Thennelières

Thennelières est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Thennelières

L'église Saint-Léon-II.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Bernard Roblet
2020-2026
Code postal 10410
Code commune 10375
Démographie
Gentilé Tanoclariens, Tanoclariennes
Population
municipale
332 hab. (2019 )
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 27″ nord, 4° 10′ 38″ est
Superficie 6,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thennelières
Géolocalisation sur la carte : France
Thennelières
Géolocalisation sur la carte : Aube
Thennelières
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Thennelières

    Géographie

    Toponymie

    Tanoclaria en 869 dans un cartulaire de Charles le Chauve qui reconnaissait l'abbaye de Montiéramey. La commune se serait appelée Paillot avant la Révolution française et aurait conservé, par la suite, le nom révolutionnaire de Thennelières[1].

    Sur le cadastre de 1832 : Bréchigny, ferme de l'Étang, Étang-neuf, Grand-étang, Flacey, la Folie, la Justice, le Terte, le Moulin-à-Vent, Sainte-Catherine.

    Urbanisme

    Typologie

    Thennelières est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Une enceinte circulaire, une autre quadrangulaire montrent une habitation dès l'âge du fer et du bronze final.

    En 1789, la commune était encore de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la mairie royale de Chaillouet. Il y avait déjà un château fort en 1338, qui existait comme maison forte fermée de fossés, basse-cour, bois et jardin, garenne, pressoir en 1540. Ce sont les habitants qui y devaient la garde en 1635 et il est encore cité en 1767.

    Pendant la campagne de France (1814), un combat d'arrière-garde opposa les troupes de la 2e division de tirailleurs de la Jeune Garde du général Henri Rottembourg aux troupes de l'armée de Bohême du général Andreï Ivanovitch Gortchakov le .

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d’azur à la barre d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre potencées d’or, accompagnée, à dextre d’un clocher aussi d’argent mouvant et à senestre d’un léopard aussi d’or.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Guy Damoiseau    
    mars 2008 En cours Bernard Roblet[9]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[10]
    DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2019, la commune comptait 332 habitants[Note 3], en diminution de 2,92 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230223198162150191197188188
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    181185176177187177201186173
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    178178199186183214215163197
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    174181238245248267321336342
    2018 2019 - - - - - - -
    334332-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Léon-II de la paroisse qui était à la collation de l'évêque, sur ladite paroisse se trouvait aussi une chapelle Sainte-Catherine. L'église dont la nef est du XIIe siècle et l'abside et le transept sont eux du XVIe siècle. Le mobilier de l'église se compose du gisant de Louise de Coligny, en marbre blanc et noir[15] est morte le qui était sur une table de marbre noir avec deux pilastres ayant comme inscription : "CY GIST DAME LOVISE DE COLIGNY... VEVFVE DE FEV MESSIRE GAVLCHER DE DINTEVILLE CHEVALIER GENTILHOMME ORDINAIRE DE LA CHAMBRE DV ROY SEIGNEVR DVDIT VANLAY ? THENELIERE & D'AV [xon] LAQVELLE DECEDALE LE 4e JOUR 1589". Une autre, de taille plus modeste [16], aussi de marbre noir et blanc rehaussé de cuivre. Elle est pour les époux Galtéo et Anne de Dinteville. Le cœur de Gaucher de Dinteville, bailli de Troyes, en la chapelle Saint-Nicolas, des verrières comme la baie 4[17] ou le donateur était de la famille Dinteville-Choiseul.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Selon Roger de Figuières, Noms révolutionnaires des communes de France, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (lire en ligne), p.9. Non confirmé sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Thennelières », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Site officiel de la préfecture de l'Aube « Copie archivée » (version du 26 août 2009 sur l'Internet Archive)
    10. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599459
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. « statue », notice no PM10002197, base Palissy, ministère français de la Culture
    16. « dalle fuénraire », notice no PM10002198, base Palissy, ministère français de la Culture
    17. « verrières », notice no IM10001229, base Palissy, ministère français de la Culture
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