Nolay (Nièvre)
Nolay est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Nolaysiens et les Nolaysiennes[1].
Pour les articles homonymes, voir Nolay.
Nolay | |||||
La mairie en 2018. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Josette Fleuriet 2020-2026 |
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Code postal | 58700 | ||||
Code commune | 58196 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
347 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 8,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 19″ nord, 3° 19′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 209 m Max. 438 m |
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Superficie | 43,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guérigny | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Nolay est situé à 24 km au nord-est de Nevers, son chef-lieu d’arrondissement. Les agglomérations les plus proches sont Prémery (7 km), Lurcy-le-Bourg (8 km), Balleray (8 km) et Saint-Benin-des-Bois (10 km). Les routes départementales D107 et D148 s’y croisent.
Les communes limitrophes sont : Poiseux, Sichamps, Prémery, Lurcy-le-Bourg, Saint-Sulpice, Ourouër et Balleray.
Le point le plus haut de la commune culmine à 438 mètres d'altitude. Le point le plus bas est à 209 mètres. Situé à 245 mètres d'altitude, la rivière la "Renevre" est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Nolay et se jette dans la Nièvre.
Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.
Lieux-dits, écarts
La commune regroupe une vingtaine de hameaux et de domaines isolés : l’Abbaye, les Audins, les Bourgareaux, les Brosses, Chauprix, les Gobets, Martangy, le Moulin-Bilourd, le Moulin-de-Rigny, Orbec, Parele, Poisson, les Pierrots, Pruneveaux, Rebarbe, Rigny, les Soucis et la Verrerie[2].
Communes limitrophes
Sichamps | Prémery | Lurcy-le-Bourg | ||
Poiseux | N | Saint-Benin-des-Bois | ||
O Nolay E | ||||
S | ||||
Balleray | Ourouër | Saint-Sulpice |
Urbanisme
Typologie
Nolay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,4 %), prairies (31,2 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
On relève les formes suivantes du nom de la commune : Nunlayum (1287), Noulay (1437), Nolayum (1478) et Naulay (1678)[10].
Le nom de Nolay proviendrait du nom d’homme latin Novellus, auquel se serait ajouté le suffixe acum[11].
Il existe deux autres communes répondant au même nom : Nolay, commune française de la Côte-d'Or et Nolay (Espagne), commune espagnole de la province de Soria.
Histoire
La première mention connue du nom de la commune date de 1287 : Nunlayum (registre de l’évêché de Nevers).
En 1906[12], le nombre d'habitants de Nolay, qui compte 366 maisons, s'élève à 971 individus. La commune compte deux instituteurs et deux institutrices, un curé, un marguillier, un garde champêtre, un garde forestier, trois gardes particuliers et six cantonniers. Il y a plusieurs commerçants : 6 épiciers (dont 5 épicières), 2 boulangers et 1 mitron, 2 aubergistes, 1 cabaretier, 1 marchande, 1 commerçant et 2 marchands de moutons. Les artisans sont nombreux et divers : 12 maçons, 7 sabotiers, 3 maréchaux-ferrants, 3 menuisiers, 2 scieurs de long, 2 meuniers, 2 tailleurs de pierre, 2 vanniers, 1 tonnelier, 1 couvreur, 1 charbonnier, 1 cordonnier, 1 tailleur, 1 charron, 1 bourrelier, 1 vigneron, 1 charretier, 1 huilier et 1 distillateur. La profession la plus représentée est celle de bûcheron (97 individus), suivie par les domestiques (84), les cultivateurs (80), les ouvriers d'usine (31), les maçons (12), les sabotiers (7), les fermiers (24) et les journaliers (5). Les 31 ouvriers résidant dans la commune sont pour la plupart employés par l’entreprise Lambiotte à Prémery. On recense également 1 brigadier poseur[13] employé par la compagnie des chemins de fer (PLM) et 1 clerc. Enfin, on note la présence de 9 rentiers, 7 soldats et 1 étudiant. Au total, on relève à Nolay 42 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni médecin ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme dans bon nombre de villages de la Nièvre, plusieurs familles accueillent un enfant de l’Assistance publique : ils sont 71 à Nolay, « élèves de la Seine », « élèves de l’hospice », nourrissons ou jeunes domestiques né à Paris.
En 1932, un syndicat de bûcherons est créé dans la commune[14].
À l'été 1944, le Maquis Roland installe son état-major dans la commune à Courtois, lieu-dit du hameau de Chauprix, et à Prunevaux[15].
Jusqu'en 1970, une procession dédiée à Sainte Solange[16] avait lieu le lundi de Pentecôte ; les reliques étaient portées par les jeunes filles de la commune : « Sainte Solange donne époux dans l'année à celle qui vient la prier »[17].
Curé
- Jean Paillard (1690)[18].
Seigneur
- Le Roy-de-Prunevaux (1790)[19].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 347 habitants[Note 3], en diminution de 4,93 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Prunevaux bâti en 1668, dans un parc dessiné par Le Nôtre ;
- Stèle du commandant Roland Champenier[24] ;
- Église Saint-Pierre : XVIe siècle - XIXe siècle, de plan rectangulaire avec un cœur à chevet plat et trois chapelles[25] ;
- Nombreux lavoirs restaurés dans les hameaux : Nolay-bourg, Prunevaux, Martangy, Chauprix(3), Les Gobets, Rigny[26]... ;
- Jardin Lucien Tassera, derrière l'école[27] ;
- Fontaine du XIXe siècle à Chauprix[28].
Personnalités liées à la commune
- Achille Naudin, sénateur.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Présentation de Nolay
- « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
- Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 196/1.
- Le "poseur" est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
- « Le Congrès des ouvriers bûcherons du département de la Nièvre s’est tenu le dimanche 10 janvier », Le Peuple, 20 janvier 1932, sur gallica.bnf.fr.
- Maquis Roland.
- Légende de Solange, patronne du Berry.
- Procession de Sainte Solange à Nolay.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
- Georges de Soultrait, , "Armorial historique et archéologique du Nivernais", 1879, sur gallica.bnf.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Chef des "Francs-tireurs et partisans" Nièvre et Cher, Roland Champenier est mort au combat sur le front des Vosges le 14 novembre 1944 à l'âge de 20 ans.
- Description de l'église de Nolay.
- Part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.
- Lucien Tassera (1952-2017), éleveur, organisateur du festival Chauprixshow.
- Lancières sculptées en forme de dauphins.
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- René de Lespinasse, Découverte d’une villa gallo-romaine à Nolay, Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, volume 14, pages 140-142, 1891.
- Notice sur Nolais dans "Annales du Nivernais", no 56, 1988.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Nolay sur le site de l'Institut géographique national
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