Rue Louise-Émilie-de-La-Tour-d'Auvergne
La rue Louise-Émilie-de-La-Tour-d'Auvergne[1] est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.
9e arrt Rue Louise-Émilie-de-La-Tour-d'Auvergne
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Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Rochechouart | ||
Début | 35, rue de Maubeuge | ||
Fin | 52 bis, rue des Martyrs | ||
Morphologie | |||
Longueur | 418 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue de La-Tour-d'Auvergne | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5304 | ||
DGI | 5381 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Louise-Émilie-de-La-Tour-d'Auvergne est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 35, rue de Maubeuge et se termine au 52 bis, rue des Martyrs. Sa longueur est de 418 mètres.
Origine du nom
Elle est située sur le territoire de l'abbaye de Montmartre, et porte le nom d'une de ses abbesses, Louise-Émilie de La Tour d'Auvergne (1667-1737).
Historique
La partie entre la rue des Martyrs et la rue Rodier est indiquée à l'état de chemin sur le plan de La Caille, en 1714, sous le nom « chemin de la Nouvelle-France », avant d'être converti en rue en 1760, sous le nom de « rue de La Tour-d'Auvergne[2] ».
La partie située entre la rue Marguerite-de-Rochechouart et la rue Rodier s'appelait « rue de Bellefond ».
Par délibérations no 168 du Conseil de Paris, en date des 1er, 2, 3 et , la « rue de La-Tour-d'Auvergne » devient la « rue Louise-Émilie-de-La-Tour-d'Auvergne », dans le cadre de la mise en valeur des voies parisiennes portant un nom de femme[3],[4].
- Plan du quartier du Faubourg-Montmartre dans l'ancien 2e arrondissement en 1834.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Les artistes et musiciens qu'Edgar Degas représente dans le tableau intitulé L'Orchestre de l'Opéra en 1870 se rencontrent dans le restaurant de la mère Lefèbvre, situé rue de La Tour-d'Auvergne.
- En 1890, le peintre Pierre Ernest Ballue (1855-1928) vient installer son atelier dans un immeuble de cette rue.
- Le romancier et journaliste français Alphonse Karr écrit dans Les Femmes (1853) : « J'ai habité longtemps, rue de la Tour-d'Auvergne, un logis donnant sur un jardin »[5].
- No 15 :
- le sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) installe ici son atelier en 1856.
- L'acteur Jules Raimu y habite en 1914[6].
- No 16 : ici habitait le peintre Léon Barillot (1844-1929) et le peintre Jules-Frédéric Ballavoine à partir de 1876.
- No 18 : ancienne salle de concert Moreau-Santi, du nom de son fondateur, le chanteur Théodore François Moreau (dit Moreau-Sainti, après avoir joint son nom à celui du nom de scène de son épouse chanteuse)
- No 21 : le peintre orientaliste Théodore Chassériau (1819-1856) installe ici son atelier.
- No 26 : le compositeur Georges Bizet naît ici le .
- No 30 : siège social de l'entreprise Chaboche, créateur des poêles en fonte Salamandre.
- No 37 (anciennement) : Victor Hugo y habite, d' à [7]. Peut-être le nouveau no 43[8].
- No 36 : la pianiste Odette Gartenlaub y avait élu domicile.
- No 38 : le peintre Pierre-Charles Poussin y habite et y décède le .
- No 48 : Raymond Callemin, y est arrêté, au domicile de Louise Hutteaux et Pierre Jourdan, membres de la bande à Bonnot.
Notes et références
- nouveau lien : Rue Louise-Émilie de La Tour d’Auvergne
- « Rue de La Tour-d'Auvergne », www.v2asp.paris.fr.
- Dénominations rue Louise-Émilie de la Tour d’Auvergne et impasse Louise-Émilie de la Tour d’Auvergne (9e).
- Philippe Baverel, « À Paris, les prénoms des femmes illustres bientôt mentionnés sur les plaques de rue », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Alphonse Karr, Les Femmes, Paris, 1860, 2e éd. (1re éd. 1853), 320 p., p. 273.
- Recensement militaire de Jules Raimu : classe 1903 N° matricule 1862
- « Les lieux hugoliens », no 9, victorhugo2002.culture.fr.
- Autour du Père Tanguy, Petite histoire de la rue Clauzel de 1830 à 1900, sources Archives de Paris ; Henry-Melchior de Langle, Le Petit Monde des cafés et débits parisiens au XIXe siècle. Évolution de la sociabilité citadine.