Rochetoirin

Rochetoirin est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Rochetoirin

Église et mairie de Rochetoirin en octobre 2019
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Vals du Dauphiné
Maire
Mandat
Marie-Christine Frachon
2020-2026
Code postal 38110
Code commune 38341
Démographie
Gentilé Rochetoirinois, Rochetoirinoises[1]
Population
municipale
1 090 hab. (2019 )
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 57″ nord, 5° 25′ 08″ est
Altitude Min. 302 m
Max. 487 m
Superficie 10,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Tour-du-Pin
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rochetoirin
Géolocalisation sur la carte : France
Rochetoirin
Géolocalisation sur la carte : Isère
Rochetoirin
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Rochetoirin
Liens
Site web www.rochetoirin.fr

    La commune est plus précisément située dans le nord de ce département et dans la partie occidentale de la petite agglomération de La Tour-du-Pin, laquelle se place approximativement à égale distance des agglomérations de Lyon, située au nord-ouest, de Grenoble, située au sud, et de Chambéry, située à l'est.

    Rochetoirin est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné depuis le .

    Ses habitants sont dénommés les Rochetoirinois[2].

    Géographie

    Plan de Rochetoirin et des communes limitrophes

    Situation et description

    Rochetoirin est une commune française située dans la région Auvergne-Rhône-Alpe et plus précisément dans la partie septentrionale du département de l'Isère, dans le canton de La Tour-du-Pin et la communauté de communes Les Vals du Dauphiné.

    Communes limitrophes

    Géologie

    Le territoire de Rochetoirin se situe sur les hauteurs qui dominent la vallée de la Bourbre et donc entre la plaine de Lyon et la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massifs montagneux. Ce plateau se confond en grande partie avec la micro-région du Nord-Isère, région naturelle qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et des longues vallées et plaines.

    Climat

    La région de Rochetoirin présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations importantes au printemps et moins marquées en été qu'en hiver.

    Les étés sont généralement chauds et connaissent de fréquents orages. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune de Rochetoirin est traversé dans sa partie méridionale par la Bourbre canalisée, un affluent direct en rive gauche du Rhône, d'une longueur de 72,2 km[4]. Il est également traversé dans sa partie septentrional par le ruisseau de l'Enfer qui rejoint l'étang de Cole, situé dans la commune voisine de Montcarra.

    Urbanisme

    Typologie

    Rochetoirin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,6 %), forêts (24,8 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (6,7 %), terres arables (4,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Rochetorin est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].

    Terminologie des zones sismiques[12]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Histoire

    Les parutions dans le Bulletin Municipal ont concerné les hameaux suivants :

    1997 : la Mitagnière avec Mme Marcelle Bruyère. 1998 : Reculefort avec Auguste Moine. 1999 : le Grand Bois du Mile avec Cyprien Bourgey. 2000 : Souvenirs de Résistants avec Olivier Romanello. 2001 : Vernavent avec quatre personnes qui ont préféré garder l’anonymat. 2002 : Les deux âges de Cornu. Récits relatés par M. P. Muzard

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      2001 Roger Annequin UDF-CDS Conseiller général (1994-2001)
    mars 2001 En cours Marie-Christine Frachon DVD Fonctionnaire[13]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelage

    La commune est jumelée avec la commune alsacienne d'Aspach-le-Haut.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2019, la commune comptait 1 090 habitants[Note 3], en diminution de 0,55 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    5269018951 0209309711 0061 004891
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    863890827812822790733693663
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    635621568535519442401378388
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    3613845186718639801 0571 1241 090
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Équipement et clubs Sportifs

    L'équipe de football est l'Olympique Rochetoirinois.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de l'agglomération turipinoise, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Rochetoirin (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[18].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église au début du XXe siècle.
    • Vestiges du château de Romanèche
    Un premier château est cité au XIe siècle dans le cartulaire de l'archevêché de Vienne, avec Drogon de Romanèche en 1090 ; il est ruiné au XVe siècle. Il n'en subsiste aujourd'hui plus qu'une tour, le mur de l'est et quelques pans de murs de soutènement. Des fouilles réalisées à la fin du XIXe siècle ont révélé l'existence de constructions gallo-romaines dans la partie basse, sous la tour actuelle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. http://www.habitants.fr/habitants_rochetoirin_38341.html Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 23/08/2011.
    2. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 12 mars 2020
    3. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    12. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    13. « Résultats municipales 2020 à Rochetoirin », sur lemonde.fr (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne, consulté le 20 mai 2020.
    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Isère
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.