Rozières-sur-Crise

Rozières-sur-Crise est une commune française située dans le département de l'Aisne, dans la région naturelle du Soissonnais, dans la vallée de la Crise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Rozières (homonymie).

Rozières-sur-Crise

La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Soissons
Intercommunalité Communauté de communes du canton d'Oulchy-le-Château
Maire
Mandat
Louis-Jean Leclercq
2020-2026
Code postal 02200
Code commune 02663
Démographie
Gentilé Roziérois(es)
Population
municipale
221 hab. (2019 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 39″ nord, 3° 21′ 20″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 166 m
Superficie 7,32 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Soissons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villers-Cotterêts
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rozières-sur-Crise
Géolocalisation sur la carte : France
Rozières-sur-Crise
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Rozières-sur-Crise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rozières-sur-Crise

    Géographie

    Communes limitrophes

    Septmonts Billy-sur-Aisne
    Acy
    Noyant-et-Aconin N Ambrief
    O    Rozières-sur-Crise    E
    S
    Buzancy Chacrise

    Hydrographie

    Le village est traversé par la Crise qui conduit ses eaux à Soissons pour rejoindre l'Aisne.

    Urbanisme

    Typologie

    Rozières-sur-Crise est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,1 %), forêts (32,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), prairies (4,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village est cité pour la première fois en 1142 sous le nom latin de Roseres dans une charte de l'abbaye de Prémontré. Le nom évoluera encore en fonction des différents transcripteurs : Rosières, Rozière-près-Soissons puis Rozières sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle, et enfin la dénomination actuelle Rozières-sur-Crise au XIXe siècle avec l'ajout de sa localisation sur la Crise pour le différencier des communes homonymes[8]
    .

    Histoire

    Carte de Cassini

    Carte de Cassini du secteur vers 1750.
    Dessin du château d'Ecuiry en 1877 par Amédée Piette .
    Plan du parc et du château d'Ecuiry en 1767.
    Dessin des ruines du château de Mesmin en 1872 par Amédée Piette.

    La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIe siècle, Rozière est une paroisse située sur la rive gauche de la rivière de la Crise.
    Au sud-ouest, la ferme de Chivry abrite aujourd'hui les locaux de la communauté d'Emmaüs de Soissons.
    Au sud-est, en suivant le cours de la Crise, on trouve le Fauxbourg d'Écuiry qui est un hameau d'une vingtaine de maisons s'étirant le long de la rue éponyme, puis le hameau d'Écuiry avec son château, enfin le hameau de Mesmin aujourd'hui disparu et la ferme de Liéval qui est aujourd'hui un hameau d'une quinzaine d'habitations.
    Les hameaux d'Écuiry et de Mesmin ont été unis à Rozières le 27 septembre 1788[9],[10].

    Monographie

    M. Collaye, instituteur, a écrit en 1887 une monographie sur le village consultable sur le site des Archives départementales de l'Aisne en cliquant sur la référence ci-après [11].

    Première Guerre mondiale

    La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Oulchy-le-Château[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Villers-Cotterêts.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes du canton d'Oulchy-le-Château, créée fin 1994.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1874 1875 M. Basle[14]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 octobre 2018[15] Noël Chenu[16],[17] DVD Retraité du bâtiment
    Vice-président de la CC du canton d'Oulchy-le-Château (? → 2018)
    Décédé en fonction
    décembre 2018 En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Louis-Jean Leclercq   Cadre
    Réélu pour le mandat 2020-2026[18]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

    En 2019, la commune comptait 221 habitants[Note 3], en diminution de 4,33 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    162165172137198186219234210
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    196175189180190199202200209
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    210219184142192166167165178
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    196166163206271261236233229
    2017 2019 - - - - - - -
    227221-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château d'Écuiry (1695[22]), avec parc[23] et hameau (dont l'ancien nom est Escury) : propriété privée.
    • Château de Rozières, à l'entrée du village : propriété privée.
    • Église Saint-Martin qui a la particularité de ne pas posséder de clocher.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f283.item.zoom
    9. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f142.item
    10. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f217.item.zoom
    11. https://archives.aisne.fr/ark:/63271/vta55196397da469/daogrp/0/layout:linear/idsearch:RECH_362499481ae2951823173c3214120a23#id:2017420302?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=1130.000,-1728.500&zoom=5&rotation=0.00
    12. Journal officiel du 26 octobre 1920, p. 16541.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p186.
    15. « Décès brutal du maire de Rozières-sur-Crise », L'Union, (lire en ligne, consulté le ) « Ce retraité du bâtiment était maire depuis 2001. Il avait contribué à la naissance de la communauté de communes d’Oulchy-le-Château, dont il était un premier vice-président très apprécié ».
    16. Réélu pour le mandat 2008-202014 : Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    17. Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    18. Ministère de l'Intérieur, « Données du Répertoire national des élus (RNE) », sur data.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le )
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. [PDF] CCOC, , châteaux et maisons de maître, p. 10-11.
    23. Notice no IA02001277, base Mérimée, ministère français de la Culture
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