Saint-Montan
Saint-Montan est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Montan | |||||
Vue du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Privas | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Rhône aux Gorges de l'Ardèche | ||||
Maire Mandat |
Christophe Mathon 2020-2026 |
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Code postal | 07220 | ||||
Code commune | 07279 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Montanais | ||||
Population municipale |
1 897 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 26″ nord, 4° 37′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 400 m |
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Superficie | 33,18 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pierrelatte (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourg-Saint-Andéol | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont appelés les Saint-Montanais[1].
Géographie
Lieux-dits, hameaux et écarts
Eylieu est un quartier de Saint-Montan situé entre le bourg, Larnas et Viviers. Là-bas, se trouve entre autres, la grotte de l'Ermite de Saint-Montan que l'on peut visiter après une marche de 20 minutes à partir d'Eylieu ou de Saint-Montan.
Communes limitrophes
Valvignères | Viviers | Châteauneuf-du-Rhône | ||
Gras Larnas |
N | Donzère | ||
O Saint-Montan E | ||||
S | ||||
Bourg-Saint-Andéol |
Urbanisme
Typologie
Saint-Montan est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,8 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), cultures permanentes (6,2 %), terres arables (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %), zones urbanisées (0,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
En parcourant l'ouvrage d'Eugène Lesourd cité en référence, on signale :
- des vestiges gallo-romains découverts au quartier Saint-Pierre.
- l'existence d'une bague mérovingienne antérieure au VIe siècle (page 352 du tome 1 de l'Histoire du Vivarais de Jean Régné).(collection de M. Edouard Corroyer).
- la représentation de Saint-Montan jusqu'au XVe siècle dans les assemblées régionales et en particulier en 1434, aux états du Vivarais assemblés à Villeneuve-de-Berg.
- Saint-Montan eut à souffrir des guerres de Religion, occupée en 1570 par l'armée de Gaspard II de Coligny, ensuite, victime de brigandages jusqu'en 1586.
- Une confrérie des Pénitents Blancs fut active aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Abandon et restauration du bourg (1880 - à nos jours)
En 1880, les habitants du bourg partent près de leur lieux de travail, majoritairement de terres agricoles, et emportent des matériaux chers (tuiles, poutres, pierres d'angles, ...) pour construire leurs nouveaux logis.[9]
Jusqu'en 1970, le vieux bourg est principalement laissé à l'abandon, laissant les plantes envahir les ruines et les murs s'effondrer.
En 1970, le vieux bourg n'est plus qu'un amoncellement de pierres. Une partie des villageois restants décident alors de le restaurer en créant l'Association des Amis de Saint Montan. Cette association à but non lucratif[10] avec l'aide et l'accord de la mairie commence alors le travail de déblayage des ruines et de récupération des terrains.
La majorité de propriétaires leur céda leurs bien pour peu voir pas d'argent. Pour la minorité qui refusa, l'association et la mairie sont allés en justice pour les récupérer. A l'issu de ces procès, une convention a été signé par les belligérants et l'association devint propriétaire des terrains.[11]
L'association effectua en parallèle et avec l'aide d'historiens bénévoles la recherche de documents décrivant le bourg avant son abandon (cartes, croquis, plans, ...). A la suite de cela l'association eut la totalité des documents nécessaire pour reconstruire l'ensemble du bourg à l'identique.
Depuis 1970, plus de 10 000 bénévoles ont œuvré sur les chantiers pour pour reconstruire le tout.
Les maisons reconstruites sont ensuite loués à des particuliers par l'association et l'argent récolté sert à financer les chantiers suivants.
Le financement vient majoritairement de l'association, ne pouvant recevoir d'aides de l'état car aucune partie du village n'étant classé. Bien que des organisation gouvernementales essaient lorsqu'ils le peuvent d'aider ce projet.[11]
On peut différencier les parties restaurées des parties originales par la couleur de pierre : grise pour les anciennes et jaune-orangée pour les plus récentes.
- Avant le décret n°2002-500 du , la commune s'appelait Saint-Montant[12].
Héraldique
Blason | Tiercé en barre : au 1er d'argent à la croisette de gueules, au 2e d'azur au mur de ville crénelé d'or mouvant de la pointe, donjonné d'une tour du même à senestre et accompagné d'un demi-vol d'argent en chef senestre, au 3e d'argent à la branche d'olivier de sinople posée en barre et à la grappe de raisin de gueules brochant en bande[13]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Galerie d'images
- Le village.
- Ruelle.
- Porte de clastre.
- Toits du village.
- Mur en arêtes de poisson.
- Porte d'accès.
- Porte.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 1 897 habitants[Note 4], en augmentation de 1,72 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
- De nombreux artisans et artistes se sont installés dans les maisons restaurées : poterie, sculpture, café broc...
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- L'église San Samonta.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine.
- La chapelle Saint-André de Mitroys[18].
Lieux et monuments
- Lavoir.
- Le château féodal et le bourg castral.
- Grotte de « Lourdes ».
- Jardin « du Curé ».
- La grotte de l'ermite Montanus située sur la colline nord des gorges de la Sainte-Baume.
Personnalités liées à la commune
- L'ermite Montanus (Ve siècle) qui donna son nom au village.
- Paul Alexandre Leblanc-Delisle (1734-1811), général des armées de la République, y est né.
- Le général de brigade Claude-Raymond Guyon (1773-1834) y est né.
- La romancière Christia Sylf (1924-1980) s'y installa en 1964[19].
- Le réalisateur de cinéma Manuel Pradal (1964-2017) y a une résidence secondaire et il y tourna en grande partie Tom le cancre durant l'été 2011.
- Virginie Pouchain (1980), chanteuse.
- Pascal Terrasse, député et ancien président du conseil général de l'Ardèche (2006-2013), y habite.
Voir aussi
Bibliographie
- Auguste Le Sourd, Notes historiques sur Saint Montan, suivies d'une notice archéologique sur l'église de « San-Samonta » par Noël Thiollier, Privas, Imprimerie Lucien Volle, 1966.
- Jean Régné, Histoire du Vivarais, Largentière, Imprimerie Mazel et Plancher, 1914.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Saint-Montan (07220) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Restauration du Vieux Bourg - Saint-Montan », sur www.saint-montan.fr (consulté le )
- « Association des Amis de Saint-Montan », sur www.patrimoine-ardeche.com (consulté le )
- « Saint Montan » [PDF], sur saint-montan.fr, (consulté le )
- Décret n° 2002-500 du 10 avril 2002 portant changement de nom de communes
- « http://www.mairie-st-montan.fr/patrimoine.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Chapelle Saint-André de Mitroys sur le site patrimoine-ardeche.com.
- Site de la romancière Christia Sylf.
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