Brémur-et-Vaurois
Brémur-et-Vaurois est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Brémur-et-Vaurois | |||||
Pont sur la Seine à Vaurois. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Gérard Malnoury 2020-2026 |
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Code postal | 21400 | ||||
Code commune | 21104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brévien | ||||
Population municipale |
44 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 4,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 44′ 03″ nord, 4° 36′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 388 m |
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Superficie | 9,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Centré sur la colline qui forme un promontoire à la confluence du Brévon et de la Seine, le territoire de Brémur-et-Vaurois (9,3 km2) comprend également à l'ouest la rive gauche du fleuve avec son versant accédant au plateau du Duesmois, à l'est la colline délimitée par le Brévon et le ruisseau du Noin, et au sud la colline qui domine la rive droite de la Seine et dont le sommet est le point culminant de la commune à 388 m (près du pylone sur le chemin d'Origny). Avec un relief assez marqué, le village est installé au nord-ouest du territoire sur la Seine, Brémur en rive droite et Vaurois en rive gauche, en amont de la confluence avec le Brévon dont le cours marque la limite de commune au nord. Le point le plus bas se trouve logiquement sur le point aval du tronçon de la Seine à 255 m. L'ancienne route nationale Troyes-Dijon par Châtillon-sur-Seine devenue D971 passe à l'écart de l'agglomération dans le versant en rive gauche, offrant au voyageur une belle vue sur le village et le château.
Hameaux, écarts, lieux-dits
La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameau rattaché.
- Le village de Brémur-et-Vaurois comprend le quartier de la Citadelle.
- Habitat ou bâti écarté : la Tuilerie.
- Lieux-dits d'intérêt local : côte de Semond, chemin d'Origny, val de la Chouette[1], combe Bernard.
Communes limitrophes
Aisey-sur-Seine | Nod-sur-Seine | Busseaut | ||
Chemin-d'Aisey | N | |||
O Brémur-et-Vaurois E | ||||
S | ||||
Semond | Saint-Marc-sur-Seine | Origny |
Hydrographie
Avec une pente de 2 m au kilomètre, la Seine[2] décrit ici de nombreux méandres, le fleuve qui deviendra majestueux plus loin n'est qu'ici qu'une petite rivière qui musarde dans les prairies. Elle reçoit en rive droite le Brévon[3] qui débouche du val de la Chouette, nom du moulin installé au bout d'une retenue d'eau sur le Brévon et qui est devenu une pisciculture. Les petits bassins qui existent en aval du moulin reçoivent l'eau du Ruisseau de Noin qui suit le fond de la combe Bernard après avoir sourcé sur la limite sud de commune. Malgré le renfort de la fontaine Saint-Martin à mi-parcours, ce ruisseau est souvent à sec en saison. Au sud-ouest, la limite de commune suit sur 500 m un ruisseau intermittent qui vient de la ferme de l'Aigremont (sur la commune de Saint-Marc-sur-Seine) et se termine dans la Seine.
Urbanisme
Typologie
Brémur-et-Vaurois est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,2 %), terres arables (17,7 %), prairies (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Attestée sous la forme Brevis murus en 1100.
Histoire
Antiquité
Si la tradition situe sur Brémur un castrum romain et sur Vaurois des tumulus, les fouilles n'ont fourni jusqu'ici que quelques vestiges de l'Âge du Fer.
- Vaurois à gauche, château de Rocheprise et Brémur à droite, au-dessus le quartier de la Citadelle avec le manoir. Les arbres devant cachent la vallée de la Seine.
Moyen Âge
La division féodale du lieu est complexe, Brémur, Vaurois et Rocheprise formant trois seigneuries bien distinctes. Ainsi les habitants de Brémur sont affranchis dès 1237 par Hugues IV de Bourgogne alors que ceux de Vaurois doivent attendre une charte de Philippe le Bon de 1425.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 44 habitants[Note 3], en diminution de 27,87 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
La commune est beaucoup orientée vers la sylviculture, de grandes forêts dans le prolongement sud de la forêt domaniale de Châtillon couvrent les sommets sur plus de la moitié du finage. Les fonds de vallées et de combes abritent les prairies, et un peu d'agriculture occupe quelques versants.
Culture locale et patrimoine
Lieux, monuments et pôles d'intérêt
- Château de Rocheprise (XIIe – XIXe siècle)[17] Classé MH (1975)[18], privé.
- Vestiges d'un château-fort sur la butte de la Citadelle.
- Pont en pierre fin XVIIIe siècle sur la Seine, avec deux arches séparées par une pile à becs.
- Château de Roche-Prise.
- Manoir de La Citadelle.
- Pont XVIIIe siècle sur la Seine.
- Mairie-école construite au milieu du XIXe siècle sur les plans de l'architecte châtillonnais Simon Tridon.
- Lavoir-fontaine du même architecte.
- L'église Saint-Côme-Saint-Damien et Saint-Florentin est rebâtie en 1829 aussi par Simon Tridon sur l'étroite plateforme qui accueillait la précédente. De plan rectangulaire (dit plan "allongé"[19]) avec un clocher carré à toit pavillonnaire disposé au-dessus de la façade, elle abrite une statuaire de grande qualité classée aux monuments historiques : un saint Thibault en pierre du XVe siècle, deux statues du XVIIe siècle en bois polychrome des saints patrons et une Assomption de la Vierge en pierre du XVIIIe. À voir également saint Michel terrassant le dragon, pierre polychrome du XVIe siècle, sainte Anne et une Vierge à l'enfant[20].
- Le Sentier de grande randonnée 2 (Le Havre-Dijon) traverse la commune et monte jusqu'à la Citadelle par la rue de l'Église avant de suivre le fond de la sauvage combe Bernard.
- Église Saint-Côme-Saint-Damien et Saint-Florentin.
- Accès par la rue de l'Église.
- Façade orientée au sud.
- "EDIFIEE SOUS LES AUSPICES DE MM J.n F.ois DELONCHAMP. MAIRE P.er GRAPIN. DESSERVANT. ET PAR LES SOINS DE M. SIMON TRIDON ARCHITECTE LE 30 MAI 1829.".
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé ; au premier et au quatrième d'azur aux trois tours d'or ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, au chef aussi d'or chargé d'un heaume de sable; au deuxième et au troisième toujours d'or à la rose de gueules, pointée, tigée et feuillée de sinople. |
Pour approfondir
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Brémur-et-Vaurois sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- bien que situé en rive gauche du Brévon qui marque la limite de commune, le moulin de la Chouette est sur la commune d'Aisey-sur-Seine.
- Sandre, « Fiche cours d'eau (----0010) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau (F0050600) ».
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- René Paris 1987, p. 64.
- « Brémur-et-Vaurois : le maire Lionel Moreau chute mortellement dans l’église » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Le Château de Rocheprise
- Notice no PA00112159, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00096259, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- René Paris 1987, p. 65.
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