Saint-Gervais-la-Forêt
Saint-Gervais-la-Forêt est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Gervais.
Saint-Gervais-la-Forêt | |||||
L'église Saint-Gervais. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » | ||||
Maire Mandat |
Jean-Noël Chappuis 2020-2026 |
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Code postal | 41350 | ||||
Code commune | 41212 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gervaisiens | ||||
Population municipale |
3 174 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 354 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 34′ 11″ nord, 1° 21′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 67 m Max. 110 m |
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Superficie | 8,97 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Blois (banlieue) |
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Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vineuil | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | stgervais41.fr | ||||
Géographie
Commune limitrophe du sud de Blois, Saint-Gervais est le carrefour des quatre routes principales de Sologne. Trois d'entre elles se rejoignent, depuis 1770, au carrefour dit de la Patte d'Oie (Lamotte-Beuvron, Romorantin-Lanthenay et Contres). La quatrième arrive le long du Cosson et rejoint le village par le nord.
Saint-Gervais est traversé par une rivière le Cosson et a vu disparaître au fil des siècles la rivière de la Poissonnière dont le lit est toujours présent dans l'actuel bourg.
Le village est ceint par le sud et l'ouest par la forêt de Russy qui occupe la majeure partie de la commune (494 ha sur les 897 ha de surface totale du village), d'où le toponyme.
Les communes limitrophes sont Blois au nord, Vineuil à l'est, Mont-près-Chambord et Cellettes au sud et Chailles à l'ouest.
L'altitude de la commune va de 67 mètres au nord (vallée du Cosson) à 110 mètres au sud.
Urbanisme
Typologie
Saint-Gervais-la-Forêt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blois, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 67 183 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Histoire
Connu sous le nom de Saint-Gervais-des-Près pendant plus de mille ans (entre le VIIIe siècle et la Révolution), puis Saint-Gervais-sur-Cosson, le village a pris son nom actuel le pour se distinguer des 17 autres communes homonymes[9],[Note 3].
Village de vignerons et de prairies, réputé dès le XVIIe siècle pour sa crème, il a pris entre 1794 et 1795, l'appellation de Bonne-Crème[10] et celui de Gervais-sur-Cosson[réf. souhaitée].
Le village a été sous domination des seigneurs de l'Aubépin entre 1034 et 1789[11]. Les premiers seigneurs de l'Aubépin se nommaient de Bapaulme, le plus célèbre fut Gabriel-Charles de Lattaignant, qui hérita de la seigneurie en 1724 et la vendit en 1734 au dernier seigneur de l'Aubépin, Adam-François-Melchior Mahy Du Plessis[12].
Du au , Saint-Gervais est rattachée à la ville de Blois.
L'électrification du village débute en 1910.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Gervais est le siège d'une plateforme de l'armée allemande du au . La commune a été largement bombardée entre le 15 et le . Un camp de prisonniers africains et malgaches fut établi dans les Perrières (carrières de pierres) en 1940.
En 1952, le réseau d'eau potable est mis en route. L'assainissement complet du village est bientôt terminé.
Politique et administration
Liste des maires
Membre fondatrice de la communauté de communes puis de la communauté d'agglomération de Blois Agglopolys, la commune de Saint-Gervais est aussi membre de plusieurs syndicats (Val ECO, SIVOM Saint Gervais-Vineuil, Syndicat du Bas Cosson...) Saint-Gervais est l'une des quatre communes qui forme le canton de Blois-2.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 3 174 habitants[Note 4], en diminution de 3,38 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 515 hommes pour 1 666 femmes, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Écoles :
Il existe une école élémentaire publique de 8 classes, et une école maternelle publique de 4 classes. Ces deux établissements sont situés l'un en face de l'autre au sein d'un quartier piéton bordé par la mairie d'un côté et le centre de loisirs et la salle des sports de l'autre.
Actions Enfance Jeunesse :
- Halte garderie La Capucine
- Relais d'assistantes maternelles
- Centre de loisirs Yves-Poitou
- « Ados », qui propose des activités tout au long de l'année pour les adolescents.
Santé
La commune héberge plusieurs médecins dont deux généralistes, un ophtalmologue, deux kinésithérapeutes, deux dentistes, deux psychiatres, cinq infirmières libérales, un orthophoniste et un pédicure - podologue. Il y a aussi une pharmacie, un laboratoire d'analyses, un cabinet de radiologie et une clinique vétérinaire. Par ailleurs, la proximité de Blois ouvre aux Gervaisiens la complétude des soins nécessaires (Centre hospitalier de Blois, Polyclinique, Mozaïque et médecine libérale).
Économie
L'économie de la commune est essentiellement axée sur le commerce. La zone commerciale partagée avec la commune de Vineuil est la première zone commerciale du département de Loir-et-Cher. La commune de Saint-Gervais héberge notamment les enseignes InterSport, Truffaut, Monsieur Bricolage, Gitem, Symphonie-Val-de-Loire, Mitsubishi, Pat'à Pain... Il est à noter surtout l'importance des commerçants du Centre-bourg (presse, esthéticienne, coiffeurs, épicerie, restaurants, boulangeries...) qui dynamisent la vie sociale des Gervaisiens.
On remarque aussi une dominante du secteur BTP (Enduits du Val de Loire, SETRA, DEA, Inéo Centre...) et une disparition du secteur primaire (reste encore un élevage de chevaux et poneys au château).
Culture locale et patrimoine
Vie associative
La commune accueille 23 associations dont :
Sports
- Association Sportive de Saint-Gervais (football)
- Courir à Saint-Gervais (course à pied) organisateur des foulées gervaisiennes (Trail de la forêt de Russy 25 km, course 6,5 km, course 12,1 km et courses enfants et ados)
- Badminton Club Gervaisien
- Dojo de la Forêt (Shiatsu)
- Tennis Club de Saint-Gervais
- LCBSG Handball (regroupant aussi les joueurs des communes de La Chaussée-Saint-Victor et Blois)
Culture et Loisirs
- l'Éveil de Saint Gervais la Forêt (comité des fêtes) qui organise depuis 1959 les lotos, la foire aux crêpes, les bourses aux jouets et vêtements, le Père Noël des écoles, le Colis pour les anciens de Saint-Gervais et le très prisé Bal - Coq au vin le dernier samedi de janvier.
- Association Musicale Églantine (école de musique, banda, orchestre de jazz et chorales)
- Cercle Gervaisien (initiation musicale, club de patchwork, club des Doigts agiles)
- le théâtre du Cercle
- La bibliothèque ouverte les lundi, mercredi et vendredi après-midi
- La ludothèque (prêt de jeux)
Vie Sociale
- Associations de parents d'élèves (FCPE)
- UNRPA (Union nationale des retraités et personnes âgées)
- ACPG Saint-Gervais (anciens combattants et prisonniers de guerre)
- FNACA Saint-Gervais (anciens d'Afrique du Nord)
Voies
105 odonymes recensés à Saint-Gervais-la-Forêt au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Clos | Impasse | Passage | Place | Route | Rue | Ruelle | Sentier | Tertre | Autres | Total |
5 [N 1] | 0 | 1 [N 2] | 2 [N 3] | 0 | 0 | 9 [N 4] | 3 [N 5] | 0 | 2 [N 6] | 69 | 2 [N 7] | 1 [N 8] | 1 [N 9] | 10 [N 10] | 105 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Lieux de cultes
Une messe catholique a lieu le deuxième dimanche du mois à 10 h 30 à l'église Saint-Gervais Saint-Protais. Le presbytère Saint-Saturnin / Saint-Gervais est situé à Blois.
Une église évangélique est située sur le territoire de la commune sur la zone de la Bouillie et donc vouée à la destruction étant donné le projet de protection de ce territoire.
Monuments
Les seuls monuments de la commune qui sont protégés sont les trois ponts. Les plus anciens (ponts chastrés et le reste des ponts Saint-Michel), ainsi que depuis le le Pont de la route nationale sur la rivière Le Cosson qui date de 1771.
- La mairie a été édifiée entre 1883 et 1884 suivant un plan classique ; mairie au centre, surmontée du logement du couple d'instituteurs et encadrée par l'école des filles et celle des garçons. Le tout construit par Alexandre Bodier (maçon) et Alfred Joubert (charpentier) est inauguré le [21].
- Le prieuré, construit au XVIIe sur le coteau du Cosson pour un prieur de Saint-Solenne, fait face à la vallée de la Loire. C'est la dernière demeure de Jean-Eugène Robert-Houdin de 1851 à sa mort. À partir de 1856, il en fait une maison enchantée dans le jardin de laquelle il avait installé ses automates.
- Le château, proche du prieuré, demeure du XIXe aujourd'hui habité par la famille de Warren. Il a été construit en 1842 pour Louis-Catherine Bergevin, sur l'emplacement de la Juiverie, anciennement Le Vivier (commanderie templière du XIIe et XIIIe)[11] sur les plans de Jules de La Morandière.
- La ferme de l'Aubépin, ferme fortifiée du XVIIIe était la ferme du dernier siège de la seigneurie. Le château de l'Aubépin fut détruit sur ordre de Louis-Catherine Bergevin pour en récupérer les pierres afin de se faire construire le nouveau château sur l'emplacement de la Juiverie
- Les Belleries, demeure construite entre le XVe et le XIXe siècle par le prieuré et monastère Notre-Dame de Boulogne. Elle fut la demeure du peintre Joseph-René Verdier (1819-1904). Son fils Félix qui était ingénieur y avait construit une usine à gaz et un laboratoire de chimie, encore visibles à l'heure actuelle. Le , le colonel Lauzières y reçut le général de Gaulle.
- L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais comporte une tour romane du XIIe siècle, seul vestige de l'ancienne église incendiée par les huguenots en 1567[11]. Elle fut reconstruite, agrandie et aménagée entre le XVIe et le XXIe (reconstruction en 2007 d'un caquetoir selon les plans et aquarelles d'époque).
- La Haute Maison aujourd'hui surnommée le Parc à Chautemps Demeure du XVIIIe (?) qui a appartenu notamment à Charles Lermit qui en avait fait, entre 1906 et 1916, une pension haut de gamme disposant d'une salle de billard, d'un putting golf, d'un tennis en terre battue, d'une charmille, d'une grotte pour enfants (détruite en 2011) tout cela au milieu d'un parc de 20 acres... Elle fut à partir de 1931 la demeure de Camille Chautemps. Réquisitionnée après la Seconde Guerre mondiale, elle a été divisée en 7 appartements mis à la disposition de foyers aux moyens modestes. La bâtisse fut détruite le par un incendie. Aujourd'hui il ne reste plus qu'une partie du parc qui est en cours de réaménagement pour devenir un parc pédestre.
- La Conandière ou Conanderie ferme fortifiée (Closerie) du XVIIe rue des Courtines sur laquelle figure la marque de la crue de 1853.
- La Piçonnière est selon la carte de Cassini une ferme fortifiée qui se situait dans l'actuelle rue Gérard Dubois. Des recherches sont en cours pour savoir s'il s'agit de la bâtisse ancienne du carrefour.
- Le Bon-marché était la place occupée sur le haut de la route de Romorantin où se vendaient crèmes et bons vins.
- Le Landier était une ferme spécialisée dans le commerce et le travail du bois. Commerce nécessaire pour fabriquer les tonneaux, pressoirs et barriques des vignerons. D'après les esquisses de la carte de Cassini, cette ferme devait se situer sur l'emplacement actuel de la Pouponnière, rue des Landiers.
- le pont de la route nationale sur le Cosson fut construit en 1771 sur les plans de messire Roger, ingénieur et bâtit par Fauconnet-Hue, maçons-charpentiers. Ce pont fait partie d'un projet global de la construction du chemin neuf qui devait relier le pont Saint-Fiacre de Blois (aujourd'hui pont Jacques-Gabriel) et les routes de Sologne.
- Le pont Saint-Michel sur le Cosson[22] est mentionné dès le XIe siècle[11], pour relier Blois à Bourges. Il en reste aujourd'hui des piles dans les « fosses Saint-Michel ». Ce nom est quelquefois donné par analogie au pont du moulin voisin qui enjambe le Cosson.
- les ponts Chartrains (ou chastrés signifiant « coupés ») relient le chemin de Vineuil (actuelle route de Chambord) à la levée Neuve (quartier de La Boire) ; l'armée de Jeanne d'Arc le traversa le avec son armée pour aller délivrer Orléans.
Héraldique
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Les armoiries de Saint-Gervais-la-Forêt se blasonnent ainsi :
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Personnalités liées à la commune
- Jean Guillon (1686-1748) fut le premier 'maistre d'école' du village. Il officiait dès 1730 lors des veillées.
- Gabriel-Charles de Lattaignant, (1697-1779), ecclésiastique, poète et chansonnier, auteur de j'ai du bon tabac, il hérita de la seigneurie de l'Aubépin qu'il dut revendre dix ans plus tard afin de pouvoir financer une vie parisienne particulièrement joyeuse.
- Adam-François-Melchior Mahy Du Plessis, dernier seigneur de l'Aubépin. Il était écuyer, auditeur en la chambre des comptes de Blois et administrateur de l'Hôtel-Dieu de Blois. Il introduisit la culture de la luzerne et de la pomme de terre à Saint-Gervais.
- Louis-Athanase Bergevin (1753-1832), notaire, maire de Blois (et de Saint-Gervais) entre 1803 et 1806 et vice-président du tribunal civil de Blois, il projeta construire l'actuel 'château de Saint-Gervais' en acquérant la Templerie (juiverie), le château de l'Aubépin ainsi que plusieurs terres d'une surface totale de 198 ha.
- Louis-Catherine Bergevin (1798-1876), fils du précédent, il était président du tribunal civil de Blois, président du conseil général de Loir-et-Cher et député de l'arrondissement de Blois. Il est l'auteur avec Alexandre Dupré, avocat et bibliothécaire-adjoint de la ville, de l' Histoire de Blois (1846). Il fut aussi protecteur de notre commune par ses dons généreux tant pour la contribution de guerre exigée par les Prussiens en 1871 que pour la restauration de l'église après son pillage de la révolution de 1848. Il fut aussi un conseiller municipal actif.
- Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871), mort dans sa maison Le Prieuré en 1871, il était prestidigitateur, horloger, ingénieur, et diplomate. Il avait offert à l'église Saint-Gervais une horloge pour mettre sur le clocher. Après plainte des habitants, elle fut retirée et offerte à la ville de Blois. Il fut conseiller municipal.
- Joseph-René Verdier (1819-1904), peintre aquarelliste né à Parcé-sur-Sarthe et élève d'Auguste Bonheur. Auteur de Étang au crépuscule(1888), petite fille jouant avec un chien, Les Oies (1866) et un matin dans la lande (musée du Mans). Il vécut dans la demeure des Belleries.
- Édouard Dujardin (1861-1949), né à Saint-Gervais, il est écrivain, essayiste, poète et journaliste. Connu surtout pour son roman Les lauriers sont coupés (1887), il y emploie pour la première fois le « monologue intérieur », procédé tout à fait nouveau. Il fut le fondateur de l'académie Mallarmé.
- Edmond Coffignon (1863–1923), artiste peintre élève de Jean-Baptiste Corot fut le propriétaire de l'actuelle maison du centre de placement familial du département des Hauts-de-Seine.
- Camille Chautemps (1885-1963), né à Paris le et mort à Washington le , avocat de formation, il est élu maire de Tours en 1919. Député radical-socialiste d'Indre-et-Loire (1919-1928), il représente ensuite le Loir-et-Cher comme député (1929-1934) et sénateur (1934-1940). Trois fois Président du Conseil, plusieurs fois ministre et fondateur de la SNCF, il est favorable à l’armistice et à l’arrivée au pouvoir du maréchal Pétain (), il entre dans le gouvernement de celui-ci. En désaccord avec celui-ci, il démissionne dès et s’exile aux États-Unis et choisit d'y demeurer jusqu'en 1944, date à laquelle il gagne l'Afrique du Nord. Après la Libération, il partage sa vie entre Paris et Washington, où réside sa famille. Il résida dans la Haute-Maison et finança en partie la réfection de la Rue Haute (aujourd'hui rue du Val Fleuri)
- Louis Chesneau (1860-1935), curé de la paroisse de 1907 à 1935 a été le premier mémorialiste de la commune. Il rédigea notamment La paroisse de Saint-Gervais sous l'ancien Régime (1922), l'occupation prussienne à Saint-Gervais (1914), L'ancien pays de Saint-Gervais (1915). Il décéda au Presbytère de Saint-Gervais et fut enterré au cimetière de Saint-Gervais.
- Jules Supervielle (1884-1960), poète qui séjourna dans sa maison de campagne rue Auguste Michel.
- Raoul de Warren (1905-1992), historien, généalogiste, juriste et romancier d'origine irlandaise. il est notamment l'auteur de La Terre de Saint-Gervais au Val de Loire (1965) mais aussi de romans fantastiques comme la Bête de l’Apocalypse, l’Énigme du mort-vivant. Il vécut de longues années au Château de Saint-Gervais qu'il avait reçu de son mariage avec Marie de Montrichard, avant de vendre celui-ci.
- Auguste Michel (1925-1944) dit 'Fito', sous-lieutenant et chef de détachement FTPF, fut abattu par l'armée nazie devant la maison de ses parents le à l'âge de 19 ans. Sa mère, Louise Arbez-Michel, elle-même résistante, fit mine de ne pas reconnaître son fils devant les militaires allemands pour protéger le réseau de résistance. Une plaque commémorative rue des ponts Saint-Michel rappelle le lieu de cet événement.
- Jean-Claude Deret (1921-2016), comédien - scénariste -auteur/compositeur/interprète écrivain pour enfants—metteur en scène qui émerveilla le village par ses créations artistiques et qui a donné son nom à la salle polyvalente.
Voir aussi
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Voir Saint-Gervais .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Blois », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Daniel Bénard et Bruno Guignard, Blois rive gauche, 2003, Ed Alan Sutton
- Cordier G, La bonne crème de Saint-Gervais, Le petit solognot, no 43, hiver 2008, p. 12-13.
- Louis Chesneau, La Paroisse de Saint-Gervais sous l'Ancien Régime, 1922, imprimerie Saint-Paul
- Raoul de Warren, La Terre de Saint-Gervais au Val de Loire, 1965, imprimerie Saint-Gervais
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Gervais-la-Forêt (41212) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
- Georges Cordier, Saint-Gervais d'hier et d'autrefois, 1980, imprimerie Repro-Service 41
- Monument historique PA00098580
- « Du blason au logo : toute une histoire », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le ).
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