Rupt-aux-Nonains
Rupt-aux-Nonains est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Rupt (homonymie) et Nonains.
Rupt-aux-Nonains | |
La Saulx à Rupt-aux-Nonains. | |
Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Yannick Intins 2020-2026 |
Code postal | 55170 |
Code commune | 55447 |
Démographie | |
Population municipale |
372 hab. (2019 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 18″ nord, 5° 06′ 53″ est |
Altitude | Min. 173 m Max. 271 m |
Superficie | 20,4 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ancerville |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Rupt-aux-Nonains est un petit village meusien situé dans la vallée de la Saulx entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Rupt-aux-Nonains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57 %), forêts (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (2,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
La localité est attestée sous les formes monasterium Rivi ad Nonas en 1136, Rus les Dames en 1371[8].
Les formes anciennes montrent qu'il s'agit du mot ru « ruisseau », graphiée tardivement rupt dans les textes, par fausse étymologie[9],[10].
Le terme a dû désigner le cours supérieur du Saulx écrit E. Nègre.
Le déterminant complémentaire aux-Nonains procède du dérivé Nonnanes[11] du latin médiéval nonna « religieuse »[12] et semble indiquer que les terres appartenaient à un couvent de femmes, des Bénédictines, comme l'évoque la première mention de la localité monasterium Rivi ad Nonas[13].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 372 habitants[Note 3], en augmentation de 4,49 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIIe siècle, de style roman inscrite aux Monuments historiques en 1970 Inscrit MH (1970)[19].
- Le pont sur la Saulx de 1557, classé au titre des Monuments historiques Classé MH (1975)[20].
- Le point de vue situé en haut du calvaire qui donne une vue sur le village.
Personnalités liées à la commune
- Louis Best (1879-1951), « l'As des As de l’infanterie française », cultivateur et maire.
- René Morel, sous-lieutenant pilote du groupe de bombardement II/12 décédé le (dix-sept jours après avoir été abattu lors de l'attaque d'une colonne à proximité de la frontière belge[21]), aviateur dont le souvenir est conservé par un vitrail visible en l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, représentant son agonie (en haut le Jésuite qui veilla sur lui et en bas une des religieuses qui lui prodiguèrent des soins)[22].
Héraldique
Blason | De gueules à la bande ondée d'argent chargé de trois anilles de sinople mis en bande, accompagné en chef d'un fer de lance d'or posé en bande et en pointe d'un vanneau du même huppé et becqué de sable. |
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Détails | Armoiries composées et dessinées par R.A. Louis et adoptées par la commune en mars 2015. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), article Rieux, p. 567b.
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France: leur origine, leur signification
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
- Du Cange, « De Monasteriis minutis, ubi Nonnanes sine regula sedent »
- Glossaire de la langue romane d'après les manuscrits,Jean-Baptiste de Roquefort, 1808
- Abrégé chronologique de l'histoire de Lorraine, Jean Henriquez, 1775
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église Saints-Pierre-et-Paul », notice no PA00106610, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pont sur la Saulx », notice no PA00106611, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- De retour d'une mission, le Lioré-et-Olivier 451 no 46 fut touché. Il réussit à se poser à Oreye en Belgique. Ses camarades furent sains et saufs, mais lui fut grièvement brûlé.
- Vitrail réalisé en 1950 par les frères Benoit, maîtres-verriers.
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