Saint-Parres-aux-Tertres
Saint-Parres-aux-Tertres est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Saint-Parres-aux-Tertres | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Jack Hirtzig 2020-2026 |
Code postal | 10410 |
Code commune | 10357 |
Démographie | |
Gentilé | Patrocliens, Patrocliennes |
Population municipale |
3 167 hab. (2019 ) |
Densité | 268 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 01″ nord, 4° 07′ 07″ est |
Superficie | 11,82 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Troyes-4 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Les habitants de Saint-Parres-aux-Tertres s'appellent des Patroclien(ne)s
Géographie
Communes limitrophes
Hydrographie
La Seine, La Barse et la rivière Le Melda sont les principaux cours d'eau traversant la commune.
Hameaux
Le cadastre de 1838 cite au territoire Arzilet, Bire-Saint-Loup, Baire-Saint-Parres, Belle-Croix, Foissy, Formeaux, Jérusalem, Justice, Maison-des-Prés, Mont-des-Idoles, les moulins Aumont et à-Vent, Panais, les ponts Foissy et aux-Cochons, Saint-Loup, Tuileries et Vieilles-vignes.
Urbanisme
Typologie
Saint-Parres-aux-Tertres est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[4] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), zones urbanisées (15,1 %), forêts (9,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), prairies (3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Étymologie du lieu
Saint Patrocle (Patroclus en latin), ce qui donne en vieux-français saint Parres, donne son nom à la paroisse, comme pour Saint-Parres-lès-Vaudes.
« Aux Tertres » proviendrait du fait que la butte de Saint-Parres-aux-Tertres (où il existe une église sur des vestiges gallo-romains) aurait été un lieu d'exécution. Il se pourrait que l'appellation vienne tout simplement des tertres présents sur le site (buttes de terres ou des vestiges de tombes gauloises).
Saint Parres a été décapité ici pendant les persécutions de Valérien. Selon la légende populaire, il se serait relevé et aurait porté sa tête pour prendre la parole ce qui en faisait un saint céphalorphore.
Histoire
Saint-Parres est située à deux kilomètres de Troyes, sur le haut de la colline appelée Mont-des-Idoles, où saint Parres, noble citoyen de Troyes, souffrit le martyre, en l'an 275. C'est dans la place où il fut enterré que l'archiprêtre Eusèbe, lorsque la persécution eut cessé, fit bâtir une chapelle, devenue plus tard, une paroisse, sous le patronage de saint Patrocle. L'église actuelle fut construite vers les premières années du XVIe siècle.
Le pouvoir comtal puis royal avait une mairie au village ; le premier seigneur connu était Ithier de Flacy en 1172 et semblait le tenir autrefois du fief de Chappes.
En 1787, le village formait, avec Baire-saint-Loup, une communauté qui était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, puis à cette date, la communauté de Baire-saint-Parre lui fut rattaché.
Les 24 février, 3 mars et ,une bataille opposa les troupes napoléoniennes des maréchaux Mac Donald et Oudinot aux troupes autrichiennes du général Schwarzenberg.
Château
Cité en 1716, il était fermé de murs avec huit arpent de vergers. Une allée menait directement du logis à l'église du prieuré. Il avait deux grands bâtiments d'habitation, une tour de dix mètre de diamètre, un colombier, des écuries, une grange et des étables.
Foissy
Le Prieuré de femmes aussi appelé Foicy et en latin Fusciacus, fut fondé par Thibaut II de Champagne avant 1134. Maison bénédictine, elle était pour hommes et femmes, passait aux augustins en 1145 et dépendait de Fontevrault mais la réforme ne s'appliqua qu'après 1484 et les hommes finirent par s'en aller. En 1776, l'ancienne église et un bâtiment d'habitation furent démolis. Le nombre de professes variait de 46 en 1535 à 50 en 1697 et 20 en 1762. Les revenus du prieuré étaient de 11 000 livres en 1761[11].
Panais
L'Ancien hameau cité en 1157, Pannayum, donation de Henri le Libéral au chapitre Saint-Etienne de Troyes. Il dépendait de la Mairie royale de Chaillouet et le Conducteur français cite trois fermes en 1778 et Les Postes 16 habitants en 1905.
Baire
Les deux Baires ont dû être une unique communauté, ils sont de plus contigus et parfois confondus.
- - Saint-Loup : le comte Thibault alors comte de Troyes faisait l'abandon de toutes les coutumes qu'il avait à Baire à l'abbaye Saint-Loup de Troyes en 1070. Henri le Libéral continua les dons en 1159 puis en 1168 ; les moines avaient aussi le moulin.
- - Saint-Parre : le hameau relevait en 1553 de la Mairie royale de Chaillouet. C'était un fief qui relevait de Chappes. En 1172, Itier de Flacy avait Saint-Parre et l'eau à Baire, seigneurs qui peuvent être suivi jusqu'en 1777 avec François Janson, capitaine et seigneur de Saint-Parre.
Héraldique
Blason | Parti: au 1er d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées contre-potencées d’or, au chef d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or, au 2e de gueules au saint à mi-corps d’or tenant un livre du même chargé d’une croisette latine de gueules, au chef de sinople chargé de deux épis de blé d’or passés en sautoir. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
De 1790 à l'an IX la communauté était incluse dans le canton de Thennelières.
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 3 167 habitants[Note 3], en augmentation de 3,23 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 512 hommes pour 1 624 femmes, soit un taux de 51,79 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église Saint-Parres de Saint Parres aux Tertres, classée au titre des monuments historiques en 1942[23].
Personnalités liées à la commune
- Michel Taittinger, sous-lieutenant et fils de Pierre Taittinger,
- Charles Cuisin, peintre dont un tableau est au Musée du Louvre face à la Joconde de Leonard de Vinci, a intitulé un de ses tableaux "Soleil couchant à Saint-Parres-aux-Tertres". Ce tableau est visible au Musée de Troyes.
- Jacques Diebold, ancien footballeur et entraîneur professionnel.
- Denis Bolori, se serait tué en 1536, tombant dans un champ de la commune alors qu'il effectuait un vol avec un engin de sa conception depuis la tour de la cathédrale de Troyes.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Pouillé de l'éveché de Troyes de 1761, p37.
- Il est destitué par le régime de Vichy et remplacé par une délégation spéciale.
- Notice NERMERICK Jules par René Lemarquis, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
- Le territoire et ses communes - Saint-Parres-aux-Tertres, sur troyes-champagne-metropole.fr
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21597835
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Parres-aux-Tertres (10357) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
- « Église », notice no PA00078229, base Mérimée, ministère français de la Culture
Liens externes
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