Saint-Méard-de-Gurçon

Saint-Méard-de-Gurçon est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Méard (homonymie).

Saint-Méard-de-Gurçon

L'église de Saint-Méard-de-Gurçon.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson
Maire
Mandat
Cyril Barde
2020-2026
Code postal 24610
Code commune 24461
Démographie
Gentilé Saint-Méarois
Population
municipale
822 hab. (2019 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 33″ nord, 0° 10′ 58″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 116 m
Superficie 28,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Montaigne et Gurson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Méard-de-Gurçon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Méard-de-Gurçon
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Méard-de-Gurçon
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Méard-de-Gurçon
Liens
Site web st-meard.fr

    Géographie

    Généralités

    D'une superficie de 2838 hectares, Saint-Méard-de-Gurçon est situé à équidistance de Montpon-Ménestérol au nord, et de Sainte-Foy-la-Grande au sud. Le territoire communal est arrosé par cinq cours d'eau : la Lidoire, l'Estrop, le Tord, la Léchou et la Gargouille[1],[2].

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Méard-de-Gurçon et des communes avoisinantes.

    Saint-Méard-de-Gurçon est limitrophe de neuf autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Méard-de-Gurçon est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[3].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].

    Carte géologique de Saint-Méard-de-Gurçon.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 28 mètres et 116 mètres[7],[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune fait partie du Landais, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (206 m au sud de Vallereuil). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[11]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 28,38 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 28,63 km2[5].

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Méard-de-Gurçon.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Lidoire, l'Estrop, le Tord, la Léchou, la Boucardia, la Gargouille, le Fayat, le Tord et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[17],[Carte 1].

    La Lidoire, d'une longueur totale de 49,5 km, prend sa source dans la commune de Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Mouliets-et-Villemartin, Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, après avoir traversé 19 communes[18].

    L'Estrop, d'une longueur totale de 17,8 km, prend sa source dans la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Pessac-sur-Dordogne, de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Saint-Seurin-de-Prats, après avoir traversé 12 communes[19].

    Le Tord, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Géraud-de-Corps et se jette dans la Lidoire en limite de Saint-Méard-de-Gurçon, de Saint-Martin-de-Gurson et de Saint-Rémy, après avoir traversé cinq communes[20].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 832 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[29] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 25 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[33], à 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Méard-de-Gurçon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[37],[38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39],[40].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,4 %), forêts (29,4 %), cultures permanentes (13 %), terres arables (7,6 %), prairies (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones urbanisées (1 %)[41].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Hameaux

    Outre le centre urbain, le territoire de la commune comprend de multiples hameaux, comme le Bernagaud, les Bonnins, le Bost, le Brandeau, Bricabot, le Buisson, Carbonnaud, Cavalerie, la Châtaignière, le Cluzeau, les Fonds, Gaillardie, le Grand Billat, l'Houme, le Jard, Jarrige, les Joinies, Laulerie, Marousseau, Monmoreau, les Paysses, Picot, le Petit Paris, les Places ou encore Pourcaud.
    La toponymie de plusieurs de ces lieux-dits est étudiée dans le livre Origine des noms de lieux dans le canton de Villefranche-de-Lonchat (2002) : ainsi, Bernagaud serait une déformation de Bernardeau (« fils de Bernard ») ou désignerait un bois de vergnes, « Bonnins » est le nom de ses premiers habitants, « Bost » signifie un bois, « Brandeau » la bruyère, « Bricabot » est un ancien patronyme ou désignerait un sommet ou un fortin gaulois, « Carbonnaud » un ancien village de charbonniers, « Cavalerie » un élevage de chevaux ou un patronyme, « Cluzeau » désigne une cavité, liée dans ce hameau à une fontaine ancienne, « Fonds » est un point bas, « Gaillardie » vient du patronyme Gaillard, « Grand Billat » signifie une grande maison ou ferme, « l'Houme » un ormeau, « Jard » fait référence à une herbe dure ou au chêne, « Jarrige » à des chênes kermès, « Joinies » vient du prénom Joan (Jean), « Laulerie » suscite plusieurs hypothèses (une maison de berger, une fabrique de marmites, un patronyme ou encore un ancien pressoir d'huile de noix) comme « Marousseau » (un mas de couleur jaune ou rousse ou le mas d'un dénommé Rousseau), « Monmoreau » désigne le mont de Moreau, « Paysses » un pâturage, « Petit Paris » vient du patronyme Patrice, Picot (ou Picaud) également d'un patronyme, « Places » est un terrain bien dégagé et « Pourcaud » un élevage de cochons[42].

    Toponymie

    Seules trois communes françaises portent le nom de saint Méard, dont Saint-Méard-de-Drône également en Dordogne et Saint-Méard dans la Haute-Vienne.

    En occitan, la commune se nomme Sent Meard de Gurçon[43].

    Histoire

    La commune porte le nom de saint Méard, évêque de Noyon du VIe siècle. Elle est mentionnée la première fois en 1122, sous le nom latin de « Sancti Medardi Abbatiae », soit Saint-Méard-de-l'Abbaye, son premier nom, qui change ensuite pour Saint-Méard-de-l'Abbatial puis Saint-Méard-de-Gurçon[2].

    Le centre urbain s'est développé autour de l'église, de la vieille halle, du lavoir et de nombreuses maisons anciennes[2].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Saint-Méard-de-Gurçon, typographiée Saint Meard de Gurson dans un premier temps, a été le chef-lieu du canton de Saint Meard de Gurson qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Villefranche-de-Loupchapt  devenu ensuite le canton de Villefranche-de-Lonchat  dépendant de l'arrondissement de Bergerac[7].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[44]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson.

    Intercommunalité

    Fin 2001, Saint-Méard-de-Gurçon intègre dès sa création la communauté de communes du Gursonnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[45],[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1800 Baraton    
    1800 1823 Pierre Bonnin    
    1823 1824 Pierre Dambier    
    1824 1831 Jean Molliné    
    1831 1837 Jean Antoine    
    1837 1839 Antoine Michaud    
    1839 1848 Pierre-Paul Durand    
    1848 1852 Pierre Grelon    
    1852 1864 Pierre Dambier    
    1864 1884 Jean-Léon Buisson    
    1884 1896 Pierre Pialoux    
    1896 1900 Pierre Grenier    
    1900 1919 Pierre Pialoux    
    1919 1935 Robert Naud    
    1935 1959 Roger Nouvel   Agriculteur
    1959 1971 Georges Peyrat   Agriculteur
    1971 1977 Jacqueline Le Métais   Pharmacienne
    1977 mars 2001 Jean Terrade   Expert-comptable, directeur d’une usine de peinture
    mars 2001 avril 2014 Monique Viroulaud SE[47] Sténo-dactylo
    avril 2014 mai 2020 Gérard Bonnamy   Infirmier psychiatrique
    mai 2020[48] En cours Cyril Barde   Viticulteur
    2e adjoint sous la mandature précédente[49]

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Méard-de-Gurçon relève[50] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

    En 2019, la commune comptait 822 habitants[Note 8], en augmentation de 6,75 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 4581 4031 4641 8011 5361 4521 5271 414
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4141 4021 4181 3491 3911 3281 2801 2271 231
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2191 2111 2511 0871 0371 0471 0321 0341 035
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    877846763776751795804775806
    2019 - - - - - - - -
    822--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    L'école.

    Saint-Méard-de-Gurçon compte une école, un pôle santé et des commerces de proximité essentiels (boulangerie, pharmacie, coiffeur, épicerie, tabac-presse). Plusieurs artisans, dans différents corps de métiers, participent à la vie économique du village.

    La commune dispose aussi d'une salle des fêtes, rénovée en 2011[54].

    De nombreuses activités sociales et de loisir sont organisées au fil de l'année (Floralies, marchés gourmands, soirées à thème, etc.). La vie locale s'exprime aussi par le biais de plusieurs associations (amicale des pompiers, comité des fêtes, aînés, cabaret, théâtre, danse, chorale, chasse, amicale des pompiers)[55].

    Sport

    La commune compte un terrain de football de 6 600 m2, créé au lieu-dit des Places dans les années 1980-1990[56]. Par ailleurs, un terrain multisports est aménagé en 2018 près de l'école[1].

    Au printemps, la course nature de Montravel propose plusieurs parcours : courses de 11 et 21 km, marche nordique et randonnée pédestre (7e édition en 2017)[57].

    La commune compte un centre équestre créé en 1990 (écuries Saint-Méaroises, dans le bourg)[58] et un golf (vers le hameau Le Cluzeau)[59]. Il y a aussi plusieurs associations sportives (tai-chi, football, Pilates, cyclisme marche et course)[55].

    Manifestations culturelles et festivités

    Début mai, des floralies se tiennent dans le bourg (21e édition en 2022)[60].

    En 2017, en vue de la Journée internationale des forêts, une centaine d'arbres (« charme, chêne rouge, châtaignier... ») sont plantés en aval du bourg par des élèves du collège-lycée agricole du Cluzeau situé à Sigoulès. Un partenariat est noué avec l'école de Saint-Méard-de-Gurçon, dont les élèves sont individuellement chargés de parrainer un arbre, donnant à chacun un nom, obtenant ses coordonnées GPS et étant invités à s'en occuper durant toute leur vie[61].

    Sécurité

    En 2021, huit caméras de vidéoprotection sont installées dans le bourg[62].

    Économie

    Tabac-presse-carburant, route de Montpon.

    Sur les terres communales pousse du raisin destiné à produire du vin d'appellation d'origine contrôlée bergerac et montravel[1],[2].

    On compte, parmi les commerces présents : une pharmacie, deux restaurants, une épicerie-buvette, une boulangerie-pâtisserie, un traiteur, un salon de coiffure, un tabac-presse-loto-carburants et un garage de réparation automobile.

    Un petit marché est installé chaque mardi matin devant la salle des fêtes[1].

    Emploi

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 339 personnes, soit 42,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-trois) a légèrement diminué par rapport à 2010 (quarante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 97 établissements[64], dont quarante-neuf au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et six dans l'industrie[65].

    Transports

    Saint-Méard-de-Gurçon est à l'intersection de la D32 et de la D708 et se trouve à 10 km d'un accès à l'A89[1],[2].

    L'adressage des voies de la commune et leur dénomination sont décidés en 2021, la pose des plaques de signalisation ayant lieu l'année suivante[66].

    Depuis , le village met gratuitement à disposition des véhicules électriques (voitures et vélos), deux prises de courant 230V/10A pour les recharges occasionnelles, le long de l'église.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Médard, au centre du bourg. À l'origine, il s'agit d'une église des XVe-XVIe siècles mais dont peu d'éléments de l'époque subsistent, ayant été reconstruite au XIXe siècle. Le nouveau bâtiment est inauguré en 1866[67]. Le tympan du porche, sculpté, est en partie détruit. Le clocher est massif, de forme carrée, animé par le cri caractéristique des choucas des tours. L'église est inscrite aux monuments historiques par arrêté du [68]. En face de l'entrée est installée une statue de Vierge à l'Enfant.
    • L'ancien presbytère, datant de 1750, est une bâtisse à la façade symétrique, dotée d'un escalier extérieur à deux volées qui dessert l'étage principal. En 2019, il est réaménagé en pôle santé[1],[69].
    • Devant la mairie est installée une croix monumentale en métal. Dans le cadre d'un réaménagement du bourg, il est prévu de la déplacer dans le cimetière[70].
    • Le lavoir, la halle et le cimetière.
    • La statue du monument aux morts, œuvre d'Étienne Camus, représente le Poilu au repos.

    Personnalités liées à la commune

    • Simon Baraton (1760-1830), officier public, huissier et greffier de justice, a tenu un livre-journal intéressant pour l'histoire de la commune[71].
    Jean Pignot, considéré comme le doyen des Français en 1906.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : au 1er d'or à quatre pals de gueules, au 2e de gueules à la gerbe de blé d'or liée de sable, au 3e de gueules au bosquet de sept arbres sur une terrasse isolée au naturel, au 4e d'or à deux vaches de gueules, accornées, onglées, accolées et clarinées d'azur, passant l'une au-dessus de l'autre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Méard-de-Gurçon » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Bienvenue à St Méard de Gurçon ! et Vie locale », sur stmearddeguron-rjb.fr (consulté le ).
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    Bibliographie

    • Origine des noms de lieux dans le canton de Villefranche-de-Lonchat, association Histoire et mémoire du canton de Villefranche-de-Lonchat, La Nef-Chastrusse, 2002.
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