Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort

Sébastien-Roch Nicolas, qui prit par la suite le nom de Chamfort, est un poète, journaliste et moraliste français, né le à Clermont-Ferrand[1] et mort le à Paris.

Pour les articles homonymes, voir Sébastien Roch et Chamfort.

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
Fonction
Fauteuil 6 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 54 ans)
Paris
Nom de naissance
Sébastien-Roch Nicolas
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Signature

Biographie

Jeunesse

Aujourd’hui encore, la naissance de Chamfort est entourée de nombreux mystères. D'après le registre des naissances de la paroisse de Saint-Genès, à Clermont-Ferrand, Chamfort serait né le , fils légitime de François Nicolas, marchand épicier, et de Thérèse Croiset, son épouse[2]. Toutefois, un second registre, le nommant « Sébastien Roch » le fait naître le de « parents inconnus[3]. Selon Claude Arnaud, en revanche, il est baptisé le en l'église Saint-Genès ; il reçoit exactement le même nom de baptême qu'un autre enfant mort, baptisé le [4] ». Quoi qu'il en soit, tous ses biographes s'accordent à considérer que Chamfort était un enfant naturel[5]. Selon la tradition locale, il est le fils naturel de Jacqueline de Montrodeix, née Cisternes de Vinzelles, et de Pierre Nicolas, un chanoine de la cathédrale Notre-Dame de Clermont-Ferrand[6],[7], tandis que d'après Roederer, il s'agirait d'un chanoine de la Sainte-Chapelle[8]. D'après cette version, l'enfant a été adopté par l'épicier François Nicolas, parent de Pierre Nicolas, et sa femme, Thérèse Creuzet ou Croizet[9],[10], qui auraient, selon Joseph Epstein, perdu leur propre enfant, né le même jour que lui[11].

Certains ouvrages le font naître le [12], voire le présentent comme le fils d'une paysanne[13], ou d'une dame de compagnie d'une riche famille[14], et d'un père inconnu.

À partir de 1750, il fit ses études comme boursier au collège des Grassins, sur la montagne Sainte-Geneviève, à Paris, et remporta les premiers prix de l'Université. Il s'y montra un élève brillant et fantasque, qui alla jusqu'à faire une fugue au cours de laquelle il pensa s'embarquer pour l'Amérique avec un camarade, Pierre Letourneur, le futur introducteur d'Ossian en France, et partit pour le port de Cherbourg. On lui pardonna et il put terminer ses études.

Il prit en entrant dans le monde le nom de « Chamfort » à la place du simple nom de Nicolas qu'il avait porté jusque-là.

Carrière littéraire

Nicolas Chamfort jeune.

Débutant par quelques articles au Journal encyclopédique et une collaboration au Vocabulaire français, il se fit connaître de bonne heure par des prix de poésie remportés à l'Académie, donna au Théâtre-Français quelques comédies qui réussirent, et s'attacha pour vivre à diverses entreprises littéraires[15]. Il fit une carrière d'homme de lettres qui le conduisit à l'Académie, mais contracta très tôt la syphilis, maladie vénérienne dont il ne guérit jamais véritablement et qui, outre de le tenir dans un état valétudinaire tout le reste de sa vie, donna à son œuvre une teinte d'amertume et de misanthropie. Initié à la franc-maçonnerie en 1778, il fut élu à l'Académie française en 1781 au fauteuil no 6.

Sa réputation parvint jusqu'aux membres de la famille royale. Il fut choisi par le prince de Condé pour être secrétaire de ses commandements ; il devint ensuite en 1784 secrétaire ordinaire et du Cabinet de Madame Elisabeth, sœur du roi Louis XVI. Avant la Révolution, il fut un des écrivains les plus appréciés par les salons parisiens ; brillant et spirituel, il écrivit des pièces de théâtre.

L'œuvre la plus célèbre et la seule lue de Chamfort a été publiée en 1795 par son ami Pierre-Louis Ginguené : Maximes et pensées, caractères et anecdotes, tirée des notes manuscrites qu'il avait laissées de Maximes et Pensées et de Caractères et Anecdotes.

« En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »

 (Sébastien-Roch-Nicolas de Chamfort, Œuvres complètes de Chamfort, vol. 2, éditées par Maradan, 1812[16])

« Quand il se fait quelque sottise publique, je songe à un petit nombre d'étrangers qui peuvent se trouver à Paris, et je suis prêt à m'affliger, car j'aime toujours ma patrie. »

 (idem[17])

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort souhaitait publier ses écrits sous le nom de Produits de la civilisation perfectionnée.

Vie sentimentale

À l'été 1781, il entama une liaison avec Anne-Marie Buffon, veuve d'un médecin du comte d'Artois, un peu plus âgée que lui, qui fut le grand amour de sa vie. Au printemps 1783, le couple se retira dans un manoir appartenant à Madame Buffon, où celle-ci mourut brusquement le suivant.

Désespéré, Chamfort écrivit ce poème, où transparaît sa douleur :

Dans ce moment épouvantable,
Où des sens fatigués, des organes rompus,
La mort avec fureur déchire les tissus,
Lorsqu'en cet assaut redoutable
L'âme, par un dernier effort,
Lutte contre ses maux et dispute à la mort
Du corps qu'elle animait le débris périssable ;
Dans ces moments affreux où l'homme est sans appui,
Où l'amant fuit l'amante, où l'ami fuit l'ami,
Moi seul, en frémissant, j'ai forcé mon courage
À supporter pour toi cette effrayante image.
De tes derniers combats j'ai ressenti l'horreur ;
Le sanglot lamentable a passé dans mon cœur ;
Tes yeux fixes, muets, où la mort était peinte,
D'un sentiment plus doux semblaient porter l'empreinte ;
Ces yeux que j'avais vus par l'amour animés,
Ces yeux que j'adorais, ma main les a fermés !

 À celle qui n'est plus, Œuvres complètes de Chamfort, chez Maradan, Paris, 1812, t. II, p. 406[18].

Révolution

Accueillant avec enthousiasme la venue de la Révolution française, il suivit les États généraux à Versailles. Engagé par Mirabeau comme rédacteur anonyme de son journal, il assista au serment du Jeu de Paume et applaudit à la prise de la Bastille. Éminence grise de Talleyrand et de Mirabeau, dont il rédigeait partiellement les discours et les rapports, il entra avec eux à la Société des Trente. Lié à Sieyès, il trouva le titre de sa brochure : Qu'est-ce que le tiers état ?. Par ailleurs, plusieurs journaux, en particulier le Mercure de France, l'accueillaient dans leurs colonnes.

Il entra, avec Talleyrand et Mirabeau, au club de 1789, fondée par La Fayette en , où il ne demeura qu'un an, avant de la quitter au moment de la fuite de Louis XVI et son arrestation à Varennes, et rejoignit le Club des jacobins, où il fut élu au comité de correspondance, avec pour mission d'empêcher l'adhésion des filiales provinciales au Club des feuillants.

Quand l'Assemblée constituante se sépara, il quitta les jacobins et se présenta, en vain, à l'Assemblée législative, avant de se consacrer à la publication des Tableaux de la Révolution française. À l'époque, il appela à une radicalisation de la Révolution.

Opposé, comme Robespierre, à la guerre contre l'Autriche, il rallia cependant la Gironde, plus « par affinité de personne que par choix politique[19]. » Rédacteur en chef de la Gazette de France, selon toute probabilité, de à , le ministre de l'Intérieur Jean-Marie Roland de La Platière le nomma bibliothécaire de la Bibliothèque nationale le , cependant que Manon Roland l'accueillait dans son salon.

Il fut chargé[Quand ?] par le ministre des Affaires étrangères Lebrun d'une correspondance secrète avec les indépendantistes irlandais, afin de sonder leurs dispositions, correspondance qui fut saisie lors de son arrestation[20].

En effet, pour s'être réjoui de la mort de Marat, il fut dénoncé le par un employé de la bibliothèque et emprisonné aux Madelonnettes, le . Relâché deux jours plus tard sur ordre du Comité de sûreté générale, il demeura sous surveillance avec deux autres bibliothécaires, le neveu de l'abbé Barthélemy et Grégoire-Desaunays, et tenta en vain de se disculper. Le , il démissionna de la Bibliothèque nationale.

Tentative de suicide et mort

Plaque au no 6 rue Chabanais à Paris.

Toutefois, de nouveau menacé d'arrestation, et ne supportant pas l'idée de retourner en prison, il tente de se suicider le . Sa tentative représente le comble du suicide raté : il s'enferme dans son cabinet et se tire une balle dans le visage. Le pistolet fonctionne mal et, s'il perd le nez et une partie de la mâchoire, il ne parvient pas à se tuer. Il se saisit alors d'un coupe-papier et tente de s'égorger mais, malgré plusieurs tentatives, ne parvient pas à trouver d'artère. Il utilise alors le même coupe-papier pour « fouiller sa poitrine » et ses jarrets.

Épuisé, il perd connaissance. Son valet, alerté, le retrouve dans une mare de sang. Malgré tous les efforts de Chamfort pour se supprimer, on parvient quand même à le sauver grâce à une intervention chirurgicale. Il n'est pas remis de ses blessures quand, fin , les poursuites à son encontre sont abandonnées. Atteint d'une humeur dartreuse et très affaibli, il meurt le suivant au 10, de la rue Chabanais à Paris.

Œuvres

Ses écrits les plus estimés au XIXe siècle selon le Dictionnaire Bouillet sont :

  • Éloge de Molière, couronné (1769) ;
  • Éloge de La Fontaine (1774) ;
  • La Jeune Indienne (1764) ;
  • Le Marchand de Smyrne, comédies (1770) ;
  • Mustapha et Zéangir, tragédie (1778) ;
  • Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795), à titre posthume.

Plusieurs de ses ouvrages se sont perdus, entre autres un Commentaire sur La Fontaine (il n'en a paru qu'une partie dans les Trois Fabulistes, 1796).

Ses œuvres ont été rassemblées en tout ou partie :

Chamfort brillait surtout par l'esprit  : on a fait, sous le titre de Chamfortiana, un recueil de ses bons mots, paru en 1800.

Influence de Chamfort

L'influence de Chamfort est importante sur les Romantiques allemands, notamment sur les frères Schlegel, et plus spécialement chez Friedrich Schlegel. L'idée de « fragment » chez Chamfort est l'une des sources du « fragment romantique »[21].

Il fut aussi particulièrement apprécié et considéré comme un des plus grands moralistes, le maître des maximes en France, par deux autres penseurs adeptes de l'écriture fragmentaire : Nietzsche et Cioran, mais également admiré par Camus, qui parle de sa « supériorité qui se sépare des hommes », sa « rage de la pureté », et le considère comme « le moraliste de la révolte, dans la mesure précise où il a fait toute l'expérience de la révolte en la tournant contre lui-même, son idéal étant une sorte de sainteté désespérée. »[22]

Notes et références

  1. Acte de baptême à Clermont-Ferrand (paroisse Saint-Genès), vue 428/515.
  2. Chamfort s'en fit délivrer le 26 juin 1778 une copie conforme retrouvée dans ses papiers après sa mort. Voir Maurice Pellisson, Chamfort : étude sur vie, son caractère et ses écrits, chap. 1 : « Origine et éducation », et Julien Teppe, Chamfort, sa vie, son œuvre, sa pensée : sa vie, son œuvre, sa pensée, P. Clairac, 1950, 166 p., p. 23.
  3. Le Dr Goyon, Maurice Pellisson, Chamfort : étude sur vie, son caractère et ses écrits, chap. 1 : « Origine et éducation », et Émile Dousset, Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort, un moraliste du XVIIIe siècle et son temps, p. 18, pensent que c'est le véritable état-civil de Chamfort. Voir John Renwick, Chamfort devant la postérité, 1794-1984, Voltaire Foundation at the Taylor Institution, 1986, 208 p., p. 145 (ISBN 0-7294-0343-2), et Jean Sgard, Jean-Daniel Candaux, Dictionnaire des journalistes, 1600-1789, Voltaire Foundation, 1999, vol. 1, 1091 p., p. 211, (ISBN 0-7294-0538-9). Voir l'acte de baptême précité, vue 433/515.
  4. Claude Arnaud, Chamfort : A Biography, p. 3.
  5. Maurice Pellisson, Chamfort : étude sur vie, son caractère et ses écrits, chap. 1 : « Origine et éducation ».
  6. Voir André Role, Luc Boulet, Georges Cabanis, le médecin de Brumaire le médecin de Brumaire, Fernand Lanore, 1994, 420 p., p. 187 (ISBN 2-85157-124-9) ; Maurice Pellisson, Chamfort : étude sur vie, son caractère et ses écrits, Lecène, Oudin et Cie, 1895, 309 p., p. 9 ; Émile Dousset, Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort et son temps, Fasquelle, 1943, 235 p., p. 17, qui cite la Biographie d'Auvergne ; Julien Teppe, Chamfort, sa vie, son œuvre, sa pensée : sa vie, son œuvre, sa pensée, p. 24, qui cite Tardieu.
  7. Un Pierre Nicolas fut effectivement chanoine de la cathédrale de Clermont-Ferrand de 1741 à 1783. Voir Maurice Pellisson, Chamfort : étude sur vie, son caractère et ses écrits, chap. 1 : « Origine et éducation ».
  8. Voir Paul Toublanc, Chamfort : moraliste du siècle des lumières : essai, L'Harmattan, 2005, 139 p., p. 17 (ISBN 2-296-00024-X).
  9. Voir, Claude Arnaud, Chamfort : A Biography, p. 3 ; Paul Toublanc, Chamfort : moraliste du siècle des lumières : essai, L'Harmattan, 2005, 139 p., p. 17.
  10. Les registres de la paroisse de Saint-Genès contiennent, à la date du 26 juin 1784, l'acte de décès de « Thérèse Creuzet », veuve de François Nicolas, morte la veille à l'âge de 84 ans environ. Voir Maurice Pellisson, Chamfort : étude sur vie, son caractère et ses écrits, chap. 1 : « Origine et éducation ».
  11. « Chamfort, an introduction » par Joseph Epstein, p. XI, dans Claude Arnaud, Chamfort : A Biography.
  12. Notamment Michel Gaudart de Soulages et Hubert Lamant, Dictionnaire des francs-maçons français, Albatros, 1980, 589 p., p. 148 ; Claudette Hould, La Révolution par l'écriture : les Tableaux de la Révolution française, une entreprise éditoriale d'information (1791-1817), Réunion des Musées nationaux, 2005, 511 p., p. 14 ; Jacques-Henry Bornecque, La France et sa littérature, guide complet dans le cadre de la civilisation mondiale, A. Desvigne, 1968, 896 p., p. 389.
  13. Artaud de Montor, Encyclopédie des gens du monde, Treuttel et Würtz, 1844, p. 351 ; François-Xavier Feller, Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom par génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, Paris & Lyon, J-B Pélagaud, 1867, t. 2, p. 446.
  14. Auguste Alexandre Ducrot, Le Correspondant, 1843, p. 506.
  15. Cf. « Notice sur Chamfort (1740-1794) », sur Les Amateurs de Rémy de Gourmont.
  16. page 95
  17. page 96
  18. p. 406
  19. Claude Arnaud, Chamfort, 1988.
  20. Olivier Blanc, Les Espions de la Révolution et de l'Empire, Paris, Perrin, 1995, p. 32-35, et Isabelle Laboulais-Lesage, Lectures et pratiques de l'espace : l'itinéraire de Coquebert de Montbret, savant et grand commis d'État, 1755-1831, Champion, 1999, 753 p., p. 147 (ISBN 2-7453-0037-7).
  21. Cf. Roger Ayrault, La genèse du romantisme allemand , tome III 1797-1804 (I), Paris, Aubier, 1969, p. 111-137 (« Chamfort et le "fragment" romantique »)
  22. Albert Camus, préface (1944) à Maximes et pensées. Caractères et anecdotes, Paris, Gallimard (1970), coll. « Folio classique », 1982, p. 13.

Bibliographie

  • Roland Gotlib, « Chamfort, Sébastien Roch Nicolas », dans Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989 (rééd. Quadrige, 2005, p. 201)
  • Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Paris, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, 1998 [détail des éditions] (ISBN 978-2-221-08850-0)
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
  • Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort, Œuvres complètes de Chamfort, de l'académie française, t. 1, Maradan, , 3e éd. (lire en ligne)
  • Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort, Œuvres complètes de Chamfort, de l'académie française, t. 2, Maradan, , 3e éd. (lire en ligne)
  • Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort, Œuvres complètes de Chamfort ; recueillies et publiées avec une notice historique sur la vie et les écrits de l'auteur, t. 1, Chaumerot Jeune, (lire en ligne)
  • Œuvres complètes de Chamfort, t. 4, Chaumerot Jeune, (lire en ligne)
  • Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort, Œuvres complètes de Chamfort, de l'académie française, t. 5, Pierre-René Auguis, (lire en ligne)
  • Renato Fondi, Chamfort, Florence, Casa Editrice Rinascimento, 1916
  • Émile Dousset, Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort, un moraliste du XVIIIe siècle et son temps, Paris, Fasquelle, 1943, 235 p.
  • Pierre-Joseph Richard, Aspects de Chamfort, Paris, J. D'Halluin, 1959.
  • Julien Teppe, Chamfort, sa vie, son œuvre, sa pensée, Paris, P. Clairac, 1950, 166 p.
  • Roger Ayrault, La genèse du romantisme allemand , tome III 1797-1804 (I),Paris, Aubier, 1969, p. 111-137 (« Chamfort et le "fragment" romantique », dans la Deuxième partie: « Friedrich Schlegel et les signes de l'époque »).
  • Claude Arnaud, Deke Dusinberre, Joseph Epstein, Chamfort : a biography, Chicago, University of Chicago Press, 1992, 340 p. (ISBN 0-226-02697-3).
  • Lionel Dax, Nicolas Chamfort, Œuvres complètes, Paris, Éditions du Sandre, 2009, 2 vol, 1350 p. (ISBN 978-2-35821-030-0)

Liens externes

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