Saint-Léger-sous-la-Bussière
Saint-Léger-sous-la-Bussière est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
Saint-Léger-sous-la-Bussière | |||||
L'église Saint-Léger. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais | ||||
Maire Mandat |
Pierre Lapalus 2020-2026 |
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Code postal | 71520 | ||||
Code commune | 71441 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sanldzirons | ||||
Population municipale |
279 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 41″ nord, 4° 33′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 290 m Max. 555 m |
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Superficie | 8,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Chapelle-de-Guinchay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Saint-Léger-sous-la-Bussière est à 7 km de Matour, , à 8 km de Tramayes, à 10 km de Cluny, à 34 km de Mâcon.
La commune est arrosée par la Grosne, affluent de la Saône. qui prend sa source dans les monts du Beaujolais et se jette dans la Saône à Marnay.
La commune est à la limite du Charolais, du Beaujolais et du Mâconnais.
Elle se compose de plusieurs hameaux, qui sont notamment Pontcharas, La Belouse et La Bussière.
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-sous-la-Bussière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), forêts (10 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
"Santi Leodegarii" existait à l'époque gallo-romaine et une voie romaine le traversait.."Sanctus Leodegarius propè Buxeria" est le nom latin indiqué par Courtépée[8].
Dominant St Léger, le château de la Bussière a été une véritable forteresse, situé sur une éminence d'où il commandait tout le voisinage. Il fut mis à sac par Antoine de Toulongeon, maréchal du duc de Bourgogne, le . Il fut par la suite vendu à un noble lyonnais, émigré d'origine florentine, Batoloméo Paffi (que l'on trouve parfois par erreur nommé de Passy ou de Paphy). Riche marchand (il exerçait à la fois les métiers d'épicier (vente d'épices), de drapier (soieries) et de banquier (lettres de change). Il acquit, avec le château, le titre de baron de la Bussière et de la Garde, et s'offrit en même temps les seigneuries de Néronde et Cleppé. Marié avec Jeanne du Chastel qui lui fit quatre enfants, c'est son fils, Jean ("Bello") de Paffi, né vers 1500, qui lui succédera jusqu'à sa mort située entre 1555 et 1560. Les Paffi s'étaient parfaitement intégrés dans le paysage aristocratique lyonnais et avaient noué des alliances avec les plus prestigieuses familles. Jean "Bello" également baron de la Bussière et de la Garde, était échevin de Lyon et épousait Constance Henry, fille de Guyot Henry, échevin de Lyon et comte de Crémieu. Leur fille Marguerite de Paffi épousait le René de Laurencin, issu de la grande famille des Laurencin, et apporta la Bussière dans la corbeille de mariage. À cette occasion, elle faisait reconnaître par sept habitants du lieu ses droits sur son péage de Poncharras qu'elle donne à bail au sieur Laborier. La Bussière entra ainsi dans les mains des Laurencin. Philippe de Laurencin, né en 1564, époux en 1590 de Jeanne de Foudras hérita de la baronnie. Leur fils Jean de Laurencin, fut à son tour baron de la Bussière. Son héritier, Pierre de Laurencin, capitaine au régiment d'Uxel, fut tué au service du Roi, et la Bussière fut transmise vers 1670 aux Foudras (avec Louis de Foudras), lesquels gardèrent la baronnie jusqu'à la Révolution (source: JM Roche SGLB)
C. Ragut[9] décrit, en 1838, les activités présentes à Saint-Léger-sous-la Bussière : 3 moulins à blé, 1 moulin à huile, 2 tuileries et fours à chaux, une scierie à bois, une scierie à pierres, une petite papeterie où l'on ne fabrique que du papier gris qui s'exporte à Lyon.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 3], en augmentation de 13,88 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Les 242 habitants de la commune, au , se répartissent en 72 de moins de 30 ans, 101 de 30 à 59 ans et 68 de 60 ans et plus[14].
Parmi les 80 personnes qui ont entre 15 et 64 ans. 80,4 % sont des actifs ayant un emploi, 5,1 % sont chômeurs, 2,5 % sont élèves ou étudiants, 9,5 % sont retraités ou préretraités et 2,5 % d'autres inactifs.
Logement
Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 163 ; 114 sont des résidences principales, 27 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 27 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 154 et celui des appartements de 9[14].
École
La commune appartient à un Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI), celui des Grosne. Les classes sont réparties (en 2017) ainsi : école de Saint-Pierre-le-Vieux : petite et moyenne section maternelle, CE1,CM1 ; école de Saint-Léger sous-la-Bussière : moyenne et grande section maternelle ; école de Germolles-sur-Grosne : CP et CE1 ; école de Trambly : CM1, CM2.
Économie
L'activité principale est l'agriculture. Sur le territoire communal il existe, au , 29 établissements actifs[14].
- 9 appartiennent au secteur de l’agriculture (1 salarié au total).
- 1 au secteur de l'industrie (pas de salarié)
- 4 sont du secteur de la construction (1 salarié)
- 13 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (2 salariés au total)
- 2 sont du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (2 salariés au total).
Lieux et monuments
Les deux châteaux de St Léger sous La Bussière, sont le château de Pontcharra et le château de la Féculerie (château des Terrelles ou de la Papeterie), sont, au début du XXe siècle, la propriété de la famille Plassard. Voir également le site historique du château de la Bussière dominant la vallée.
Personnalités liées à la commune
. Marguerite de Paffi, fille de Jean de Paffi et de Constance Henry, épouse de René de Laurencin (voir Histoire), appréciait la Bussière où elle vécut et se fit enterrée dans l'église St Léger (1628). L'une de ses filles, Marie de Laurencin avait épousé en 1593 Jean de Chardonnay, baron de Saint Lager (en Beaujolais /Brouilly) et co-seigneur de Salornay (Salornay sur Guye).
- Claude-Jules Plassard (1833-1909), membre du conseil d'administration du grand magasin parisien Le Bon Marché qui fut désigné pour être l'exécuteur testamentaire de Marguerite Boucicaut, sa propriétaire, décédée en 1887. Devenu gérant et porte-parole du magasin, il se retira en 1893 au château de la Féculerie (aussi appelé château des Terrelles ou château de la Papeterie). Bienfaiteur de Saint-Léger-sous-la-Bussière, il dota la commune d'un réseau de chemins vicinaux, fit construire des lavoirs et quatre ponts pour enjamber la rivière. Il dota la commune d'une usine hydro-électrique (Pontcharra) et fit édifier en 1889 une vaste église à trois nefs (architecte : Adrien Pinchard). Il fut maire de la commune et repose au cimetière, dans une chapelle funéraire[15].
- Nés le , Philippe et Jean-Noël Deparis ont grandi à St Léger. Fils d'agriculteurs, les deux jumeaux sont depuis plus de 20 ans, animateurs de l'emblématique émission La Place du Village. Ils ont arpenté, sans relâche, les villes et villages de Savoie et du Lac Léman en quête de témoignages. Aujourd'hui éloignés de leur terres natales, les deux frères ne cachent pas leur attachement à ces lieux qui les ont vu grandir.
Pour approfondir
Bibliographie
- Marcel Dazy, Portrait d'un terroir, revue « Images de Saône-et-Loire » no 19 (), p. 9-11.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédé de l'abrégé historique de cette province, Dijon, Causse, , 679 p., p. 301.
- C. Ragut, Statistique du département de Saône-et-Loire, Mâcon, imp. Dejussieu, , 600 p., p. 198-199.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Dossier complet Commune de Saint-Léger-sous-la-Bussière (71441) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Saint-Léger-sous-la-Bussière et son bienfaiteur », article de Marie-Thérèse Suhard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 162 de juin 2010 (pages 14 à 16).
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