisation de la coopération islamique.
59 % à 95 % des musulmans sont sunnites et 5 % à 7 % sont chiites. De plus, 47 % sont membres d'une fraternité soufie, principalement la Tijaniyya soufie[44],[43].
Le reste de la société est composé de chrétiens et d'animistes.
Le christianisme a une faible implantation au Niger du fait de l'islamisation ancienne des différentes régions et de la venue tardive de missionnaires chrétiens durant la colonisation du pays. Les populations chrétiennes du Niger se trouvent en grande partie dans la région de Doutchi et Téra qui concentre également une forte communauté animiste. Les chrétiens, surtout catholiques, sont souvent désignés par l'appellation « créoles », en référence à la colonisation française, car dans le pays, l'islam s'apparente à un caractère identitaire, surtout pendant la période de la décolonisation. En 2016, on compte au Niger 70 000 chrétiens, catholiques et protestants[réf. nécessaire]. Les animistes sont environ 50 000, et sont presque tous concentrés dans la région de Téra, Dogondoutchie, Konni et Gaya.
L'identité nationale est aussi très influencée par les Haoussas du Nord du Nigeria qui restent très influents pour les Haoussas du Niger, qui représentent la majorité de la population du pays.
Économie
Le Niger est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
Dès , l'ONU avertit d'une probable famine pour 2005, provoquée par la sécheresse et les invasions de criquets. Environ 33 % de la population nigérienne (3,5 millions de personnes) serait affectée par la pénurie alimentaire[45],[46]. Fin 2005 et sans l'aide financière demandée par l'ONU, 2,4 millions de Nigériens ont été touchés.
Les exportations vers la France de l'uranium des mines d'Arlit ont longtemps constitué une part importante du revenu extérieur du pays. En , le gouvernement du Niger et la présidente du directoire d'Areva signent une convention minière stratégique accordant au groupe nucléaire français un permis d'exploitation sur le gisement d'Imouraren, présentée par Areva comme la « mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde »[47] derrière celle de McArthur River au Canada. Quand la mine tournera à plein régime, le Niger deviendra alors le deuxième producteur mondial d'uranium derrière le Canada.
Les mines de charbon de la région de Tchirozérine sont exploitées à ciel ouvert.
Le Niger dispose de plusieurs réserves de pétrole. La région d'Agadez, Zinder, Tahoua et Diffa regorge le pétrole. Selon l'U.S. Energy Information Administration (EIA), la production a démarré fin 2011[48]. En 2012, la production était de 20 000 barils par jour. En 2014 elle devrait atteindre 80 000 barils par jour. Sauf que la production est restée à 20.000 barils par jour. Mais avec la construction en cours du pipeline devant relier le Bénin, le Niger ambitionne de produire 200.000 barils par jour d'ici 2025. Ce qui lui permettra de passer à une croissance à deux chiffres. Les recettes pétrolières représenteront selon les estimations le quart du PIB.
Par manque d'infrastructures de qualité et de masse, le tourisme est peu développé. Certaines routes « goudronnées » ne sont pas entretenues (accidents fréquents). Il existe une voie ferrée en cours de réalisation et seulement deux aéroports internationaux à Niamey et à Agadez. Seule la partie nord est un peu ouverte aux touristes recherchant le désert. Bien que le Niger soit l'un des plus importants producteurs d'uranium au monde, il figure dans les derniers de la planète en matière de développement humain (source ONU).
En plus de l'uranium, des sociétés étrangères ont été autorisées à prospecter d'autres ressources dans le désert, comme le Canadien SEMAFO qui exploite une mine d'or. Depuis la fin des années 1990, les « compagnies juniors » canadiennes, qui ont investi dans plus de 8 000 propriétés minières, dans plus de 100 pays, pour la plupart encore à l'état de projet[49] multiplient les contrats avec des pays africains. La pauvreté minant le pays et le gouvernement refusant d'investir pleinement dans les zones sous le contrôle des Touaregs, les nomades se sont révoltés.
Le PIB du Niger a connu une augmentation de 2 % en 2009. Il était de 10,45 milliards de dollar US à cette même date. L'agriculture occupait 39 %, le secteur tertiaire 44 % et le secteur industriel 17 % du PIB en 2001. L'agriculture est aussi le secteur économique qui mobilise le plus de population (90 %). Le PIB par habitant est de 1 200 dollars US.
Culture
La force de la cohésion sociale au Niger, c'est sans doute la « parenté à plaisanterie » ou « cousinage à plaisanterie » qui permet aux différents groupes de se critiquer entre eux sans heurt. C'est un excellent moyen de résorber les problèmes interethniques et cela fait de la société nigérienne une société tolérante.
Le Réseau des bibliothèques de lecture publique du Niger comprend environ une trentaine de bibliothèques. À cela s'ajoute le réseau des bibliothèques universitaires.
Musique
- Toumast, groupe de musique ;
- Oyiwan, groupe de musique ;
- Hip-hop nigérien.
Paléontologie et archéologie
Le Niger est riche de vestiges paléontologiques et archéologiques, parfois remarquables.
Plusieurs cimetières de dinosaures sont disséminés dans le désert, notamment un site près de la falaise de Tiguidit au sud d'Agadez. De nombreux squelettes et fossiles d'animaux ont été découverts. Le musée national Boubou-Hama de Niamey comprend un pavillon réservé à ce thème.
Le massif de l'Aïr (Nord du pays) et le désert du Ténéré abritent de nombreuses gravures rupestres, comme les girafes de Dabous[50]. Il n'est pas rare, dans le désert, de traverser des sites recouverts de pointes de flèche en silex. Les populations nomades locales (essentiellement des touaregs) peuvent essayer d'en vendre aux touristes. Les textes législatifs sont clairs. Pour tenter d'empêcher tout trafic, la sortie du pays de ces pièces est formellement interdite.
Dans le Sud-Ouest du pays, près du village de Bura, des archéologues ont exhumé des sculptures en terre cuite. Découvert en 1983, le site a été inscrit par l'ICOM (International Council of Museums) sur la liste rouge des vestiges archéologiques menacés de pillage[51].
Ordres et décorations
Ordres nationaux :
- Ordre national du Niger.
- Ordre du Mérite.
Ordres ministériels/spécifiques :
- Ordre des Palmes académiques.
- Ordre du Mérite agricole.
Divers
Jours fériés :
- 1er janvier : Jour de l'an
- 24 avril : Journée de la Concorde
- 1er mai : Fête du Travail
- 3 août : Fête de l'Indépendance (anniversaire de l'indépendance obtenue en 1960. Aussi appelée Fête de l'Arbre, la tradition voulant que chaque Nigérien plante un arbre en vue de lutter contre la désertification du pays).
- 18 décembre : Jour de la République
Il y a également les jours de fêtes religieuses
Fête de date fixe (calendrier grégorien) :
- 25 décembre : Noël
Fête dont la date suit le calendrier lunaire :
- fête de l'Aïd el-Fitr (fête de la rupture, fin du Ramadan)
- le jour lendemain de la nuit du Destin
- le premier jour du nouvel an musulman
- deux jours fériés pour la tabaski ou Aïd el-Kebir (fête du sacrifice).
Scolarisation et enseignement supérieur
Le taux de scolarisation était de 63,2 % au primaire en 2012 dans l’ensemble du pays, dont 57,6 % chez les filles[52]. Les jeunes filles ont beaucoup de difficultés à avoir accès à l'éducation malgré l’aide de l’UNICEF ou d'autres groupes d’aide. Le Niger a un taux d'alphabétisation de 30,11 % en 2012 et le taux d’analphabètes atteignait 89 % en 2001. Le gouvernement a fait plusieurs campagnes de sensibilisation avec l’aide d’autres pays. Vu l’inégalité de la répartition des populations sur le territoire, chacune des huit régions doit trouver la solution à ce problème[53].
Quelques universités au Niger :
- université Abdou-Moumouni ;
- université d'Agadez ;
- université de Diffa ;
- université de Dosso ;
- université islamique de Say ;
- université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi ;
- université libre de Maradi ;
- université de Tahoua ;
- université de Tillabéri ;
- université de Zinder.
Dans plus d'un tiers des nations africaines, les filles qui tombent enceintes sont confrontées à de graves obstacles à leur éducation. Cependant, la majorité des nations africaines, dont le Niger, ont fait des efforts pour protéger l'accès des adolescents ou des étudiants enceintes à l'école par le biais de lois, de règles ou de réglementations[54],[55].
Codes
Le Niger a pour codes :
- NER, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- NE, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- NIG, selon la liste des codes pays du CIO ;
- RN, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
- 5U, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
- DR, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
- NER, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN ;
- NG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN.
Notes et références
Notes
- Les ressortissants du Nigeria sont des Nigérians.
Références
- (en) « Africa :: Niger », sur The World Factbook (consulté le ).
- (en) Human development report, Programme des Nations Unies pour le Développement, (ISBN 978-9-211-26442-5, lire en ligne [PDF]).
- (en) Randolph E. Schmid, Associated Press, « Ancient cemetery found in 'green' Sahara Desert », ABC News.
- François Wesemael et Roland Wesemaël, « 1955-2005 : 50 ans de science reflétés dans le Petit Larousse illustré », dans Les dictionnaires Larousse, Presses de l’Université de Montréal (ISBN 978-2-7606-1991-3, lire en ligne), p. 199–217.
- Larousse, Pierre, 1817-1875., Grand Larousse encyclopedique., Librarire Larousse, 1960-64 (OCLC 2857722, lire en ligne).
- « Niger. Évolution politique depuis l'indépendance », sur Encyclopædia Universalis.
- « Niger : le premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir du général Ali Saibou Les militaires ne regagneront pas leurs casernes », Le Monde, (lire en ligne).
- (en) Dieter Nohlen, Michael Krennerich & Bernhard Thibaut, Elections in Africa: A data handbook (ISBN 0-19-829645-2), p. 685
- « Elections in Niger », sur africanelections.tripod.com (consulté le )
- « Cheiffou Amadou, candidat du RSD », BBC, (lire en ligne, consulté le ).
- « Niger : Mahamane Ousmane officiellement proclamé président », Le Monde, (lire en ligne).
- « Au Niger, le général Maïnassara gagne l'élection présidentielle », Le Monde, (lire en ligne).
- Eric Komlavi Hahonou, Lasdel Niamey, « Cultures politiques, esclavage et décentralisation »
- Boubacar Issa Abdourhamane, « Alternances militaires au Niger »
- (en) Nick Taylor, « Emergency in Niger », The Guardian, .
- (en) « Troops put down Niger mutiny », sur bbc.co.uk, .
- Ousseini Issa, « La rébellion touarègue multiplie les fronts », Courrier international, no 915, , p. 38 (lire en ligne, consulté le ).
- « Victoire écrasante de Tandja au référendum contesté du 4 août », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
- « Niger: le président Tandja serait «aux mains des mutins» », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Niger head held in military coup », sur bbc.co.uk, (consulté le ).
- « Mahamadou Issoufou élu président du Niger avec 57,95 % des voix », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
- « Niger: le président Issoufou investi pour son deuxième mandat », Libération, (lire en ligne).
- « Niger : le grand ménage du président Mahamadou Issoufou », Jeune Afrique, (lire en ligne).
- « Afrique de l’Ouest : la stabilité régionale au cœur du sommet de la Cédéao à Monrovia », Le Monde, (lire en ligne).
- Laurence Caramel, « Changement climatique et pression démographique, terreau de la violence au Sahel », Le Monde, (lire en ligne).
- « Niger: plusieurs dizaines de soldats tués dans l'attaque d’une garnison à Inates », Radio France internationale, (lire en ligne).
- « presidentielle | Commission Électorale Nationale Indépendante » (consulté le ).
- « 2ndtour | Commission Électorale Nationale Indépendante » (consulté le ).
- « « Au Niger, de très nombreux enfants souffrent de malnutrition aiguë » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Niger : Mohamed Bazoum libère des « terroristes » en vue d’ouvrir le dialogue », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- PNUE, Afrique, Atlas d'un environnement en mutation, 2008, p. 263.
- Serge Michailof : « L’Afrique n’est pas sur la voie de l’émergence », entretien de Serge Michailof, jeuneafrique.com, 20 novembre 2015.
- « Dégradation de l’environnement et conflits en Afrique », sur web.archive.org, (consulté le )
- « Niger », sur www.axl.cefan.ulaval.ca (consulté le ).
- Rémi Carayol, « Les migrants dans la nasse d'Agadez », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
- Julien Damon, « La croissance démographie contre le développement », Conflits : histoire, géopolitique, relations internationales, no hors série 3, , p. 23-26.
- « Niger: le président Issoufou inquiet d'une démographie galopante », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Quelques faits et chiffres sur la situation des femmes au Niger, unicef (lire en ligne).
- Enquête Démographique et de Santé et à Indicateurs Multiples du Niger, Institut National de la Statistique (INS) et ICF International, , 458 p. (lire en ligne), p. 265.
- Frédéric Brillet, « Le Niger étouffe de trop d'enfants », Paris Match, semaine du 13 au 19 décembre 2018, p. 167-170.
- « En Afrique de l’Ouest, les gouvernements appelés à plus d’efforts pour réduire les inégalités », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Niger », sur Présidence de la République du Niger (consulté le ).
- (en) Niger, Département d'État américain, 2015.
- (en) « The World's Muslims: Unity and Diversity », Pew Forum on Religious & Public life, .
- « Menace de famine au Niger, prévient un expert de l'ONU »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), ONU, 23 juin 2005.
- « Niger : une famine annoncée »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Afrique Renouveau, Vol. 19 #3 (octobre 2005), page 3.
- « Site du collectif », sur areva.niger.free.fr (consulté le ).
- U.S. Energy Information Administration : International Energy Statistics.
- Filip Reyntjens et Stefaan Marysse, L'afrique des Grands Lacs : Annuaire 1999-2000, Editions L'Harmattan, , 426 p. (ISBN 978-2-296-40370-3, lire en ligne).
- (en) The Dabous Rock Art Petroglyph, Bradshaw Foundation.
- Inscription de Bura à la liste rouge de l'ICOM.
- « Statistiques », sur unicef.org (consulté le ).
- http://www.stat-niger.org/statistique/file/RGPH2012/EDUCATION.pdf.
- « Afrique : De nombreuses jeunes mères sont confrontées à des obstacles à l'éducation », sur Express (consulté le )
- (en) « Interview: New Niger Law Protects Girls’ Rights to Education », sur Human Rights Watch (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- Ressource relative au vivant :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Page de la FAO dédié au Niger.
- Présidence du Niger.
- Portail du Niger
- Portail de l’Afrique
- Langue française et francophonie