Saint-Agnan (Saône-et-Loire)

Saint-Agnan est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Agnan.

Saint-Agnan

L'église.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
Marie-France Mauny
2020-2026
Code postal 71160
Code commune 71382
Démographie
Gentilé Saint-Agnanais
Population
municipale
697 hab. (2019 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 20″ nord, 3° 52′ 51″ est
Altitude Min. 216 m
Max. 332 m
Superficie 25,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Digoin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digoin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Agnan
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Agnan
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Saint-Agnan
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Agnan

    Géographie

    Saint-Agnan est située dans le canton de Digoin, sur la rive droite de la Loire, entre Digoin et Bourbon-Lancy. Le ruisseau le Blandenan se jette dans la Loire à 2 km.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Agnan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,7 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones urbanisées (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (4,6 %), terres arables (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    À Issanghi, hameau de la commune, il exista un prieuré de l'ordre de Grammont, fondé par les sires de Bourbon[8].

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Blandenant[9].

    La commune Les Guerreaux a été créée en 1868 en partie à partir de terres qui appartenaient à la commune de Saint-Agnan. Le lieu-dit Le Boulet (anciennement Boulay) qui fut une commanderie de l'ordre du Temple[10] puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[11] en faisait partie.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2008 Maurice Lavocat    
    mars 2008 mars 2014 Paul Aubague    
    mars 2014 en cours Marie-France Mauny DVD Conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2019, la commune comptait 697 habitants[Note 4], en diminution de 3,19 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2901 3001 3121 5571 6171 7261 7601 7491 770
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6911 8001 9201 4131 3641 3471 3721 3151 286
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2611 2201 130940904896869756779
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    729690626613660605626641712
    2014 2019 - - - - - - -
    716697-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale de Saint-Agnan, vraisemblablement construite au XIIe siècle. À partir de 1894, elle fut agrandie. Elle se compose de nos jours d'une nef unique comportant de trois travées[16].
    • Le prieuré grandmontain d'Issangy[17], en grande partie détruit et dont ce qu'il reste, devenu une ferme, ne constitue qu'une part infime de l'enclos primitif[18]. La chapelle, dont la voûte a disparu, a été couverte d'une charpente et transformée en grange. Vestiges d'un autre bâtiment.
    • Au hameau de Saint-Denis : ancienne chapelle consacrée à saint Antoine, dont la construction remonterait au XIIe siècle[19].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digoin », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. M. Monnier, Description des communes de Saône-et-Loire, réédité par les Editions du Bastion en 1998, , 478 p., p. 14.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Agnan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    10. Alain Demurger, Le peuple templier, CNRS, , 604 p. (ISBN 978-2-2711-2976-5, présentation en ligne) .
    11. Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe – XVe siècle) », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 36-37,39,44.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. Mme Oursel, « Inventaire du patrimoine, Edifices et objets remarquables recensés au titre de l'inventaire départemental des années 1960 aux années 1980. Saint-Aignan. eglise paroissiale », sur archives.71.fr, .
    17. André Cullus Sur les pas des Grandmontains... Le prieuré de Viaye à Saint-Vincent-en-Velay, Beaujeu-Gramond à Blacé-en -Beaujolais, Blandone-Issangy à Saint-Agnan-en-Charolais, Le Gueurce-Barbarandière à Colombier-en-Brionnais, éditions du G.E.R.E.G., 2011.
    18. Paul Aubague (président de l'association La Chapelle de Saint-Denis), « Les vestiges du prieuré grandmontain d'Issangy à Saint-Agnan », revue Images de Saône-et-Loire, n° 197, mars 2019, pages 17 à 21.
    19. Paul Aubague, Saint-Agnan : la chapelle retrouvée du village de Saint-Denis, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 204 (décembre 2020), pp. 14-15.
    • Portail de Saône-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.