Riga

Riga (/ʁi.ga/, en letton : Rīga /riː.ga/) est la capitale de la Lettonie. Construite sur la mer Baltique au fond du golfe de Riga, dans lequel se jette la Daugava, c'est un centre industriel, commercial, culturel et financier majeur de la région de Vidzeme.

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Riga

Héraldique

Drapeau

De haut en bas, de gauche à droite: le Monument de la Liberté, l'hôtel de ville, la Maison des Têtes noires, la place Līvu et l'Opéra national.
Administration
Pays Lettonie
Rajons Riga (Lielpilseta)
Maire Mārtiņš Staķis
(Attīstībai par)
Code postal LV-1000
Démographie
Gentilé Rigois[1]
Population 614 618 hab.[2]
Densité 2 001 hab./km2
Géographie
Coordonnées 56° 56′ 56″ nord, 24° 06′ 23″ est
Superficie 30 717 ha = 307,17 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Lettonie
Riga
Géolocalisation sur la carte : Lettonie
Riga
Liens
Site web http://www.riga.lv/

    Étymologie

    Le nom de la ville tiendrait de celui d'un bras (Ridzene, terme équivalent au slave reka désignant un « fleuve ») de la Daugava, aujourd'hui disparu, isolant une île sur laquelle fut bâtie la ville. Une autre hypothèse est celle d'une parenté avec le vieux mot lituanien ringi signifiant « sinuosité »[3].

    Géographie

    Climat

    La vieille ville de Riga sous la neige.

    Riga possède un climat tempéré de type continental. Les hivers sont froids et les étés assez chauds. Les pluies sont modérées, l'été étant la saison la plus arrosée. La neige recouvre le sol en moyenne 91 jours par an.

    • Température record la plus basse : −34,9 °C ()
    • Température record la plus élevée : 34,1 °C ()
    • Nombre moyen de jours avec de la neige dans l'année : 80
    • Nombre moyen de jours de pluie dans l'année : 158
    • Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 21
    • Nombre moyen de jours avec tempête de neige dans l'année : 14
    Normales et records pour la période 1981-2010 à Riga
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −5 −5,7 −2,6 2 7,1 10,9 13,7 13 8,7 4,6 0,1 −3,6 3,6
    Température moyenne (°C) −2,7 −3 0,5 6,3 12 15,4 18,2 17,3 12,4 7,3 2,1 −1,5 7
    Température maximale moyenne (°C) −0,5 −0,4 4 11,1 17,3 20,3 22,9 22 16,5 10,5 4,1 0,6 10,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −33,7
    1970
    −34,9
    1956
    −30,3
    1942
    −13,1
    1942
    −5,5
    1941
    −2,3
    1941
    4
    1968
    0
    1966
    −4,1
    1996
    −9,5
    1912
    −20,5
    1890
    −31,9
    1978
    −34,9
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    10,2
    2007
    13,6
    1990
    20,5
    1968
    27,9
    2000
    30,5
    1886
    34
    1988
    34,5
    1885
    33,9
    1936
    29,4
    1992
    23,4
    1966
    17,2
    1968
    11,8
    2015
    34,5
    1885
    Ensoleillement (h) 31 63 126 182 264 287 264 230 154 93 39 24 1 757
    Précipitations (mm) 39 32 35 34 48 70 82 76 71 74 58 50 669
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    17
    1990
    19
    2006
    30
    1981
    34
    1959
    24
    1996
    65
    1972
    58
    1945
    54
    1978
    70
    1993
    40
    1995
    27
    2004
    19
    1973
    70
    1993
    Nombre de jours avec précipitations 11 8 11 12 13 14 14 14 16 17 17 12 159
    Humidité relative (%) 86 83 79 72 69 73 74 76 80 84 87 88 79
    Nombre de jours avec neige 16 15 11 4 0,2 0 0 0 0,2 2 8 16 72
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,04 0,03 0,3 2 4 4 3 2 0,3 0,1 0,1 16
    Nombre de jours avec brouillard 2 3 3 3 3 3 4 4 4 3 4 4 40
    Source : Погода и Климат[4] NOAA (Ensoleillement)[5]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    −0,5
    −5
    39
     
     
     
    −0,4
    −5,7
    32
     
     
     
    4
    −2,6
    35
     
     
     
    11,1
    2
    34
     
     
     
    17,3
    7,1
    48
     
     
     
    20,3
    10,9
    70
     
     
     
    22,9
    13,7
    82
     
     
     
    22
    13
    76
     
     
     
    16,5
    8,7
    71
     
     
     
    10,5
    4,6
    74
     
     
     
    4,1
    0,1
    58
     
     
     
    0,6
    −3,6
    50
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Population

    Riga vu par le satellite Spot.

    Riga est la plus grande ville des États baltes mais sa population (les Riganais ou Rigois) continue de décroître rapidement. Le déclin démographique est particulièrement évident depuis 1991 avec le départ de nombreux russophones en raison du positionnement politique letton jusqu'en 1998 (nouvelles lois sur la naturalisation[6],[7]), et l'incapacité du pays à augmenter son taux de fécondité. Cependant, la ville connaît un fort taux d'immigration interne au pays qui n'est pas répercuté dans les chiffres à cause du système d'enregistrement qui est une démarche personnelle que beaucoup ne font pas.

    Évolution démographique

    L'évolution de la population à Riga est la suivante[8]:

    Année Population
    1767 19 500
    1800 29 500
    1840 60 000
    1867 102 600
    1881 169 300
    1897 282 200
    1913 517 500
    1920 185 100[alpha 1]
    1930 377 900
    1940 353 800
    Année Population
    1941 335 200
    1945 228 200[alpha 2]
    1950 482 300
    1955 566 900
    1959 580 400
    1965 665 200
    1970 731 800
    1975 795 600
    1979 835 500
    1987 900 300
    Année Population
    1990 909 135
    1991 900 455
    1992 889 741
    1993 863 657
    1994 843 552
    1995 824 988
    1996 810 172
    1997 797 947
    1998 786 612
    1999 776 008
    Année Population
    2000 764 329
    2001 756 627
    2002 747 157
    2003 739 232
    2004 735 241
    2005 731 762
    2006 727 578
    2007 722 485
    2008 717 371
    2009 715 978
    Année Population
    2010 706 413
    2011 658 640
    2012 649 853
    2013 643 615
    2014 643 368
    2015 641 007
    2016 639 630
    2017 641 423
    2018 637 971
    2019 632 614
    Année Population
    2020 627 487
    2021 614 618

    Composition ethnique

    La composition ethnique de Riga a évolué comme suit[9],[10],[11],[12],[13],[14] :

    RIGA : langue la plus parlée à la maison en 2011 par quartier
    Groupe
    ethnique
    hab.
    (1989)
     %hab.
    (2000)
     %hab.
    (2011)
     %hab.
    (2015)
     %
    Total910 455100,00764 329100,00658 640100,00641 007100,00
    Lettons331 93436,46313 36841,00305 11746,33294 33545,92
    Russes430 55547,29335 43143,89264 80840,21243 54637,99
    Biélorusses43 6314,7935 7914,6825 5353,8825 2303,94
    Ukrainiens43 6414,7931 8994,1722 7373,4522 2393,47
    Polonais16 6531,8315 9802,0912 2081,8511 8421,85
    Lituaniens7 0120,776 5300,855 4500,835 3570,84
    Juifs18 8122,078 2541,084 8100,73
    Lives870,01
    autres18 2172,0017 0762,2317 8882,7238 4586,00

    À titre de comparaison, en 2015 sur l'ensemble du pays, 59,6 % sont des Lettons natifs, 26,9 % sont Russes, 3,4 % Biélorusses, 2,4 % Ukrainiens, 2,2 % Polonais, 1,3 % Lituaniens et les 4,2 % restants sont composés d'autres nationalités.

    La plupart des Lettons sont des protestants luthériens, tandis que la majorité des Russes sont orthodoxes. Il y a 18 églises luthériennes à Riga, 15 églises orthodoxes, 10 églises catholiques, une synagogue et une maison de prière de Vieux-Croyants.

    Historique

    Riga, début XXe siècle.

    La particularité de Riga est l'origine diverse de sa population. Elle n'a été mono-ethnique que de sa fondation au XIIIe siècle jusqu'au XVIIe siècle, où elle était exclusivement peuplée de germano-baltes qui ont laissé leur empreinte dans tous les monuments historiques de la ville, tandis que l'administration municipale et ecclésiastique demeura germanophone jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Les Lettons étaient quant à eux ruraux. Riga était, même sous les dominations polonaise, suédoise et russe, un îlot germanophone peuplée de germano-baltes, avec une forte minorité juive s'exprimant en yiddish ou en allemand. Au XVIIe siècle, les Russes lèveront les barrières de peuplement imposées par la municipalité et commenceront à s'y installer, ainsi que les Lettons. Au XIXe siècle, la population de ce qui était la troisième ville de l'Empire russe est de plus en plus bigarrée (Germano-baltes, Lettons, Russes, Polonais, Biélorusses, Juifs). Après le départ en masse des germanophones, les germano-baltes, au XXe siècle, l'extermination des Juifs pendant l'occupation allemande, et finalement l'arrivée de populations soviétiques variées, après la Seconde Guerre mondiale, le caractère multi-ethnique de la ville perdura (vers 1950, 60 % étaient de langue lettonne et 40 % russophones).

    Cependant l'indépendance de 1991 imposera des restrictions de naturalisations sur des critères ethnolinguistiques, la refusant aux russophones, posant aujourd'hui un problème ethnique spécial pour un pays de l'Union européenne.

    Histoire

    Centre historique de Riga *
    Pays Lettonie
    Type Culturel
    Critères (i)(ii)
    Superficie 438 ha
    Zone tampon 1 574 ha
    Numéro
    d’identification
    852
    Zone géographique Europe et Amérique du Nord **
    Année d’inscription 1997 (21e session)
    * Descriptif officiel UNESCO
    ** Classification UNESCO
    Appartenances historiques

    Terra Mariana 1201—1561
    Ville libre d'Empire 1561—1582
    République des Deux Nations 1582—1629
    Empire suédois 1629—1721
    Empire russe 1721—1917
    Empire allemand 1917—1918
    Lettonie 1918—1940
    Union soviétique 1940—1941
     Reich allemand 1941—1945
    Union soviétique 1944—1991
    Lettonie 1991—présent

    Depuis le XIe siècle des villages de Lives et de Lettes, peuplés par des artisans, des pêcheurs et des marchands sont établis sur les bords de la rivière Ridzene. La ville doit son nom à cette rivière qui se jette dans la Daugava. Le port  situé à l'embouchure de la Daugava  attirait aussi bien des marchands allemands, toujours à la recherche de nouvelles voies commerciales, que des croisés occidentaux qui cherchaient à convertir les peuples baltes au christianisme.

    La ville est mentionnée pour la première fois, dans un écrit, en 1198, mais elle a été fondée officiellement en 1201, par Albert de Buxhoeveden, évêque de Livonie et fondateur de l'ordre des chevaliers porte-glaives, sur une île fluviale formée par un bras de la Daugava. Dès lors des colons allemands viendront en masse, les germano-baltes qui feront eux aussi la spécificité de la ville, avec leurs églises, leurs commerces, etc. jusqu'à la Première Guerre mondiale. Au XIIIe siècle on construit à l'intérieur des murs de la ville le château du Maître de l'Ordre de Livonie, une cathédrale et des églises, un hôtel de ville, les Maisons des guildes des artisans et marchands. Entrée dans la ligue hanséatique en 1282, Riga sera au fil des siècles victime de l'instabilité politique des pays baltes : elle est conquise successivement par les Polonais en 1561, les Suédois en 1621, les Russes en 1710, après un échec en 1656) qui en font la capitale du Gouvernement de Livonie. Elle est assiégée en vain, en 1812, par les troupes françaises et prussiennes de Napoléon Ier. L'histoire de Riga se confond à partir de 1919 avec celle de la Lettonie.

    Les anciens remparts de la ville sont détruits au milieu du XIXe siècle et la construction de la nouvelle ville démarre. Une ceinture de boulevards est aménagée autour du Vieux Riga (Vecriga), avec des parcs, des espaces verts et des immeubles Art nouveau, construits en particulier par Mikhaïl Eisenstein, Eizens Laube et Konstantins Peksens. Ces changements ont également touché les anciens faubourgs.

    Au cours de la Première Guerre mondiale, la ville est prise par les Allemands le . Lorsque la République de Lettonie déclare son indépendance, le , Riga devient la capitale du pays. L'expansion de la ville s'accélère et les rues prennent de nouveaux noms lettons. Pendant l'occupation soviétique, et le rattachement du pays à l'URSS (1945-1991), Riga est la capitale de la République socialiste soviétique de Lettonie. La République de Lettonie retrouve son indépendance le et Riga redevient la capitale du nouvel État indépendant.

    Grâce à la plus forte concentration de bâtiments de style Art nouveau en Europe, le centre historique de Riga a été inclus, en 1997, sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, ce qui permet la préservation présente et future de la vieille ville.

    Activité économique

    Enseigne dans Meistaru iela.

    L'activité économique et les loisirs se sont significativement développés ces dernières années, en raison d'une amélioration des infrastructures. Rīga, en tant que ville portuaire, est devenue un point clé où transitent de plus en plus de biens et de personnes, avec des liaisons maritimes régulières avec Stockholm, Kiel et Lübeck. Le trafic aérien a doublé entre 1993 et 2004, grâce à la modernisation de l'aéroport international de Riga, qui est le plus grand aéroport des États baltes.

    La plupart des institutions financières lettones sont localisées à Riga, à l'instar de la Banque de Lettonie. Les échanges commerciaux à travers Riga sont en augmentation ces dernières années, surtout depuis l'entrée de la Lettonie dans l'Union européenne, le . Riga génère à elle seule la moitié de la production industrielle de la Lettonie et met l'accent sur les services publics, le secteur financier, l'agro-alimentaire, le textile, l'édition.

    Marchés

    Riga est le siège d'un des plus grands marchés d'Europe, le Marché central de Riga[15], situés dans d'anciens hangars à zeppelins.

    Les deux autres grands marchés[16] de Riga sont :

    • Agenskalns Tirgus (64 Nometnu iela, Pardaugava, outre-Daugava), en pavillon à partir de 1911,
    • Vidzeme Tirgus (angle Brivibas iela et Matisa iela), à partir de 1897, avec pavillon de 1902.

    Un intéressant marché de produits naturels et d'artisanat se tient à Kalnciema (outre-Daugava).

    Riga possède également un centre commercial, Rīga Plaza.

    Port

    Navire à quai au terminal de passagers de Riga.

    Le port de Riga (lv), géré par l'autorité du port franc de Riga[17], couvre (en 2016) 6 348 ha, avec une surface de stockage de 1 872 842 m2, dont 370 736 m2 sous hangar, et 15 623 m2 de réfrigéré.

    En 2016, la répartition des marchandises dans le port est la suivante (en tonnes): charbon (35 %), hydrocarbures (21,9 %), bois et produits dérivés (11 %), conteneurs (10,9 %), engrais (7,6 %), métaux (3,7 %), céréales (3,6 %), autres (5,4 %). Les importations sont de 4 179 MT (11 %), dont 50 % en transit, et les exportations de 32 891 MT (89 %), dont 81 % en transit. La répartition de trafic de marchandises des ports baltiques est : Riga (27 %), Klaipeda (29 %), Tallinn (15 %), Ventspils (14 %), Butinge (7 %), Sillamue (5 %), Liepaja (4 %).

    Le terminal de passagers de Riga est le plus important de la Lettonie.

    Lieux et monuments

    Édifices religieux

    Musées

    Lieux

    Autres

    Outre le centre historique (vieille ville), l'un des intérêts de Rīga réside dans un ensemble de témoignages de l'Art nouveau réalisés entre 1895 et 1912[15], en particulier par Mikhaïl Eisenstein.

    Culture

    Musique

    Salles de spectacle

    Cinéma

    • Forum Cinemas
    • Kino Bize
    • Splendid Palace

    Institutions culturelles étrangères

    Quartiers et Territoires Créatifs

    Depuis l'indépendance, le départ d'une partie de la population russe, et l'ancrage à l'Ouest, la ville se restructure. Des zones d'habitation sont réhabilitées. D'anciens quartiers industriels ou de dépôt sont progressivement rénovés dans une préoccupation de nouveau développement culturel. L'Association of Creative Quarters and Territories a participé à la préparation de Riga Capitale Européenne de la Culture 2014, et publie une Culture Map[30] en letton et en anglais.

    • 1993 : Berga Bazars[31]
    • 1998 : AB Dambis[32]
    • 2000 : Kalnciema Quarter[33], avec marché du samedi (alimentaire et artisanal)
    • 2005 : Andrejsala[34]
    • 2008 : VEF, Totaldobze Art Centre[35], Gallery Ziema, Studio Luste
    • 2008 : Spikeri[36], The Latvian Centre for Contemporary Art (LCCA)[37]
    • 2009 : I-Dejas Maja[38],[39], I-Dance House
    • 2010 : The Republic of Miera street[40]
    • 2011 : Brasa
    • 2012 : Sarkandaugava[41], Vecaki, Kanepe Culture Centre[42]
    • 2013 : Free Riga[43], Kombinats Maksla (Combine Art)
    • 2015 : Avotu Street[44]
    • 2016 : Pardaugava Creative Centre[45]

    Transports

    Liaisons aériennes

    Riga est desservie par un aéroport et une liaison aérienne directe existe vers de nombreuses grandes villes d'Europe grâce à AirBaltic, Ryanair et Wizz Air.

    Liaisons routières

    Les liaisons en autobus (de luxe ou non : Eurolines[46], Ecolines[47], Luxexpress[48], Olimp[49]) relient Riga à Tallinn (Estonie) au nord, à Vilnius (Lituanie) au sud, et à la plupart des grandes villes d'Allemagne, Autriche, Belgique, Hongrie, Pologne, Biélorussie, Russie, Ukraine…

    De nombreuses liaisons régulières en autobus (service public[50] ou concurrentiel) permettent de se rendre dans la plupart des villes et régions de Lettonie, pour un prix d'environ 5 centimes d'euro le kilomètre (en ). Chaque gare routière (autoosta) est fréquentée par des minibus qui assurent de courtes liaisons locales, selon un maillage bien étudié.

    Liaisons ferroviaires

    La gare ferroviaire[51] permet de relier Riga aux grandes villes de Lettonie ainsi qu'à certaines plus petites (dont Jurmala), mais aussi à Minsk, Saint-Pétersbourg et Moscou, etc.

    La liaison ferroviaire Rail Baltica en projet doit desservir la ville[52].

    Liaisons maritimes

    Enfin, à partir du terminal de passagers de Riga des liaisons maritimes régulières joignent les autres ports des Pays Baltes, et des pays voisins (Suède, Finlande, Russie).

    Réseau urbain

    Le réseau de transport en commun est très développé et dessert tous les quartiers de la ville. Il est composé de plusieurs lignes de tramway, de trolleybus ou de bus[53].

    Un projet de métro, lancé à l'époque soviétique, a été abandonné. Des alternatives sont étudiées pour faciliter la circulation et désengorger les artères de cette ville aux dimensions de métropole.

    Personnalités liées à Riga

    Nées à Riga

    • Matthieu Bech, entrepreneur.


    Décédées à Riga

    Jumelages

    En 2017, Riga est jumelée avec les villes suivantes[54] :

    Galerie de photos

    Bâtiments de style Art nouveau

    Autres bâtiments

    Notes et références

    Notes

    1. Déclin massif de la population après la Première Guerre mondiale.
    2. Déclin de la population après la Seconde Guerre mondiale et les déportations.
    3. Il s'agit de l'unique synagogue à ne pas avoir été détruite lors de la Shoah en Lettonie pendant la Seconde Guerre mondiale

    Références

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    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Sepp Valeri, Riga: Sur les voies de l'Histoire, Felistella Oü, , 47 p. (ISBN 978-9949954148)
    • (fr + lv) Janis Krastins, Sur les traces de l'art nouveau à Riga : Edition bilingue français-letton, Civa, coll. « Les villes de l'art nouveau », , 176 p. (ISBN 978-2960029895)
    • Gérard Rondeau, Vilnius, Riga, Tallinn, Vilo, coll. « Capitales oubliées », , 88 p. (ISBN 978-2719102947)

    Liens externes

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