Saint-Pierre-des-Échaubrognes
Saint-Pierre-des-Échaubrognes est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Pierre-des-Échaubrognes | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Bressuire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais | ||||
Maire Mandat |
Claude Pousin 2020-2026 |
||||
Code postal | 79700 | ||||
Code commune | 79289 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 444 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 59′ 25″ nord, 0° 44′ 35″ ouest | ||||
Altitude | Min. 102 m Max. 195 m |
||||
Superficie | 28,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cholet (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mauléon | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Géographie
Saint-Pierre-des-Échaubrognes longe le département de Maine-et-Loire. La commune est située à 2 km de Maulévrier, à 15 km de Cholet et à 30 km de Bressuire. Elle est entièrement enclavée dans les Deux-Sèvres par Mauléon, mais est limitrophe de Cholet, Maulévrier et Yzernay en Maine-et-Loire.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cholet », sur la commune de Cholet, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 777,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Angers-Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé, dans le département de Maine-et-Loire, mise en service en 1937 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,9 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-des-Échaubrognes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), prairies (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (2,2 %), forêts (1 %), eaux continentales[Note 8] (0,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Saint-Pierre-des-Échaubrognes est née de la fusion de deux paroisses, Saint-Hilaire-des-Échaubrognes, située en Anjou et Saint-Pierre-des-Échaubrognes qui faisait partie des marches communes de l’Anjou et du Poitou.
Au Moyen Âge, les deux villages faisaient partie des Mauges. Sous l'Ancien Régime, les deux bourgades dépendaient de la sénéchaussée d'Angers. En 1785, elles avaient ensemble une superficie de 8 000 hectares et comptaient près de 4 000 habitants.
Les deux paroisses furent réunies en une seule commune par ordonnance royale du . La nouvelle entité communale fut en même temps incorporée au département voisin des Deux-Sèvres. Le , la commune de Saint-Pierre-des-Échaubrognes se voit amputée du territoire de Loublande.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 1 444 habitants[Note 9], en augmentation de 4,71 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture
- Tennis Club Saint-Pierre
- Club de foot Sain-Pierre
- Échau'star Séances de variétés
- Foyer des jeunes
- Club du Palet échaubrognais
Économie
L’attractivité de Saint-Pierre-des-Échaubrognes vient de sa position géographique, situé entre le Nord-Est vendéen, le Bocage bressuirais (Mauléon, Cerizay) et le Choletais (la commune n’est qu’à une dizaine de kilomètres de Cholet).
- Centre de production du vitrage isolant (Glassver-Saint-Gobain).
- Artisanat
- Activité agricole très importante.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Pierre de Saint-Pierre-des-Échaubrognes : patrimoine de l'Anjou. À voir : calice et patène. Le calice est l’œuvre de René Ier Hardye, maître orfèvre à Angers de 1616 à 1645, tandis que la patène a été produite par Laurent Hayeneufve, lui aussi orfèvre angevin, et porte le poinçon de jurande des années 1644-1645. Ces deux objets ont été réalisés par des artistes différents, comme cela se faisait parfois lorsque l’orfèvre du calice faisait appel à un confrère pour lui fournir la patène correspondante. Le poinçon de cette dernière désignant les dates de 1644-1645, et René Hardye étant décédé en 1645, il est très vraisemblable que le calice a été exécuté en même temps que la patène, soit en 1644.
- Le lac du Verdon créé à la suite de la construction du barrage du Verdon en 1979.
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Ouvrard : "Saint-Pierre-des-Echaubrognes, qui êtes-vous ?", Ed Herault, Maulévrier, 1978, 189 p
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cholet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-des-Échaubrognes et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cholet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-des-Échaubrognes et Beaucouzé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Angers-Beaucouzé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cholet », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Portail des Deux-Sèvres
- Portail des communes de France