Rue Urbain-Vitry
La rue Urbain-Vitry (en occitan : carrièra Urban Vitry) est une voie publique du centre historique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se situe dans le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 de la ville.
Rue Urbain-Vitry (oc) Carrièra Urban Vitry | |
Perspective sur le clocher de l'église des Cordeliers. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 36′ 22″ nord, 1° 26′ 24″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Ville | Toulouse |
Quartier(s) | Arnaud-Bernard (Secteur 1) |
Début | no 25 rue des Lois |
Fin | no 5 rue Albert-Lautmann |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 163 m |
Largeur | 7 m |
Histoire | |
Création | 1858 |
Anciens noms | Impasse Hauteserre (1858) Impasse du Mont-de-Piété (fin du XIXe siècle) Passage de l'Université (1905) Rue Urbain-Vitry (1938) |
Protection | Site patrimonial remarquable (1986) |
Situation et accès
Voies rencontrées
La rue Urbain-Vitry rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
Transports
La rue Urbain-Vitry n'est pas desservie directement par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité immédiate de la rue des Salenques et de la rue Antoine-Deville, parcourues par la navette Ville. Les stations de métro les plus proches sont la station Capitole, sur la ligne , et la station Compans-Caffarelli, sur la ligne .
Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches se trouvent dans les rues voisines : la station no 13 (1 rue de l'Esquile), la station no 30 (40 place Anatole-France) et la station no 31 (7 rue des Salenques).
Odonymie
Le nom de la rue rend hommage à Urbain Vitry (1802-1863), qui succéda en 1830 à Jacques-Pascal Virebent comme architecte en chef de la ville et joua un rôle de premier plan tant dans l'aménagement de Toulouse au milieu du XIXe siècle[1].
Lors de son percement, en 1858, la rue Urbain-Vitry n'était qu'une voie privée en impasse, désignée comme l'impasse Hauteserre[2]. Elle devint par la suite l'impasse du Mont-de-Piété, à cause de l'institution municipale du Mont-de-Piété (actuel Crédit municipal) qui s'était établi en 1867 au carrefour de la rue des Lois (actuel no 27-29)[3]. En 1905, la voie entra dans le domaine public et fut désignée comme le passage de l'Université, puisqu'elle aboutissait du côté nord à la rue de l'Université (actuelle rue Albert-Lautmann), qui longeait les bâtiments des facultés des sciences et des lettres de l'université (actuels no 2 et 4 rue Albert-Lautmann)[4]. C'est finalement en 1938 que la rue prit, par décision du conseil municipal d'Antoine Ellen-Prévot, le nom d'Urbain Vitry[1].
Histoire
La rue Urbain-Vitry est percée en 1858 à l'emplacement des jardins de l'ancien couvent des Cordeliers. C'est alors une voie privée, fermée du côté de la rue de l'Université (actuelle rue Albert-Lautmann) comme de la rue des Lois. Elle est progressivement bâtie au cours du XIXe siècle (actuels no 15 à 19, 23 et 29 ; no 12 à 20) et du XXe siècle (actuels no 1 à 13, 21 et 25 à 27 ; no 6)[1]. Cette rue calme, bordée de maisons et d'immeubles, offre une vue sur le clocher de l'église des Cordeliers.
Notes et références
- Salies 1989, vol. 2, p. 574.
- Salies 1989, vol. 1, p. 567.
- Salies 1989, vol. 2, p. 187.
- Salies 1989, vol. 2, p. 544.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
Articles connexes
- Portail de Toulouse
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
- Portail de la protection du patrimoine