Chamesson

Chamesson est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chamesson

Le village au printemps.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
François Riotte
2020-2026
Code postal 21400
Code commune 21134
Démographie
Gentilé Chamessonnais
Population
municipale
242 hab. (2019 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 28″ nord, 4° 32′ 38″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 348 m
Superficie 15,76 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chamesson
Géolocalisation sur la carte : France
Chamesson
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Chamesson
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chamesson
Liens
Site web http://chamesson.free.fr

    Géographie

    Village de 302 habitants situé au nord de la Bourgogne à km au sud de Châtillon sur Seine et à 73 km de Dijon (RD 971). Il fait partie du département de la Côte-d’Or (21) et du Pays Châtillonnais. Chamesson est dans le périmètre du Parc national de forêt en bordure ouest.

    Accès

    La commune est traversée par la route départementale 971 reliant Troyes à Dijon.

    Hydrographie

    Chamesson est situé dans la vallée de la Haute Seine, le fleuve est ici à 45 km de sa source. Il forme une île au centre du village, les versants de la vallée qu'il a creusé laissent poindre des sources alimentées par les eaux karstiques du vaste plateau du Duesmois.

    Communes limitrophes

    Accès et transports

    La route départementale 971 (ex RN 71) traverse Chamesson et permet de rejoindre Châtillon-sur-Seine distante de km vers le nord, et Dijon à 73 km vers le sud. La route départementale 980 toute proche permet de rejoindre Montbard distante de 25 km via la jonction D 21D entre Chamesson et ce tronçon. L'accès à la commune par l'autoroute est possible via l'autoroute A5 depuis la sortie  22 Bar-sur-Seine, Brienne-le-Château à 55 km au nord, ainsi que via l'autoroute A6 depuis la sortie  23 Bierre-lès-Semur, Semur-en-Auxois à 50 km au sud.

    Chamesson ne possède pas de gare ferroviaire, la plus proche pour les voyageurs est celle de Montbard, desservie par le TGV et le TER Bourgogne.

    Urbanisme

    Typologie

    Chamesson est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,9 %), terres arables (32,7 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de Chamesson apparaît la première fois vers 1150 dans le cartulaire de Fontenay. Puis Chamessum, Chanmesson et enfin Chamesson, mais surtout Chameçon vers 1700. En l' An 12 de la République Française le village sera également nommé Chemeçon-sur-Seine. L'usage de Chamesson ne se fera que vers 1815[8].

    Histoire

    Antiquité

    Des tumulus témoignent de la présence des celtes dans ce territoire, le long de la Seine. Deux tumulus furent fouillés en 1882 par la Société archéologique de Châtillon-sur-Seine. Ils mirent au jour des bracelets en bronze massif, des vases de poterie brune spécifique à la Gaule, une épée caractéristique de l’âge du fer, une coupe de bronze ainsi qu’une croix en bois d’if. Notre sous-sol est très riche de vestiges gallo-romains.

    À quelques kilomètres de Chamesson, sur le mont Lassois, près du village de Vix, fut découvert un tumulus intact daté d’environ 500 ans av. J.-C. dans lequel reposait une princesse, dite la Dame de Vix, morte à l’âge de 33 ou 35 ans, parée d’un diadème d’or d’origine gréco-sythique pesant 480 g. La tombe contenait aussi l’un des plus beaux vases grecs de l’Antiquité : en bronze, haut de 1,65 m, il pèse 209 kg. Il s’agit du vase de Vix exposé au nouveau musée archéologique de Châtillon-sur-Seine de 2 000 m2 ouvert en juillet 2009 dans les bâtiments conventuels de l’abbaye Notre-Dame de Châtillon-sur-Seine fondée à l’initiative de saint Bernard.

    Le visiteur plonge dans l’histoire d’une région et peut y découvrir des vestiges des civilisations celtique, gallo-romaine et médiévale. La richesse de la sépulture et l’origine du vase témoignent de l’activité commerciale importante qui s’est développée au VIe siècle av. J.-C. entre Grecs et Celtes.

    Moyen Âge

    Les premiers écrits mentionnant Chamesson datent du XIIe siècle. À cette époque, deux fiefs des ducs de Bourgogne coexistaient, celui de Chamesson et celui d’Esporves. Il subsiste le moulin d’Esporves en amont du village au pont dit de la Tréfilerie. Les seigneurs de Chamesson fondèrent au XIIIe siècle le couvent des Cordeliers à Châtillon-sur-Seine.

    Époque moderne

    En 1560, une forge et un fourneau sont construits à Chamesson. Se succédèrent les familles Mesgrigny, Bruslart, Vichy, Leboeuf et Daguin qui hérite de Chamesson au XVIIIe siècle. Les archives de la famille de Vichy[9] sont consultables sur internet et donnent divers dossiers sur la vie de Chamesson au XVIIIe siècle. Nicolas Bruslart affranchit la commune de Chamesson en 1682. Jusqu’à cette époque, les liens entre le seigneur et ses serfs étaient régis comme suit :

    « Nous reconnaissons à notre gracieux seigneur le ban et la convocation, la haute forêt, l’oiseau dans l’air, le poisson dans l’eau qui coule, la bête au buisson aussi loin que notre gracieux seigneur ou le serviteur de sa grâce pourra la forcer. Pour ce, notre gracieux seigneur prendra sous son appui et sa protection la veuve et l’orphelin comme aussi l’homme du pays. »

    Il s’agit de l’affranchissement de la « main morte », état des serfs qui étaient privés de la faculté de disposer de leurs biens par testament. Il fallait s’en libérer en payant un droit. Nicolas Bruslart était un homme d’un rare mérite. Nommé premier Président du Parlement de Bourgogne, en 1657, à l’âge de 33 ans, il montra dans les affaires une pénétration et une fermeté qui le placent au rang des plus grands magistrats.

    Le pont sur la Seine est construit au XVIIIe siècle. L’usine d’Esporves qui comprend un fourneau et une forge fut convertie en tréfilerie vers 1842, puis en tréfilerie-pointerie vers 1860. De 1856 jusqu’en 1886, la population avoisine les 640 habitants. En 1896, 655 habitants, 20 commerçants et artisans, une épicerie, un buraliste, un boucher, deux marchands de fromages, trois auberges, un brasseur, un serrurier-mécanicien, quatre carriers, un meunier, deux maçons, deux charrons, un horloger.

    Époque contemporaine

    1913, 519 habitants, 1923 411 habitants

    En janvier 1910, dans la nuit 19 au 20 janvier, l’inondation du siècle. Le pont infranchissable. Victor Boscheron se signale en sauvant à la nage les chevaux désemparés emportés par le courant. L’eau est aux grilles du château, les habitations riveraines sont inondées, les rez-de-chaussées sont envahis. La communication entre les deux rives est rétablie le 21 janvier à 3 h du matin. Un tramway passait à Chamesson. Il s’agissait d’un réseau de chemin de fer à voie étroite, dit d’intérêt local, peu coûteux à construire car il suivait les routes et ne nécessitait aucun ouvrage d’art important ; la ligne Châtillon-Dijon en 1924 était desservie par deux allers et retours journaliers. Le trajet était de 107 km et durait 7 heures. Ce train à vapeur prit fin en 1933 avec l’essor de l’automobile. Vers 1830, l’ancien château est détruit pour être remplacé par la bâtisse actuelle propriété de la famille Daguin cédée en 1923 à un marchand de biens, puis à Charles Béranger un boucher parisien puis à la famille Richard actuelle propriétaire.

    La guerre de 1914-1918
    Monument aux morts

    Au cours de la Première Guerre mondiale, Chamesson eut 115 mobilisés pour 519 habitants et 135 électeurs tous de sexe masculin à l’époque. Il y eut 17 morts. Le monument aux morts près de la mairie fut inauguré en 1921. Fernand Daguin a été maire de 1884 à 1921. Il a fait ériger une croix sur ses terres, au-dessus du château. La procession de la fête Dieu partait de l’église jusqu’à la croix. Il a légué sa collection d’oiseaux tués dans la région à la ville de Châtillon-sur-Seine qui sont exposés au Musée de Châtillon-sur-Seine. Il a aussi légué à la commune de très beaux tableaux.

    La guerre de 1940-1945

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Chamesson eut 5 morts dont un aviateur anglo-saxon abattu lors du bombardement de la gare de Châtillon alors qu’il faisait son alignement au-dessus de Chamesson. Il est enterré au cimetière de Chamesson et honoré chaque année par les habitants lors des commémorations du 11 novembre et du 8 mai. La fondation de la famille Halff alloue une récompense chaque année au meilleur élève de CM2 de la commune.

    Depuis 2000, Chamesson a un blason que nous devons à Bernard Cormier et Michel Diey, il a été réalisé en tenant compte de l’histoire et de la vie économique du village. En langage héraldique, il se lit comme suit : « De vair plein, qui est Vichy-Chambord, au chef de gueules à deux pics de carriers d’or, accosté de deux clous d’argent ». En 2002, Benoît Geneletti, jeune artiste chamessonnais, a réalisé deux blasons en marqueterie, exposés à la mairie et dans la salle polyvalente Pré du Roy[10].

    Politique et administration

    Blason du village sur la mairie de Chamesson
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 En cours François Riotte   Ouvrier
    mars 2008 mars 2014 Jean-Claude Stutz    
    mars 1995 mars 2008 Geneviève Lechenet    
    mars 1992 mars 1995 Aleth Chéreau    
    mars 1977 mars 1992 Albert Vautrelle    
    mars 1965 mars 1977 Marcel Navarre    
    mars 1953 mars 1965 Jean Tridon    
    mars 1947 mars 1953 Maurice Ponsignon    
    mars 1944 mars 1947 Pierre Richard    
    mars 1924 mars 1944 Edmond Tridon    
    mars 1922 mars 1924 Lucien Choublanc    
    1894 mai 1921 Fernand Daguin   Avocat à Paris, Chevalier de la Légion d'Honneur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2019, la commune comptait 242 habitants[Note 3], en diminution de 16,55 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    327271310269326365371453419
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    642662638619605637655571527
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    515512519421421393393280394
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    467446341305331325296288290
    2018 2019 - - - - - - -
    248242-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Carrière de Chamesson.

    Sur l’ensemble du Pays Châtillonnais depuis la fin du XXe siècle, la tendance est à la baisse de population. Chamesson fin du XIXe siècle plus de 600 habitants, 1920 plus de 400 habitants, 248 habitants en 2018.

    L’activité économique :

    • une scierie de pierre, Société nouvelle Hansez France ;
    • deux exploitations d’extraction de pierre ;
    • une entreprise de travaux publics, JLB ;
    • une fabrique de meubles avec hall de vente ;
    • une entreprise d’usinage de précision ;
    • une agence postale ;
    • une boulangerie épicerie, produit régionaux, bar et restauration rapide dont les murs appartiennent à la commune ;
    • quatre exploitations agricoles dont une grosse exploitation céréalière et une exploitation laitière bio.

    La commune fait partie d’un RPI, regroupement pédagogique intercommunal, de trois classes primaires, 70 élèves. L’école maternelle est à Chamesson par ailleurs porteur d’un projet de pôle scolaire. La commune dispose d’une salle polyvalente de 200 places mettant à disposition une cuisine complète, d’un centre de loisirs sans hébergement pour l’animation des 6-12 ans les mercredis et périodes de vacances et d’une bibliothèque.

    La commune fait partie du périmètre du 11e Parc national en France, un atout supplémentaire favorable à son développement

    Centres d’intérêt

    Un Pays d’eau, de terre, de forêt et de pierre. La promenade, les paysages, les sites remarquables, les monuments, la pêche, la chasse, le bois, le jardin, les champignons. Le village est séparé en deux par la RD 971.

    À l’ouest en direction de la forêt domaniale et du cimetière, en cours de réhabilitation, un circuit de promenade le long de l’ancienne voie romaine, entre Nod sur Seine et Buncey, qui traverse la forêt domaniale.

    À l’est, le cœur du village de part et d’autre des berges de la Seine. La mairie, l’église et le château au-delà du pont sur la Seine dit « pont Sully » très caractéristique de l’époque. À proximité l’île offre aux habitants et aux visiteurs un lieu ombragé de détente très apprécié. Tout autour un ensemble de maisons caractéristiques du pays très bien conservées.

    Le village, en cuvette, dispose de caniveaux pavés que nous nous attachons à entretenir afin de garder leur caractère patrimonial. Cinq calvaires participent à cet ensemble.

    Trois ouvrages hydrauliques subsistent, l’ancienne « Pointerie » au nord maintient une production d’électricité avec une installation très ancienne.

    Au centre, le Moulin, ancienne fabrique de jouets en bois, de 1920 à 1936, est aujourd’hui une habitation agréable.

    Au sud, le Moulin d’Esporves, lui aussi est devenu une habitation très coquette bénéficiant de vestiges du XVe siècle.

    Un circuit de promenade entre le pont du village et le Moulin d’Esporves, 3 600 m, traverse le site de Sainte-Anne le long du ruisseau du même nom et sous la carrière. Le lavoir du XIXe siècle réhabilité en 2003 est à découvrir. C’est la promenade dominicale des villageois, attachés à fleurir l’ensemble des espaces.

    Une volonté affichée de l’ensemble des habitants pour entretenir le patrimoine immobilier et lui garder son cachet local. Un guide édité par la Communauté de communes du Pays Châtillonnais donne les bases de couleur et d’architecture d’une rénovation harmonieuse.

    Vie associative

    • Le CDVA, comité de développement de la vie associative, développe plusieurs événements tout au cours de l’année. Michel Chéreau
    • La course aux œufs le lundi de Pâques offre aux enfants le plaisir de découvrir tout le long de la promenade de Sainte-Anne les œufs lâchés par les cloches en retour de Rome… Une âpre compétition, les meilleurs sont récompensés et tous ont droit au goûter.
    • Le rallye surprise de juin organisé par les gagnants du précédent s’attache à rassembler les habitants pour une redécouverte de notre environnement. Le déjeuner est sorti du sac avec jeux l’après-midi. Le vide -renier du 15 août rassemble sur la place plus de 40 participants. Très apprécié des vacanciers nombreux à cette époque.
    • Le 2e week-end d’octobre le salon des peintres rassemble 50 peintres qui exposent à la salle polyvalente. Peintres bourguignons et franciliens. Une sorte de jumelage avec l’association « l’Orchidée de Caillebotte » de Yerres, nous permet d’offrir une exposition de qualité qui est visitée par 700 visiteurs. Les écoles participent avec la production des élèves qui par ailleurs bénéficient de cours avec les peintres présents. Deux jours où le village voit les peintres travailler dans les rues. Les peintres extérieurs sont hébergés par les habitants. Fin novembre, le repas chamessonnais est l’occasion de rassembler le village et les nouveaux arrivants de l’année pour une soirée bien animée.
    • Les " Bouffons "organisent un loto, les puces des couturières, le karaoké, un marché de Noël, …
    • Le Club Esporva' offre à ses adhérents de s’adonner au jeu « Pyramide ».
    • Un groupe de remise en forme' s’attache par des exercices adaptés à libérer l’énergie de chacun.
    • Le club « Carrés de laine » depuis plus de 30 ans envoie des colis de vêtements et des fournitures scolaires à des correspondants africains.
    • L’ESCA football anime une équipe de foot, entraînement et compétition.
    • La Truite chamessonnaise distribue les cartes de pêche, participe aux lâchers périodiques et organise une fête début juillet sur l’île.
    • La Boule chamessonnaise organise plusieurs concours annuels.
    • Les « Z’UNS POSSIBLE » organise un parcours entre 3 ateliers dont l’un à Chamesson, peinture, dessins, assemblages, gargouilles et autres curiosités.

    La commune organise le 14 juillet, une kermesse, un repas en plein air le soir et le feu d'artifice.

    En décembre, la commune organise le repas des Aînés, plus de 70 ans, suivi d’un après-midi récréatif animé.

    Un bulletin municipal est distribué chaque début de trimestre donnant les informations municipales, la vie des associations, le coin des lecteurs, des mots croisés, l’agenda de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    En 2017, la commune ne compte pas de monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques, 12 monuments ou édifices sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[15], 1 élément classé à l'inventaire des objets historiques[16] et 49 objets répertoriés à l'I.G.P.C. [17].

    • L'église Saint-Valentin-de-Griselles a été construite en 1828 sur les plans de l'architecte châtillonnais Simon Tridon en style néo-classique, inscrite à l'I.G.P.C. 1993 [19]. Elle conserve une Piéta en pierre polychrome du XVe siècle classée Monument Historique, une sainte Anne et une Vierge en bois doré et polychromie du XVIIIe siècle[20].
    • Le 'château actuel est construit à l'emplacement d'une forteresse ruinée et détruite en 1828 dont il est fait mention dès le XIIIe siècle. C'est une propriété privée qui ne se visite pas.[21]
    • La mairie également dessinée par Simon Tridon en 1832, inscrite à l'I.G.P.C. 1993[22].
    • Chapelle funéraire dans le cimetière communal, de style néo-roman elle est la sépulture de la famille Daguin (répertoriée à l' I.G.P.C. 1993)[24].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    Vairé d'argent et d'azur, au chef de gueules chargé de deux pics d'or passés en sautoir entre deux cloux d'argent.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Rigault, Jean., Guide des Archives de la Côte-d'Or, Dijon, éditeur non identifié, , 415 p. (ISBN 2-86021-003-2 et 978-2-86021-003-4, OCLC 716084638, lire en ligne)
    9. Famille de Vichy sur Geneawiki
    10. Les Cahiers du Châtillonnais, n°203
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. « Liste des lieux et monuments de la commune de Chamesson à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Chamesson », base Palissy, ministère français de la Culture.
    17. « Liste des objets de la commune de Chamesson à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. Notice no IA00096290, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Notice no IA00096287, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. René Paris 1987, p. 69.
    21. Le château de Chamesson
    22. Notice no IA00096288, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Notice no IA00096291, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Notice no IA00096298, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
    • Chamesson : Un village de la haute vallée de la Seine au fil des siècles. Auteur : Jean Ponsignon dont la famille a largement participé à l’histoire du village. Éditée par l’Association des Amis du Châtillonnais.

    Articles connexes

    Liens externes

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