Saint-Gervais-sur-Roubion

Saint-Gervais-sur-Roubion est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Gervais.

Saint-Gervais-sur-Roubion
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Hervé Andéol
2020-2026
Code postal 26160
Code commune 26305
Démographie
Gentilé Saint-Gervaisiens, Saint-Gervaisiennes
Population
municipale
1 083 hab. (2019 )
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 02″ nord, 4° 53′ 29″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 233 m
Superficie 14,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Gervais-sur-Roubion
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Gervais-sur-Roubion
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Saint-Gervais-sur-Roubion
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Gervais-sur-Roubion

    Géographie

    Localisation

    Saint-Gervais est situé à 13 km à l'est de Montélimar.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • Mont Aigu[1].
    • Serre d'Abran[1].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Gervais-sur-Roubion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,4 %), forêts (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones urbanisées (3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Ambland
    • Bec
    • Boissy
    • Bonnevache
    • Bourrides
    • Calot
    • Châlon (nord)
    • Châlon (sud)
    • Charérieux
    • Famone
    • Fayn
    • Fenouillet
    • Fontemieu
    • Frigière
    • Froment
    • Gouverney
    • la Lauze
    • la Mure
    • le Barral
    • le Bartalaix
    • le Batra
    • le Fourège
    • l'Église
    • le Grand Champ
    • le Laga
    • le Morard
    • le Pereyret
    • les Andrans
    • les Ferrières
    • les Garennes
    • les Jacons
    • les Lauriers
    • les Ramières
    • les Vachons
    • les Violettes
    • le Vivier
    • Manin
    • Marais
    • Morin
    • Rey
    • Saint-Rome
    • Vermenon

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Andran est un quartier attesté[10] :
    en 1391 : Andrans (choix de documents, 214) ;
    en 1480 : in Andrancio (archives de la Drôme, E 384) ;
    en 1446 : in Andrancii (inventaire de la chambre des comptes) ;
    au XVIe siècle : ce quartier n'est qu'une forêt ;
    en 1891 : Andran, quartier des communes de Cléon-d'Andran, de Bonlieu, de La Laupie et de Saint-Gervais.

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :

    • 1100 : villa Sancti Gervasii in pago Valentinensi (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 130).
    • 1100 : mention de l'ager : ager Sancti Gervasii in pago Valentinensi (cartulaire de Saint-André-le-Bas).
    • 1277 : castrum Sancti Gervasii (Duchesne, Comtes de Valentinois, 14).
    • 1336 : castrum de Sancto Gervaysio cum fortalicio dicti castri (Duchesne, Comtes de Valentinois, 43).
    • 1340 : Saint Gervaix et castrum de Sancto Girvasio (cartulaire de Montélimar, 47).
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Gervasii (pouillé de Valence).
    • XVe siècle : mention de la paroisse : cura Sancti Gervasii (pouillé de Valence).
    • 1482 : Sainct Gervais en Valdaine (archives de la Drôme, E 2526).
    • 1756 : Saint Gervais de Bonlieu (archives de la Drôme, C 183).
    • 1793 : Montroubion [appellation révolutionnaire].
    • 1891 : Saint-Gervais, commune du canton de Marsanne.

    (non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Gervais-sur-Roubion.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[11] :

    • Au point de vue féodal, Saint-Gervais était une terre du fief des comtes de Valentinois.
    • 1247 : possession des Cornilhan.
    • 1269 : la moitié de la terre est attribuée (par transaction) aux commandeurs de de Poët-Laval. Ils la possède encore en 1540.
    • 1336 : la seconde moitié est en possession des Adhémar.
    • Vers 1430 : la part des Adhémar passe aux Mévouillon.
    • 1540 : la part des Mévouillon passe aux Eurre.
    • 1595 : la part des Eurre passe (par mariage) aux Moreton de Chabrillan.
    • La part des commandeurs de Poët-Laval est acquise par les Moreton qui réunifie la terre et en sont les derniers seigneurs.

    Joseph Moreton, né le , fils aîné d'Antoine de Moreton, habitait dans le château du village de Chabrillan avant de déménager à Saint-Gervais-sur-Roubion en 1650, le château de Chabrillan était devenu inhabitable. À Saint Gervais-sur-Roubion se trouvait « une superbe demeure féodale qu'il avait hérité de sa mère »[réf. nécessaire]
    Joseph entreprit des travaux au château de 1667 à 1669 : « portes des chambres, estrades des chambres, parquet pour la chambre jaune et la chambre rouge, lambris pour les mêmes chambres, six piliers dans une galerie allant aux chambres, croisières de fenêtres dans la galerie ». Les travaux ont été confiés à un menuisier de Romans (Tournatory) et à des maçons de Sauzet (Simon et Antoine Roume)[12],[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Saint-Gervais était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église dédiée à saint Claude, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne) dont les dîmes appartenaient au prieur. L'évêque diocésain nommait de plein droit à la cure.
    L'ager de Saint-Gervais avait la même étendue que la commune de ce nom[11].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Marsanne[11].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884 Joseph Revol   menuisier
    1884 (mai) 1888 Ferdinand Lagier   agriculteur
    1888 1892 Ferdinand Lagier   maire sortant
    1892 1896 Ferdinand Lagier   maire sortant
    1896 (mai) 1900 Baptiste Savel   menuisier
    1900 1901 Baptiste Savel   maire sortant
    1901 (sept.)
    (élection ?)
    1904 Auguste Bec   agriculteur
    1904 1908 Auguste Bec   maire sortant
    1908 1911 Auguste Bec   maire sortant
    1911 (sept.)
    (élection ?)
    1912 Fortuné Chéchat   agriculteur
    1912 1919 Fortuné Chéchat   maire sortant
    1919 1925 Fortuné Chéchat   maire sortant
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Hervé Andéol (sans étiquette) cadre supérieur
    président de la CCPM
    2008 2014 Hervé Andéol   maire sortant
    2014 2020 Hervé Andéol   maire sortant
    2020 En cours
    (au 14 mars 2021)
    Hervé Andéol[13][source insuffisante]   maire sortant

    (non datés)[réf. nécessaire] :

    • Jean Amblard, maire de la commune (quatre mandats).
    • Anne-Marie Reboul, maire de la commune (deux mandats).

    Jumelages

    La commune est jumelée avec le village de Schwarzenborn (Allemagne)[réf. nécessaire].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2019, la commune comptait 1 083 habitants[Note 3], en augmentation de 19,54 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7146937519141 0241 0551 0931 1121 133
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0531 0441 030992920810810855795
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    777809859703656588574542613
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    609620552594646717764771883
    2017 2019 - - - - - - -
    1 0351 083-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le quatrième dimanche d'août[18].

    Loisirs

    Sports

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, vignes (cave coopérative), ovins, porcins[18].

    • Marché (fruits et légumes) : les mardi et samedi[18].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines du château fort et de ses dépendances[18].
    • Château : vaste bâtisse au cœur du village, aujourd'hui occupée par plusieurs familles.
    Les propriétaires actuels ont supprimé un niveau ; seul le vestibule est resté presque intact.
    Au pied de ses murs, la place du Parterre est ce qui reste de l'ancienne cour intérieure[réf. nécessaire].
    • Beffroi : il se situait à proximité de l'enceinte du vieux village. Il s'affaissa le du fait des intempéries[réf. nécessaire].
    • Chapelle médiévale Saint-Claude (désaffectée)[18].
    • Village avec des éléments défensif Renaissance : porte[18].
    • Maison (XVIIIe siècle)[18].
    • Fermes fortes[18].
    • Église Saint-Gervais de Saint-Gervais-sur-Roubion (XIXe siècle) à l'emplacement du château[18]. Elle est accolée au château et occuperait l'emplacement des anciennes écuries[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    • Le théâtre du Fenouillet propose des spectacles de théâtre , de chants et de cirque[réf. nécessaire].

    Personnalités liées à la commune

    • Gratien Casimir Émile Gardon (né le à Saint-Gervais, mort le à Paris 5e) : magistrat général[19].

    Héraldique, logotype et devise

    La commune possède un blason[20]

    Saint-Gervais-sur-Roubion possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. Fiche du Bramefaim sur le site du SANDRE
    3. Fiche du Vermenon sur le site du SANDRE
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Andran).
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 340 (Saint-Gervais).
    12. bail à prix fait trouvé aux archives départementales.
    13. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Gervais-sur-Roubion.
    19. https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf
    20. https://static.neopse.com/medias/p/1975/site/2b/b2/d9/2bb2d9889ed71dc21f397841d581cabcf262d2f3.jpg
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