Rue du Faubourg-Montmartre

La rue du Faubourg-Montmartre[1] est une voie située dans le quartier du Faubourg-Montmartre dans le 9e arrondissement de Paris.

9e arrt
Rue du Faubourg-Montmartre

Rue du Faubourg-Montmartre vue depuis la rue Montmartre.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Faubourg-Montmartre
Début 2, boulevard Montmartre
32, boulevard Poissonnière
Fin 4, rue Fléchier
43, rue Lamartine
Morphologie
Longueur 635 m
Largeur 20 m
Historique
Ancien nom Rue du Faubourg-Montmarat
Géocodification
Ville de Paris 3537
DGI 3510
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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Situation et accès

La rue du Faubourg-Montmartre est desservie par les lignes à la station Grands Boulevards, à la station Le Peletier et à la station Notre-Dame-de-Lorette.

Origine du nom

La rue tient son nom du fait qu'elle était la voie principale du faubourg Montmartre. Lui-même prend son nom de sa situation : à la sortie de la ville, en direction de Montmartre. Durant la Révolution française, la rue prit temporairement le nom de « rue du Faubourg-Montmarat[2] » et le faubourg lui-même celui de « Faubourg-Mont-Marat[3] ».

Panneau Histoire de Paris
« Rue du Faubourg-Montmartre »

Historique

Cette voie de Paris qui est présente sur les plans les plus anciens de la ville, constitue le prolongement de la voie principale, la rue Montmartre, qui menait de Paris à l'abbaye de Montmartre, située au nord de la ville par l'actuelle rue des Martyrs.

D'après les Vies de saint Denis, écrites à l'époque carolingienne et faisant suite à l'invention de l'abbé de Saint-Denis, Hilduin, incarcérés dans l'île de Lutèce, Denis et ses diacres, saint Eleuthère et saint Rustique, empruntèrent les chemins, qui seront nommés rue Montmartre, rue du Faubourg-Montmartre et rue des Martyrs, pour gagner la butte Montmartre ou ils sont décapités.

Elle est citée sous le nom de « rue et chaussée du faulxbourg de Montmartre » dans un manuscrit de 1636.

Jusqu'au XVIIIe siècle, la rue était coupée en deux par le Grand Égout qui était situé vers l'actuel no 35.

À la mort de Marat, elle s'appela « rue du Faubourg-Montmarat » alors que Montmartre avait pris le nom du farouche révolutionnaire.

Une décision ministérielle du 28 messidor an X (), signée Chaptal, et une ordonnance royale du , ont fixé la moindre largeur de cette voie publique à 15 mètres.

En application du décret d'utilité publique de 1859, la rue du Faubourg-Montmartre est coupée en deux pour livrer passage à la rue Lafayette[4]. Un jugement rendu en l'audience publique de la première chambre du Tribunal civil de première instance de la Seine, à la date du , déclare expropriés les immeubles nos 42, 50 et 52[5].

Le , durant la Première Guerre mondiale, le no 65 rue du Faubourg-Montmatre est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. NomenclatureVoies : rue du Faubourg Monmartre
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 493.
  3. Noms révolutionnaires des communes de France, archive.org, p. 61.
  4. [archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo4OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjAtMDEtMjYiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTU7czo0OiJyZWYyIjtpOjMxMjI7czoyMDoicmVmX2Fya19mYWNldHRlX2NvbmYiO3M6MTY6InBsYW5zcGFjZWxsYWlyZXMiO3M6ODoidHlwZV9pbWciO3M6Nzoiem9vbWlmeSI7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoomifyInfos=4031.5985231697487%2C3916.205610482378%2C0.5757415431896238&uielem_zoom=0 Plan parcellaire de la rive droite de Paris (1830-1850), 8e quartier, Faubourg Montmartre, RES/A1513/10]
  5. Louis Lazare : Publications administratives Tome 3, page 158
  6. Exelsior du  : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  7. Musée Carnavalet : L'impossible photographie : prisons parisiennes, 1851-2010, Paris Musées, 2010, p. 9.
  8. C'est dans ce studio où il travaillait, comme apprenti en 1930, que le jeune Jean Marais appris lors d'un reportage que sa mère était présente, à la suite de son inculpation : elle était kleptomane. Cf Christian Dureau, Jean Marais, l’éternelle présence, Éditions Didier Carpentier, 2010, page 9 (ISBN 978-2-84167-645-3)
  9. Libération de Paris - 22- - Barricade devant le siège social du parti communiste, 13 place Kossuth, 9e arrondissement, Paris.

Articles connexes

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