Saint-Mary-le-Plain

Saint-Mary-le-Plain est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Mary.

Saint-Mary-le-Plain
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Hautes Terres Communauté
Maire
Mandat
Jean-Marc Mizoule
2020-2026
Code postal 15500
Code commune 15203
Démographie
Population
municipale
174 hab. (2019 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 15″ nord, 3° 09′ 45″ est
Altitude Min. 640 m
Max. 1 021 m
Superficie 21,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mary-le-Plain
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mary-le-Plain
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Saint-Mary-le-Plain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Mary-le-Plain

    Géographie

    Le village est situé aux confins des monts du Cézallier et de la Margeride, à l'extrémité d'un plateau délimité à l'ouest par l'Arcueil et à l'est par le Cérou, affluent de l'Allagnonette.

    Communes voisines

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mary-le-Plain est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,9 %), forêts (39 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[4].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 136, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 133 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 56,5 % étaient des résidences principales, 35,7 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mary-le-Plain en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (35,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Saint-Mary-le-Plain en 2018.
    Typologie Saint-Mary-le-Plain[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 56,5 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 35,7 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 7,8 11,9 8,2

    Toponymie

    Le village est nommé Sant Marin lo Plenh en occitan[5].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1792 Jean Barthomeuf    
    1793 1795 Claude Resche    
    1801 1804 Jean Resche    
    1804 1805 Guillaume Chabanier    
    1806 1817 Jean Resche    
    1817 1825 Antoine Armant    
    1826 1839 Claude Viallefont    
    1840 1859 Jean Resche    
    1860 1888 Pierre Resche    
    1889 1900 Felix Resche    
    1900 1919 Jean Francois Greze    
    1920 1924 Alphonse Barthomeuf    
    1925 1928 Felix Resche    
    1929 1935 Arsene Resche    
    1936 1952 Alphonse Barthomeuf    
             
    mars 2003 mars 2008 André Chalier    
    mars 2008 mars 2014 Nadia Levet    
    mars 2014 En cours
    (au 10 août 2014)
    Gabriel Testud[6] SE Agriculteur retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].

    En 2019, la commune comptait 174 habitants[Note 3], en augmentation de 12,99 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    686614736635689643662712695
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    679713615564576584654583586
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    565569520447553506502366333
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    306284245206172156159157154
    2015 2019 - - - - - - -
    159174-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Saint-Mary-le-Plain.
    • Église Saint-Mary

    L'église de Saint-Mary-le-Plain est sous l'invocation de Mary le confesseur. Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet relève qu'il s'agissait autrefois d'un prieuré, et qu'elle fut fulminée en 1219 par le pape Honorius III. Le clocher fut réparé en 1773 par Augustin de Molene, chanoine de Saint-Flour[11].

    Pierre Moulier relève des similitudes architecturales entre cette église et celle de La Chapelle-Laurent, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, concluant que ce sont « deux églises jumelles, construites à la même époque par les mêmes artisans, cas assez rare pour être signalé[12] ».

    • Tour d'Anval.
    • Chêne de Sully, arbre remarquable répertorié par le Museum d'Histoire naturelle.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Brunel, homme politique français né le à Saint-Mary-le-Plain.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Mary-le-Plain » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mary-le-Plain - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Mary-le-Plain - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    5. Jean-Pierre Chambon, « Deux reliques toponymiques de lat. hospitiolum: Espezolles (Saint-Mary-le-Plain, Cantal), Speciolas a. 893 (Brivadois) », Zeitschrift für romanische Philologie, Berlin, De Gruyter editions, vol. 126, no 3, (lire en ligne)
    6. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 10 août 2014).
    7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    8. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    11. Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet, Dictionnaire Statistique du Cantal, vol. 2, Aurillac, Veuve Picut, (lire en ligne), p. 185
    12. Pierre Moulier (ill. Pascale Moulier), Églises romanes de Haute-Auvergne : Région de Saint-Flour, t. 3, Éditions Créer, , 187 p. (ISBN 978-2-909797-69-4, lire en ligne), p. 83-84

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Dictionnaire statistique du département du Cantal

    Liens externes

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