Rouilly-Saint-Loup

Rouilly-Saint-Loup est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Rouilly-Saint-Loup

Mairie de Rouilly-Saint-Loup.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Jean-Marie Castex
2020-2026
Code postal 10800
Code commune 10329
Démographie
Gentilé Lupiruliens, Lupiruliennes
Population
municipale
513 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 48″ nord, 4° 09′ 04″ est
Superficie 11,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rouilly-Saint-Loup
Géolocalisation sur la carte : France
Rouilly-Saint-Loup
Géolocalisation sur la carte : Aube
Rouilly-Saint-Loup
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Rouilly-Saint-Loup
Liens
Site web www.rouilly-saint-loup.fr

    Géographie

    Topographie

    Rouilly dérive du gentilice Rullius[1].

    Pour différencier les écarts sont apparus les Petit-Rouilly qui donnait Rouillerot, l'adjonction de Saint-Loup marquant l'attachement à l'abbaye éponyme.

    Urbanisme

    Typologie

    Rouilly-Saint-Loup est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,8 %), forêts (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones urbanisées (6,8 %), prairies (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Des traces d'habitation gauloise furent attestées par la découverte d'une tombe qui fut découverte et détruite par la construction du pont de chemin de fer en 1853, des cercueils romains et médailles au lieu-dit Pré-Guerrier.

    Les premiers seigneurs étaient les comtes de Troyes qui firent des donations à l'abbaye de Saint-Loup pour une grange et une autre dite la Bretonnière, l'abbaye de Montier-la-Celle pour une maison et 128 arpents de terre et au chapitre de Saint-Étienne. La commanderie de Troyes avait aussi des possessions à Rouilly.

    En l'an III furent réunies plusieurs communautés en celle de Rouilly.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or, au chef ondé de sinople à la crosse d'or brochant sur le tout.


    Politique et administration

    C'est une commune qui dépendait en 1789 de l'intendance de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes, du bailliage ducal d'Aumont..

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 M. Jean-Pierre Marty[9]    
    mars 2014 En cours M. Jean-Marie Castex
    Réélu pour le mandat 2020-2026[10]
    DVG Professeur des écoles
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 513 habitants[Note 4], en diminution de 8,72 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    171478404427457407376385360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    382386370349341318336334300
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    277267273254293338309322344
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    346361379480507505526561517
    2019 - - - - - - - -
    513--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    Pierre-François Damoiseau (1834-1899) maire de Rouilly-Saint-Loup.
    • Pierre-François Damoiseau, 65 ans, ancien maire de Rouilly Saint-Loup, guillotiné par Anatole Deibler (dont c'est la première exécution en qualité d'exécuteur en chef des arrêts criminels de France), place de la Tour en la ville de Troyes, le samedi à 7 h 25, pour avoir tué son gendre Cordier et tenté d'abattre sa propre fille Hélène pour une affaire d'argent le .
    • Pierre Amandry (1912-2006), helléniste français, y est inhumé.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Henri d'Arbois de Jubainville, Recher. sur prop. foncière, 308-309.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Site officiel de la préfecture de l'Aube « Copie archivée » (version du 26 août 2009 sur l'Internet Archive)
    10. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599459
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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