Saint-Hilaire-les-Monges
Saint-Hilaire-les-Monges (Sent Alari de los Monges en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.
Saint-Hilaire-les-Monges | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans | ||||
Maire Mandat |
Georges Amadon 2020-2026 |
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Code postal | 63380 | ||||
Code commune | 63359 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
85 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 7,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 48′ 51″ nord, 2° 39′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 620 m Max. 856 m |
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Superficie | 10,7 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Ours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
La commune se situe sur le plateau des Combrailles au nord-ouest du Massif Central.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Hilaire-les-Monges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40 %), zones agricoles hétérogènes (35,5 %), prairies (24,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le fief appelé Montel-Saint-Hilaire ou Saint-Hilaire-les-Salles était une dépendance de la baronnie des Salles.
En 1490, la seigneurie du Mont-Saint-Hilaire appartenait à la maison de Chaslus de Puy Saint-Gulmier. Les seigneurs de Bosredon ont succédé aux de Chaslus par mariage de Louise de Chaslus avec Jean de Bosredon, baron d’Herment vers 1530.
Claude de Villelume, épouse de Jean François de Bosredon est décédée à Saint-Hilaire-les-Monges en 1721. Sa fille Jeanne, épouse du notaire Etienne Dougnon, était dame de Saint-Hilaire et résidait au château de Mérinchal. Leur fils Maximilien Dougnon, décédé en 1761 à Mérinchal était seigneur de Saint-Hilaire[7].
Monges signifie « moines » en occitan. Au village de Saint-Genès, avant la Révolution, il y avait une abbaye, siège d'une paroisse qui fut réunie à celle de Saint-Hilaire pour former la commune de Saint-Hilaire-les-Monges.
L'abbaye de Saint-Genès-les-Monges
Le monastère de bénédictines fondé à la fin du XIe siècle, relevait de l’abbaye de la Chaise-Dieu (Haute-Loire). Sous la juridiction immédiate de Port-Dieu (Corrèze), il eut sous sa dépendance les prieurés suivants :
- Saint-Julien-la-Geneste, près de Saint-Gervais-d'Auvergne ;
- Saint-Blaise de Talverat, près d'Issoire ;
- Saint-Robert d'Issac, près de Montluçon (Allier) ;
- Sainte-Magdeleine de Lieu-Dieu, Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme) ;
- Pontgibaud (Puy-de-Dôme).
Le couvent accueillait les filles cadettes de la noblesse régionale qui apportaient des dots assez élevées. (de Chaslus, de Bosredon, de Villelume, de Neuville, des Aix, de Courteix…). Jeanne de Sarrazin fut la dernière abbesse et vit disparaître son monastère en 1793[8].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Hilaire-les-Monges est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Haute Combraille[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontaumur[12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[12].
Élections de 2020
Le conseil municipal de Saint-Hilaire-les-Monges, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[13] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[14]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 7. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 71,11 %[15].
Chronologie des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 85 habitants[Note 2], en diminution de 15,84 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La petite église romane pourvue d'un clocher-peigne à deux cloches se situe au milieu du bourg.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Source : Ambroise Tardieu et bulletin historique et scientifique de l'Auvergne.
- Source : Ambroise Tardieu et Archives départementales du Puy-de-Dôme : fond de l'abbaye de Saint-Genès-les-Monges.
- « Commune de Saint-Hilaire-les-Monges (63359) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « CC de Haute Combraille (No SIREN : 246300925) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral.
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 8.
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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