Saint-Bernard (Ain)

Saint-Bernard est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Saint-Bernard

Le château de Saint-Bernard.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Maire
Mandat
Bernard Rey
2020-2026
Code postal 01600
Code commune 01339
Démographie
Gentilé Spinosiens
Population
municipale
1 463 hab. (2019 )
Densité 464 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 44″ nord, 4° 43′ 55″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 198 m
Superficie 3,15 km2
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trévoux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Bernard
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Bernard
Géolocalisation sur la carte : Ain
Saint-Bernard
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Bernard
Liens
Site web mairie-saint-bernard.fr

    Les habitants se nomment « Spinosiens ».

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Jassans-Riottier
    Anse (Rhône) N Saint-Didier-de-Formans
    O    Saint-Bernard    E
    S
    Ambérieux (Rhône) Trévoux

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Bernard est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), terres arables (13,5 %), eaux continentales[Note 3] (12,4 %), forêts (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Barnard, lieutenant de Charlemagne, est le fondateur du village de Saint-Barnard devenu Saint-Bernard à la suite d'une coquille semble-t-il.

    Saint-Barnard est acquis, en 1264[10], de Guichard, sire de Beaujeu. La seigneurie s'étendait sur Saint-Didier-de-Formans.

    Bruyères (les)

    Ce plateau (Les Brueres, de Brueriis) paraît avoir été une station d'une certaine importance à l'époque préhistorique, ainsi que l'attestent les nombreux instruments en silex et en pierres dures qu'on y rencontre, soit à la surface, soit enfouis dans le sol.

    Il fut aussi le théâtre de la défaite des Tigurins par Jules César (696 de Rome). « Les fouilles pratiquées en 1862, dit l'historien du conquérant des Gaules, entre Trévoux et Riottier, ne laissent aucun doute sur le lieu de cette défaite. Elles ont révélé l'existence de nombreuses sépultures tant gallo-romaines que celtiques. Les tumulus ont fourni des vases d'argile grossière, beaucoup de fragments d'armes en silex, des ornements en bronze, des fers de flèches, des fragments de douilles.

    Ces sépultures sont les unes par incinération, les autres par inhumation. Dans les premières, nulle part la crémation n'a été complète, ce qui prouve qu'elles ont été faites à la hâte et exclut toute idée d'un cimetière ordinaire. Deux fosses communes étaient divisées chacune en deux compartiments, dont l'un ne renfermait que des cendres et l'autre des squelettes humains, entassés pêle-mêle, squelettes d'hommes, de femmes et d'enfants.

    Enfin, de nombreux fours de campagne jalonnent, en quelque sorte, la route suivie par les Helvètes. Ces fours, très-communs au pied des coteaux abrupts de Trévoux, Saint-Didier, Frans, Jassans et Mizérieux, se retrouvent sur la rive gauche de l'Ain et jusque dans le voisinage d’Ambronay. »

    Des découvertes accidentelles faites postérieurement aux fouilles de 1862, fouilles que j'ai été appelé à suivre, et sur lesquelles j'ai rédigé un rapport qui a fourni les éléments du passage qu'on vient de lire, sont venues corroborer les premiers résultats obtenus. Ces découvertes consistent en de nouvelles sépultures, renfermant des haches en bronze, une ascia et un glaive romain en fer[11].

    Toponymie

    Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Mont-Bernard[12].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Vue aérienne.

    La commune de Saint-Bernard est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Trévoux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2001 François Paour[16] DVD Président de l'Association des Maires de France
    Chargé de mission au cabinet de Charles Pasqua
    mars 2001 réélu mars 2008 Bruno Balay    
    mars 2014 En cours Bernard Rey DVD-NC
    puis Agir
    Permanent politique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

    En 2019, la commune comptait 1 463 habitants[Note 4], en augmentation de 4,05 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    242299260267279285265290299
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    296318311300283266290266277
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    258257201201216227220218231
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2533624887058721 2821 3581 3801 406
    2018 2019 - - - - - - -
    1 4321 463-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Saint-Bernard a été construit au XIIIe siècle au bord de la Saône. Il est surtout connu pour avoir abrité au début du XXe siècle les peintres Maurice Utrillo et Suzanne Valadon. Le château, y compris la basse-cour et l'emprise des anciens fossés font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 10 avril 1997[21].
    • L'ancien prieuré de La Bruyère dit château de La Bruyère, prieuré de bénédictines fondé au IXe siècle, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1997[22].
    • Deux portes d'enceinte du XIIIe siècle.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. XLI.
    11. .Hist. de Jules-César, par Napoléon III, t. II, p. 61 de l'édition in-8°.
    12. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
    13. « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    14. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Bernard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    15. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    16. http://www.jcecaen.free.fr/fondateurs.htm
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. « Château », notice no PA00116614, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Notice no PA01000007, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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