Rochecolombe

Rochecolombe (Ròchacolomba en occitan) est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants sont les Rochecolombins.

Rochecolombe

Vieux village en bas et château.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes des Gorges de l'Ardèche
Maire
Mandat
Jean-Yvon Mauduit
2020-2026
Code postal 07200
Code commune 07190
Démographie
Population
municipale
216 hab. (2019 )
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 31′ 06″ nord, 4° 26′ 10″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 440 m
Superficie 21,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallon-Pont-d'Arc
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rochecolombe
Géolocalisation sur la carte : France
Rochecolombe
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Rochecolombe
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Rochecolombe

    Géographie

    Communes voisines

    Hameaux

    La commune compte plusieurs hameaux excentrés par rapport à la vallée du Vendoule où se trouve le village de Rochecolombe :

    • Sauveplantade dans la plaine de l'Auzon ;
    • Vaudanoux dans la vallée de l'Ibie ;
    • les Molières sur le plateau.

    Urbanisme

    Typologie

    Rochecolombe est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,7 %), forêts (36,8 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), cultures permanentes (10,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    • Le château de Rochecolombe, dominant le village a été construit au XIe siècle. Il est mentionné pour la première fois dans la documentation en 1170, concédé à la famille d'Ucel par les comtes de Toulouse. Le village est en fait un bourg castral , regroupement de maisons autour du château.

    Le vieux village n'était pas fortifié, mais les maisons jointives, hautes et sans ouvertures, opposaient une ligne continue de défense face à d'éventuels assaillants.

    • Au XIIIe siècle, la famille de Vogüé acquiert la seigneurie de Rochecolombe. Les Vogüé deviennent seigneurs de Rochecolombe et y résident jusqu'au XVIe siècle.
    • Le château est incendié pendant les guerres de Religion et il est resté en ruine depuis.
    • De 80 habitants au XVe siècle la population du village passe à 300 habitants depuis 1650 jusqu'à la Révolution et atteint 627 habitants en 1851 ; à partir de cette date la population abandonne peu à peu le vieux village pour des raisons de commodité. Les dernières maisons sont désertées au début du XXe siècle.
    • Jusqu'au XVe siècle, les toitures des maisons étaient recouvertes de paille de seigle, les tuiles ne sont apparues sur les maisons populaires qu'à partir du XVIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mai 1892 Antoine Auzas    
    mai 1892 1897
    (démission)
    Jean Loyrion    
    1897 octobre 1908
    (démission)
    Édouard Bouchet Réactionnaire  
    1er novembre 1908 mai 1925 Eugène Sabaton Réactionnaire Agriculteur
    mai 1925 25 mars 1940
    (décès)
    Étienne Escalier SFIO  
    31 mars 1940 août 1944 Venant Griffon   nommé par le Préfet
    août 1944 18 mai 1945 Marcel Leyris Rad. Président du comité de libération
    18 mai 1945 avril 1946
    (démission)
    Michel Delhomme   Cantonnier
    avril 1946 octobre 1947 Marcel Sabaton SE Agriculteur
    octobre 1947 mars 1952
    (démission)
    Justin Chiroussel SFIO  
    mars 1952 1980
    (démission)
    Marcel Sabaton SE Agriculteur
    1980 juin 1995 Pierre Deborne SE Agriculteur
    juin 1995 mars 2001 Émile Labrot SE Employé PTT
    mars 2001 29 mars 2014 Monique Labrot SE Employée
    29 mars 2014 23 décembre 2015
    (démission)
    Dominique Chagnol SE Guide accompagnatrice
    23 décembre 2015 février 2016 Max Tumino-Didier   Président de la délégation spéciale
    février 2016[8] en cours Jean-Yvon Mauduit SE Gérant de société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2019, la commune comptait 216 habitants[Note 3], en diminution de 5,26 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    305318321403436511545592627
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    601601586576587575538537536
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    502502417348346337278241191
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    189178139167131170212214229
    2015 2019 - - - - - - -
    211216-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Environnement

    • La moitié sud de la commune de Rochecolombe fait partie de l'Ensemble Septentrional des Plateaux Calcaires du Bas-Vivarais, classé ZNIEFF de type II, n°.0718[14].
    • L'est du hameau de Vaudanou fait partie de la ZNIEFF de type I, Vallée de l’Ibie, n°.7180001[15].

    Vues panoramiques

    Vue générale de Rochecolombe.
    Vue des ruines du château et du vieux village.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Yvon Mauduit, nouveau maire sur ledauphine.com (consulté le 15 février 2016)
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Notice no PA00116755, base Mérimée, ministère français de la Culture
    14. « ENSEMBLE SEPTENTRIONAL DES PLATEAUX CALCAIRES DU BAS-VIVARAIS », DIREN Rhône-Alpes
    15. « Vallée de l’Ibie », DIREN Rhône-Alpes

    Annexes

    Liens externes

    Voir aussi

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