Aisey-sur-Seine
Aisey-sur-Seine est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Aisey-sur-Seine | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Gérard Eme 2020-2026 |
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Code postal | 21400 | ||||
Code commune | 21006 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aiseyens | ||||
Population municipale |
172 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 45′ 04″ nord, 4° 34′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 251 m Max. 379 m |
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Superficie | 12,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Aisey-sur-Seine s'étend sur 12,7 km2 entre 251 et 379 mètre d'altitude à 5 km au sud-est de Chamesson, plus grande ville proche.
Communes limitrophes
Chamesson | Nod-sur-Seine | |||
Coulmier-le-Sec | N | Brémur-et-Vaurois | ||
O Aisey-sur-Seine E | ||||
S | ||||
Chemin-d'Aisey | Semond |
Urbanisme
Typologie
Aisey-sur-Seine est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65 %), terres arables (22,1 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Voies de communication et transports
Aisey-sur-Seine est traversée par la route départementale 971 reliant Troyes à Dijon.
Toponymie
Anciennement Aisey-le-Duc.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Aiseium entre 1133 et 1145[8], Aiseum en l'an 1145[9], Aisi en 1147.
Ce toponyme dériverait de l'anthroponyme gallo-romain Asius[8].
Aisey doit son nom aux ducs de Bourgogne, qui y possédaient un château fort et à sa position sur la Seine[10].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La fouille d'un tumulus atteste de l'occupation du site dès la période celtique et la découverte d'un sarcophage renfermant des monnaies des IIe et IIIe siècles en démontre la continuité.
Moyen Âge
La seigneurie d'Aisey qui appartient au bailliage de la montagne revient aux ducs de Bourgogne et Hughes IV, qui réside alors au château de Villaines-en-Duesmois, octroie une charte communale aux habitants en 1237[11]. Aisey-sur-Seine est le siège d'une seigneurie avec château ducal fortifié en 1359[12]. Il en reste une maison forte avec un parc à gibier bien conservé[13]. Le bourg est alors entouré de murailles percées de trois portes.
Époque moderne
Ces murailles et le château sont détruits au XVIIIe siècle au profit d'un nouveau manoir, le château de Tavanne, construit sur la rive droite de la Seine en face du village[14].
À la fin du XIXe siècle, le village est desservi par la ligne de chemin de fer à voie métrique Dijon - Châtillon-sur-Seine exploitée par les Chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or qui le relie à Châtillon-sur-Seine, Dijon et Baigneux-les-Juifs de 1891 à 1933.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 172 habitants[Note 3], en diminution de 7,03 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Un moulin à eau.
- Deux ponts sur la Seine.
- L'église Saint-Genest construite à l'emplacement de l'ancienne église fondée par l'abbaye de Flavigny et rasée en janvier 1878[19].
- Le château de Tavannes[20] Inscrit MH (1988)[21].
- Le lavoir.
Le moulin. Le pont des Troubles. L’église. Le château de Tavannes. .Le lavoir.
- Vestiges du château fort des ducs de Bourgogne construit probablement au XIIe siècle et démantelé vers 1700[22]. Seule la base de la tour Nord-Est est encore visible[23] ;
- À la sortie ouest en direction de Coulmier-le-Sec sur la D 29, le château du Bon Espoir (privé) et son abreuvoir monumental en bordure de route.
Le chateau du Bon Espoir.
Héraldique
Blason | Écartelé : au 1er de gueules à l'étai alésé et à la vergette alésée brochante, le tout d'or, au 2e d'azur à trois fleurs de lis d'or, au bâton de gueules péri en bande, au 3e d'azur au lion d'or, au 4e d'or à l'arbre de sinople et au chef de gueules chargé d'une étoile d'or accostée de deux besants du même[24] |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
- François Vignier, Annales de Bourgogne, t. XXXI (no 123), (lire en ligne [PDF]), « Châteaux ducaux du bailliage de la montagne au XIVe siècle »
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Aisey-sur-Seine sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Réfrénces
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 497 - (id).
- Dans les archives de Notre-Dame de Châtillon.
- Jean H. Prat - Si la Seine m'était contée: l'homme et la rivière, la Seine et la France - (id).
- René Paris 1987, p. 59.
- François Vignier 1959.
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, éditions Picard, (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 71.
- René Paris 1987, p. 60.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no IA00096225, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Tavannes », notice no PA00112052, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fiche Mérinée
- Château des ducs de Bourgogne
- Notice no IA00096226, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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