Saint-Mayme-de-Péreyrol

Saint-Mayme-de-Péreyrol, précédemment officiellement orthographiée Saint-Maime-de-Péreyrol jusqu'en [1], est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Maime-de-Péreyrol redirige ici.

Saint-Mayme-de-Péreyrol

Le village de Saint-Mayme-de-Péreyrol.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Denis Chapoul
2020-2026
Code postal 24380
Code commune 24459
Démographie
Gentilé Saint-Maymois
Population
municipale
284 hab. (2019 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 00′ 52″ nord, 0° 38′ 50″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 220 m
Superficie 10,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Périgord central
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mayme-de-Péreyrol
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mayme-de-Péreyrol
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Mayme-de-Péreyrol
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Mayme-de-Péreyrol
Liens
Site web www.saint-mayme-de-pereyrol.fr

    Géographie

    Généralités


    La commune de Saint-Mayme-de-Péreyrol, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

    Elle se situe en limites du Périgord central, du Bergeracois et du Landais.

    Elle est arrosée au nord par le Vern, un affluent de l'Isle.

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales (RD) 21, 42, 42E1 et 43. Il est également limité à l'ouest sur quelques centaines de mètres par la route nationale (RN) 21.

    Établi sur une hauteur, au croisement des RD 42 et 42E1, le village de Saint-Mayme-de-Péreyrol se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres et demi à l'ouest de Vergt et dix-sept kilomètres au sud-est de Neuvic.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Mayme-de-Péreyrol et des communes avoisinantes.

    Saint-Mayme-de-Péreyrol est limitrophe de six autres communes. Au nord-ouest, son territoire est distant d'environ 330 mètres de celui de Bourrou.

    Communes limitrophes de Saint-Mayme-de-Péreyrol
    Grun-Bordas Vergt
    Douville
    Beauregard-et-Bassac Saint-Amand-de-Vergt,
    Fouleix

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Mayme-de-Péreyrol est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de types colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 782 - Mussidan » et « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

    Carte géologique de Saint-Mayme-de-Péreyrol.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 109 mètres[7] au nord, là où le Vern quitte la commune pour entrer sur celle de Grun-Bordas, et 220 mètres[7] à l'ouest, à proximité de la RN 21, près du lieu-dit les Trois Frères, en limite de la commune de Douville[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,75 km2[7],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,13 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Vern et le Tabac et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[16],[Carte 1].

    Le Vern, d'une longueur totale de 40,4 km, prend sa source dans la commune de Val de Louyre et Caudeau et se jette dans l'Isle à Neuvic, après avoir traversé dix communes[17].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[19]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 913 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[27] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[29], à 13,1 °C pour 1981-2010[30], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[31].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[32],[33].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[34].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[36].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    En 2022, aucune ZNIEFF n’est recensée sur la commune d’après l'INPN[37].

    Cependant, il existe une ZNIEFF de type 1[Note 8] qui concerne certains coteaux du Vern[38],[39], notamment une zone d'une quarantaine d'hectares, au nord de la commune, près du lieu-dit Casrtagnol. Celle-ci représente 8 % de la superficie totale de cette ZNIEFF où une espèce déterminante de plantes et quatre espèces d'oiseaux protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne ont été répertoriées[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mayme-de-Péreyrol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[40],[41],[42]. La commune est en outre hors attraction des villes[43],[44].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,7 %), zones agricoles hétérogènes (41,3 %), prairies (12,3 %), terres arables (3,7 %)[45].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Saint-Mayme-de-Péreyrol proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[46] :

    • Bancharel
    • le Baragoix
    • Beauviel
    • la Borderie
    • les Bourboux
    • les Bouyssours
    • les Bricas
    • les Captus
    • Castagnol
    • Chanterane
    • la Chauderie
    • les Claveillas
    • la Combe
    • les Coustaudoux
    • Coutel
    • la Jaubertie
    • les Landes
    • Larue
    • Lasfont
    • Lavaure
    • Maison Neuve
    • la Mansène
    • les Martres
    • la Pécoulie
    • le Pigeonier
    • les Places
    • Rabette
    • le Ramonet
    • la Renardie
    • la Salessou
    • Touron
    • la Valade
    • la Vio.

    Toponymie

    L'entrée du village, côté sud.

    Auparavant, le nom officiel de la commune était « Saint-Maime-de-Péreyrol »[47], alors qu'elle était très souvent orthographiée « Saint-Mayme-de-Péreyrol »[48]. Par un décret du , le nom Saint-Mayme-de-Péreyrol' est celui qui est désormais officiellement utilisé[1].

    Le nom de la commune est tiré d'un des nombreux saint Maxime, la seconde partie du nom, Péreyrol, pouvant représenter soit une petite carrière de pierres[49], soit une plantation de poiriers[50].

    En occitan, la commune se nomme Sent Maime de Perairòus[50].

    Histoire

    Le territoire comunal fut occupé à l'époque mérovingienne[49]. Un sarcophage en parfait état fut découvert et envoyé au musée du Périgord à Périgueux[réf. nécessaire]. Cependant, la première mention connue du lieu remonte au XIIIe siècle sous la forme latine Sanctus Maximus de Perols, liée à son église. Perols est remplacé au siècle suivant par Pereyrols[49].

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Pereyrol-la-Montagne[7].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Saint-Mayme-de-Péreyrol a été rattachée au canton de Vergt qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est renommé « canton de Saint-Jean-de-Vergt », dépendant de l'arrondissement de Périgueux, puis ultérieurement reprend son nom initial[7].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[51]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord central, dont le bureau centralisateur reste fixé à Vergt.

    Intercommunalité

    Fin 2001, Saint-Mayme-de-Péreyrol intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    avril 1945 novembre 1954 Raoul Sinsou    
    novembre 1954 février 1963 Honoré Charbonnier[Note 10]   Quincaillier
    février 1963 mars 1965 René Gay   Agriculteur
    mars 1965 décembre 1975 René Ducros[Note 10]   Notaire
    janvier 1976 mars 1983 Pierre Huot   Chef d'entreprise transport et négoce fruits & légumes
    mars 1983 mars 2008 Serge Jaubertie SE Chef d'entreprise transport et négoce fruits & légumes
    mars 2008 mars 2014 Catherine Rouleau SE[54] Retraitée
    mars 2014[55] novembre 2016 Philippe Grard[Note 11]    
    novembre 2016 décembre 2016 Alain Rauzet[56]   Adjoint faisant fonctions de maire
    décembre 2016[57] mai 2020 Alain Rauzet    
    mai 2020 En cours Denis Chapoul SE Chef d'entreprise maintenance aéronautique

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Mayme-de-Péreyrol relève[58] :

    Jumelages

    Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[59].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Saint-Mayme-de-Péreyrol se nomment les Saint-Maymois[60].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].

    En 2019, la commune comptait 284 habitants[Note 12], en augmentation de 2,9 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    563560634575656648631627661
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    604612632581609544519502449
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    423416411319312293283303250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    284270266276264265257257274
    2015 2019 - - - - - - -
    282284-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Foire à la citrouille chaque année, dans la première quinzaine d'octobre (24e édition en 2021[64]).

    Économie

    Emploi

    En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 125 personnes, soit 44,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (onze) a augmenté par rapport à 2010 (trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-trois établissements[66], dont quatorze au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, un dans la construction, et un dans l'industrie[67].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Maxime, romane, modifiée au XVe siècle avec notamment la fortification de son clocher[49].
    • Manoir de la Pécoulie, connu au XVe siècle et rebâti au XVIIe siècle[68].
    • Repaire de Saint-Mayme du XVIIe siècle[69].
    • Son lavoir ancien est visible sur le sentier de randonnée de la commune.

    ZNIEFF

    La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, concernant la vallée du Vern et les coteaux qui la bordent au sud.

    Au niveau des lieux-dits Castagnol, Maison Neuve, la Pécoulie et le Pigeonnier, les coteaux situés en rive gauche du Vern sont propices à la nidification de deux espèces d'oiseaux, le Bruant ortolan (Emberiza hortulana) et le Pipit rousseline (Anthus campestris)[70],[71].

    Sur une toute petite partie du territoire communal au nord de la route départementale 43, le milieu humide que représente le fond de la vallée du Vern est propice à certaines espèces de plantes, dont deux sont rares : nasturtium asperum et pulicaria vulgaris[72],[71].

    Site remarquable

    Sur cinquante hectares, le site du bourg est inscrit depuis 1983, pour son architecture traditionnelle[73].

    Culture

    Saint-Mayme-de-Péreyrol fait partie des communes ayant reçu l'étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

    Personnalités liées à la commune

    Antoine Gadaud.
    • Antoine Gadaud (1841-1897), homme politique, est né à Saint-Mayme-de-Péreyrol[74].
    • Christian Swierczinski (1946-2012), ancien international de rugby à XV et joueur de Bègles, club avec lequel il a été champion de France, est né dans la commune.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[35].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Décédé en fonction.
    11. Démissionnaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Mayme-de-Péreyrol » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Décret no 2020-175 du 26 février 2020 portant changement du nom de communes
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Saint-Mayme-de-Péreyrol » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Mayme-de-Péreyrol », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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