Semond
Semond est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Semond | |||||
Église de l'Immaculée-Conception. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Florence Bouchard 2020-2026 |
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Code postal | 21450 | ||||
Code commune | 21602 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
26 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 4,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 09″ nord, 4° 35′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 285 m Max. 404 m |
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Superficie | 5,97 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Sur le plateau du Duesmois qui s'étale au sud de Châtillon-sur-Seine, creusé d'un sillon sud-nord où s'écoule la Seine ici proche de sa source, Semond occupe sur 6 km2 les hauteurs en rive gauche avec une partie du versant au-dessus du fleuve, mais la limite communale à l'est s'arrête à 285 m en son point le plus bas, une vingtaine de mètres au-dessus du fleuve. Des carrières de pierre du Châtillonnais sont exploitées dans les vallonnements entre versant et plateau, zone ou se mêlent bois et pâturages et où se trouve le village au bord de la pente. Le reste du territoire se partage entre agriculture et sylviculture, les deux vocations du plateau du Duesmois, les champs au centre du territoire à proximité du village, et la forêt à l'ouest sur les points les plus hauts. Le point culminant du finage est à 404 m dans le bois de la Plaine, à proximité de la Croix Percée, et deux autres collines atteignent 401 m et 397 m.
Accès
Deux routes en côtes gravissent le versant entre la vallée de la Seine et le village de Semond, une au sud depuis Chenecières par de pittoresques lacets qui offre de beaux aperçus sur la haute vallée, et au nord la D 101 (qui joint la vallée de l'Ignon, à l'est, à l'ouest du département en direction d'Ancy-le-Franc dans l'Yonne) avec un beau point de vue sur le château et le village de Brémur-et-Vaurois. Celle-ci traverse tout le finage au-delà du village pour rejoindre la commune voisine de Villaines-en-Duesmois. Vers le nord et vers le sud, on ne trouve que des chemins forestiers ou de service agricole qui ne rejoignent pas les villages voisins.
Hameaux, écarts, lieux-dits
La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameaux rattachés ni d'habitations isolées.
- Lieux-dits d'intérêt local : combe du Fou, la Comotte, la Combe, chemin de la Fontaine, bois : de Semond, la Réserve, sur les Hautures, la Plaine, Ru aux Cerfs.
Urbanisme
Typologie
Semond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), terres arables (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), prairies (4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Communes limitrophes
Aisey-sur-Seine | Brémur-et-Vaurois | |||
Chemin-d'Aisey Villaines-en-Duesmois |
N | |||
O Semond E | ||||
S | ||||
Magny-Lambert | Saint-Marc-sur-Seine |
Hydrographie
Le territoire de Semond n'a pas de cours d'eau comme c'est le cas en beaucoup d'endroits du plateau du Duesmois, partie ouest du plateau de Langres. les sols karstiques conduisent les eaux de pluie sous la surface vers les versants et les fonds de vallées, c'est le cas à Semond dans le versant qui domine la Seine ; mais les deux sources étant captées pour les besoins domestiques, elles ne créent pas de cours-d'eau.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
D'importants vestiges néolithiques ont été relevés sur le territoire de la commune ainsi que des armes de l'âge du bronze. Des monnaies gallo-romaines et quelques éléments architecturaux témoignent de la pérennité de l'occupation des lieux. En 457 les Vandales occupent Semond et leur roi Chrocus y fait exécuter saint Florentin de Brémur et deux autres martyrs[8].
Moyen Âge
En 1146, une métairie est donnée par le seigneur de Brémur à l'abbaye de Molesme qui la rétrocède ensuite à celle de Quincy. Construite au XIIIe siècle et restaurée en 1820, l'ancienne chapelle de ce prieuré constitue toujours l'actuelle église paroissiale.
Époque moderne
Jusqu'en 1789, année où il accède au rang de commune, Semond n'est qu'un hameau de Saint-Marc-sur-Seine[9].
Politique et administration
Semond appartient :
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 26 habitants[Note 2], en diminution de 16,13 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux, monuments et pôles d'intérêt
En 2016, la commune compte 1 monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[14], 11 monuments ou édifices répertoriés à l'Inventaire général du patrimoine culturel[15] et 8 objets répertoriés à l'IGPC[16].
- Plusieurs croix monumentales dont une du XIVe siècle dite Croix Percée Inscrit MH (1925)[17] et IGPC (1990)[18], et celle du cimetière (XIXe siècle) répertoriée IGPC (1990)[19].
- La Croix Percée de Semond, face ouest.
- Arrière de la croix côté est.
- Information à l'entrée du sentier.
- L'église romane de l'Immaculée-Conception construite au XIIIe siècle, ancienne chapelle d'une dépendance du prieuré de Quincy[20] (répertorié IGPC 1990)[21] renferme un mobilier classé IGPC (1993)[22].
- Deux lavoirs, dont celui de la source captée au sud du village qui est répertorié à l'IGPC (1990)[23]
- Ancienne mairie-école avec une élégante façade percée d'une porte et de deux fenêtres en plein cintre (IGPC 1990)[24].
- Lavoir dans le village.
- L'église côté chemin de la Fontaine.
- Façade au sud-est.
- Côté sud-ouest.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Les saints Florentin, Hilaire ou Hilier et Aphrodise, martyrs près de Brémur
- René Paris 1986, p. 86.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Liste des monuments historiques de la commune de Semond », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des lieux et monuments de la commune de Semond à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets de la commune de Semond à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00112665, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063810, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063809, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Selon Courtépée.
- Notice no IA00063802, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM21002069, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063806, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063803, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,
Liens externes
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