Saint-Aubert (Nord)

Saint-Aubert est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Aubert et Aubert.

Saint-Aubert

L'église Saint-Aubert.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Pascal Gérard
2020-2026
Code postal 59188
Code commune 59528
Démographie
Gentilé Aubertois
Population
municipale
1 565 hab. (2019 )
Densité 193 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 30″ nord, 3° 25′ 02″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 97 m
Superficie 8,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Caudry
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubert
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubert
Géolocalisation sur la carte : Nord
Saint-Aubert
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Aubert
Liens
Site web www.59188saintaubert.com/

    Ses habitants sont appelés les Aubertois[1].

    Géographie

    Localisation

    Saint-Aubert est située dans le sud du département du Nord, approximativement entre Cambrai à 12,9 km au sud-est et Valenciennes à 18,7 km au nord-ouest, à vol d'oiseau. La commune est à 9,3 km de Caudry et 53,7 km de Lille[2].

    Géologie et relief

    Le Cambrésis repose sur des couches de calcaire du crétacé, elles-mêmes recouvertes de lœss et de limons accumulés par les vents, qui rendent le sol très fertile. C'est une terre à blé et à betteraves. Le paysage d'openfield domine la plus grande partie du pays.

    Hydrographie

    La commune de Saint-Aubert est située dans le bassin de l'Escaut. L'Erclin, affluent de rive droite, aborde le village en venant du sud, le traverse en faisant une boucle et s'écoule vers l'ouest pour rejoindre l'Escaut à Iwuy[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 731 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[10] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 47 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,3 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Aubert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,4 %), zones urbanisées (12,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Primitivement, le village s'appelait Andra. Il prit dès 986 le nom de Saint-Aubert en l'honneur de l'évêque Aubert de Cambrai († 669) qui évangélisa la région au VIIe siècle. On trouve des mentions du village sous les noms Andra (1057), Villa quæ dicitur Andra (1104), Castrum Andra, Sanctus Aubertus (1129, 1144, 1219), Saint Obert (1257), Saint Obiert (1300) ou Saint Aubert(1322)[24].

    Durant la Révolution française, la commune porta le nom de Libreval[25].

    Histoire

    En l'an 1057, l'évêque Liebert fit donation de l'autel à l'abbaye St-Aubert de Cambrai.
    Au XIIe siècle, le château appartenait à Gérard de Saint-Aubert, surnommé Maufilastre. En 1184, le château fut fortifié par le comte de Hainaut.

    En 1226, une sentence rendue contre Renier de Boomont et Yolande de Saint-Aubert adjugea le domaine à l'abbaye St-Aubert de Cambrai. L'abbaye conserva la seigneurie jusqu'à la Révolution.

    En 1526, après la funeste bataille de Pavie, St-Aubert, tout comme le Cambrésis, passa sous la domination espagnole. Il le restera jusqu'en 1677, date de la conquête française par Louis XIV.

    Devenu français, le village allait connaître d'autres moments dramatiques :

    • en 1709 : Saint-Aubert subit les rigueurs du « grand hiver » au cours duquel le thermomètre descend jusqu'à -23 °C !
    • en 1711 : le village est ravagé par les troupes coalisées (Anglais, Impériaux, Hollandais) lors du siège de Bouchain (guerre de succession d'Espagne)
    • en 1763 : le village est décimé par la peste.
    • sous la Révolution, le village est envahi par les Autrichiens ( - ). Le 23 floréal an II, Augustin Leduc, accusé d'espionnage, est guillotiné sur la place de Cambrai.
    • en 1832 : Saint-Aubert est décimé par le choléra provoquant 106 décès.
    • en 1849 : le choléra sévit de nouveau dans la commune.
    • en 1914-1918 : le village subit le joug allemand durant quatre années. 72 Aubertois mourront au champ d'honneur; voir également Wikipedia en anglais.

    Politique et administration

    Maire en 1802-1803 : Albert Canonne[26].

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    annees 50 annees 70 Gustave Baude    
    avant 1981  ? Louis Basquin    
    mars 2001 mars 2008 Jacques Parent PS  
    mars 2008 En cours Daniel Cattiaux    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2019, la commune comptait 1 565 habitants[Note 8], en diminution de 0,13 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3481 2491 5801 9682 2492 3302 3492 4372 373
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4332 5162 5422 5592 5052 4182 4052 4322 403
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3062 3152 3022 0192 0912 0101 9341 7971 849
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 8711 8471 7501 6231 4661 4151 4091 4241 520
    2015 2019 - - - - - - -
    1 5651 565-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 776 hommes pour 792 femmes, soit un taux de 50,51 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,8 
    5,8 
    75-89 ans
    8,7 
    15,0 
    60-74 ans
    16,5 
    20,5 
    45-59 ans
    18,5 
    20,8 
    30-44 ans
    19,9 
    16,3 
    15-29 ans
    16,0 
    21,6 
    0-14 ans
    19,6 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Aubert : Le chœur date de 1633 et la nef de 1706. L'église renferme des retables du XVIIIe siècle. La tour de style ogival, bâtie en 1635 et surmontée d'une flèche en 1873, a été détruite en 1918, puis reconstruite dans un style différent[Lequel ?]. L'église est classée au titre des Monuments historiques[32] par arrêté du , et a été restaurée en 1930.
    • Les vestiges de l'ancienne grange dîmière de l'abbaye de Saint-Aubert de Cambrai, construite en 1763, se trouvent à proximité du sanctuaire.
    • Le cimetière militaire britannique situé sur la route d'Avesnes-les-Aubert.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Aubert se blasonnent ainsi :

    D'or à trois chevrons de gueules[33].


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Autres références

    1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    2. Calcul de l'orthodromie pour Lille, Valenciennes, Cambrai, Caudry.
    3. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2018.)..
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saint-Aubert et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Saint-Aubert et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Boniface 1866, p. 278.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Aubert (59528) », (consulté le ).
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    32. « Église Saint-Aubert », notice no PA00107799, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. source: Cambrésie terre d'histoire
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