Saint-Julien-sur-Bibost
Saint-Julien-sur-Bibost est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Julien.
Saint-Julien-sur-Bibost | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de L'Arbresle |
Maire Mandat |
Florent Chirat 2020-2026 |
Code postal | 69690 |
Code commune | 69216 |
Démographie | |
Population municipale |
566 hab. (2019 ) |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 48′ 18″ nord, 4° 31′ 11″ est |
Altitude | Min. 380 m Max. 860 m |
Superficie | 13,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintjuliensurbibost.fr |
Géographie
Communes limitrophes
Saint-Forgeux | Ancy | Savigny | ||
Montrottier | N | Bibost | ||
O Saint-Julien-sur-Bibost E | ||||
S | ||||
Brullioles | Bessenay |
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien-sur-Bibost est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,5 %), forêts (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), zones urbanisées (2,3 %), terres arables (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
L'agriculture occupe une place importante dans la vie économique du village, la production de fruits et surtout de cerises est une des caractéristiques de Saint-Julien-sur-Bibost.
Histoire
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[8]. Cependant, des fragments de poteries sans doute gallo-romaines ont été repérées sur le Crêt d'Arjoux dans les années 1980, pouvant supposer que cette haute colline devait servir de relais ou de poste avance sur les hauteurs, entourant Lyon[réf. nécessaire]. Par le passé, le village se situait au hameau de La Bigaudière et aurait été déplacé à son actuel emplacement à la suite d'une épidémie de peste.
Au cours de la terreur, la commune porte provisoirement le nom de Le Fruitier-sur-Bibost[9].
En 2001, le film Un crime au paradis de Jean Becker y est tourné.
Héraldique
Blason | D'argent au clocher d'or* essoré de sable et ajouré du champ, mouvant de la pointe, accosté de deux arbres arrachés au naturel, celui de dextre plus petit ; au chef d'azur plain chargé d'un soleil non figuré d'or brochant sur le trait de chef au point d'honneur. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (clocher d'or sur champ d'argent : interdit en héraldique). |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 566 habitants[Note 3], en augmentation de 1,8 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Au hameau de Tyr, se trouve la ferme Reverdy dont l'architecture est typique des fermes des monts et coteaux du Lyonnais. Elle a été récemment restaurée afin d'être montrée au public et devenir le lieu de différentes manifestations[13]. Cette ferme a servi de cadre au film Un crime au paradis de Jean Becker, tourné en 2001.
- Il existe également de très belles croix en pierre jaune, typiques de la région, dont une sur la place de l'église datant du XVIIIe siècle. L'église paroissiale, de style roman, était sans doute à l'origine une chapelle dépendante de la puissante abbaye de Savigny, proche de quelques kilomètres.
- Le clocher est l'un des rares de la région à posséder un carillon. Lors de la rénovation de l'édifice, un trésor fut découvert, composé de 247 pièces d'or aux effigies de Jean le Bon, Charles V le Sage et Charles VI le Fol[réf. nécessaire]. Ce trésor a participé au financement des travaux de restauration.
- L'église comprend notamment un vitrail patriotique représentant un soldat de la Grane Guerre levant les yeux vers un Christ en croix, sous le regard de deux anges volant dans le ciel. Le vitrail est dédié à la mémoire de l'abbé Granier, curé de la paroisse durant la Grande Guerre.
Personnalités liées à la commune
- Au hameau de Senevier, se trouve l'ancienne demeure de la famille de Jussieu, les célèbres botanistes.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 386.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Benedicte MATHIEU, « Accueil à la Ferme Reverdy », sur www.lafermereverdy.org (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Portail des communes de France
- Portail du département du Rhône