Rochefort-sur-Brévon

Rochefort-sur-Brévon est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Le gentilé est Rochefortien.

Pour les articles homonymes, voir Rochefort et Brévon (homonymie).

Rochefort-sur-Brévon

Mairie de Rochefort, ancien château, forge d'en haut et nouveau château au fond.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Christian Chalier
2020-2026
Code postal 21510
Code commune 21526
Démographie
Population
municipale
41 hab. (2019 )
Densité 3,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 37″ nord, 4° 42′ 11″ est
Altitude Min. 287 m
Max. 411 m
Superficie 11,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefort-sur-Brévon
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefort-sur-Brévon
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Rochefort-sur-Brévon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Rochefort-sur-Brévon

    Géographie

    À cheval sur environ km de la vallée du Brévon[1], avec ses deux versants et une partie des plateaux adjacents, la commune de Rochefort-sur-Brévon s'inscrit sur 12 km2 (1198 ha) dans la partie sud de la forêt de Châtillon, mais en dehors de la zone domaniale. C'est une commune essentiellement forestière avec une partie agricole sur le plateau nord, autour du Puiset et au-dessus du village, qui représente environ un quart de la surface totale. En fond de vallée, les méandres de la rivière irriguent des prairies à pâturages, en aval se trouve le point bas de la commune à 286 m. Le point culminant se trouve à 411 m en lisière de forêt, qui est aussi la limite de commune, au nord du Puiset au lieu-dit des Champs-de-la-Grange vers la combe du Puiset. Le territoire est traversé par deux routes départementales qui ne font qu'une le long du Brévon, la D.16 qui joint Châtillon-sur-Seine à Aignay-le-Duc en passant par la forêt (variante de la D.971 qui passe par Saint-Marc-sur-Seine) et la D.29 qui joint la D.971 (au niveau d'Aisey-sur-Seine) à Recey-sur-Ource.

    Hameaux, écarts, lieux-dits

    • Hameau détaché du village : Le Puiset.
    • Habitat ou bâti écarté : moulin de la Fenderie, le Chenil.
    • Lieux-dits d'intérêt local : combe Vellerot, la Roche-Chambain, Vaulordon.

    Communes limitrophes

    Le village en rive droite du Brévon.

    Hydrographie

    Le Brévon passe de 312 m à 286 m de l'amont à l'aval de la commune pour un cours d'environ km, soit une pente inférieure à % qui produit des méandres, des zones marécageuses et des retenues d'eau plus ou moins aménagées par l'homme pour alimenter les forges et les moulins. Le Brévon est ici aux deux tiers de son parcours, à l'entrée du pittoresque val de la Chouette qui le conduit jusqu'à sa confluence avec la Seine près de Vaurois (commune de Brémur-et-Vaurois). Il n'y a pratiquement pas d'autres cours d'eau sur le finage, le sous-sol karstique drainant les pluies en sous-sol qui ressortent en exsurgences (nommées localement douix) dans les vallées. Un court ruisseau d'environ 700 m (qui n'est pas référencé par le SANDRE) est alimenté par deux sources sises près du Puiset, il descend vers le Brévon par la combe Vellerot où une digue retient un petit étang. Une source au fond de la combe Volordon ne débite pas assez pour aboutir à la rivière.

    Urbanisme

    Typologie

    Rochefort-sur-Brévon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,3 %), terres arables (19,6 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Préhistoire et antiquité

    Quelques éléments modestes mégalithiques attestent d'une occupation préhistorique. Des constructions plus récentes sont datées de la période gallo-romaine.

    Moyen Âge

    Rochefort dépend de Mauvilly avant de devenir une petite baronnie. L’existence d’un château primitif appartenant au sire du Puiset, situé à l’est du château actuel, sur un petit éperon rocheux dominant l'église et l'étang, est attestée dès 1235.

    Époque moderne

    Un incendie détruit le Château vers 1730, ne laissant que le colombier[9]. Vers 1820 la maison du prieur du val des Choues est démontée pierre à pierre et rebâtie à son emplacement.

    En 1888, le comte de Broissia fait construire sur une arête rocheuse voisine une vaste demeure puis en 1896 des écuries, un jardin en terrasse, une orangerie et un parc[10].

    Avant le décret no 2003-736 du , la commune s'appelait Rochefort.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à 12 billettes d'or 5,4 et 3; au chef d'argent, chargé d'un lion léopardé de gueules.
    Détails
    Non officiel : emprunt aux comtes de Rochefort.

    Politique et administration

    Mairie de Rochefort-sur-Brévon.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001   Christian Houiste    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Rochefort-sur-Brévon appartient :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2019, la commune comptait 41 habitants[Note 2], en diminution de 8,89 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    226237241284300268262272252
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    268185186175188210179181150
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    137145143141127961068468
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    485550656045444541
    2019 - - - - - - - -
    41--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2016, la commune compte 3 monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[15], 18 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[16], 1 élément classé à l'inventaire des objets historiques[17] et 28 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[18].

    • Les forges de la première moitié du XVIIe siècle : la forge du Bas dans le parc du château, restaurée, et la forge du Haut, en mauvais état. Ces deux forges ont cessé de fonctionner en 1839, la concurrence des forges à l'anglaise de plus grande capacité leur étant fatale[22].  Classé MH (1994)[23].
    • La chapelle Saint-Maur dans le hameau du Puiset, du début XVIe siècle (IGPC 1989[24]). Elle reçoit des expositions d'artistes.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0050600) ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. René Paris 1986, p. 55.
    10. René Paris 1986, p. 56.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. « Liste des monuments historiques de la commune de Rochefort-sur-Brévon », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Liste des lieux et monuments de la commune de Rochefort-sur-Brévon à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Rochefort-sur-Brévon », base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. « Liste des objets de la commune de Rochefort-sur-Brévon à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. Notice no PA21000022, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Notice no PA00112608, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Notice no IA00054237, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Les forges de Rochefort sur Brevon..., sur www.christaldesaintmarc.com, 17 janvier 2010 (consulté le 7 octobre 2014).
    23. Notice no PA00132542, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Notice no IA00054248, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Notice no IM21005459, base Palissy, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,

    Voir aussi

    Liens externes

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