Saint-Perdon
Saint-Perdon est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Saint-Perdon | |||||
L'église Saint-Perdon, à Saint-Perdon. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Le Marsan agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Darrieutort 2020-2026 |
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Code postal | 40090 | ||||
Code commune | 40280 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Perdonnais | ||||
Population municipale |
1 725 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 52′ 10″ nord, 0° 35′ 27″ ouest | ||||
Altitude | 83 m Min. 20 m Max. 94 m |
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Superficie | 30,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mont-de-Marsan-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | site officiel de la commune | ||||
Ses habitants sont appelés les Saint-Perdonnais.
Géographie
Localisation
Commune située dans le Pays de Marsan, au sud-ouest de Mont-de-Marsan, aux confins de la forêt des Landes et de la région agricole de la Chalosse.
Communes limitrophes
La commune de Mont-de-Marsan n'est qu'à 200 m au nord-est du territoire communal[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Perdon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (46,1 %), terres arables (21,9 %), forêts (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Ne cherchez pas Saint Perdon dans l’annuaire des saints du paradis, vous ne le trouverez pas !
Par contre vous y verrez Saint Pardoux (Sant Perdos en occitan) qui a donné son nom à notre village. Il a vécu au VIIe siècle dans la région de Guéret où il a fondé une abbaye et a vaillamment résisté à l’invasion des Sarrazins.
C’est l’abbaye de Pontaut, située au sud de notre département, à l’emplacement actuel du village de Mant, qui possédait de nombreux domaines et qui a nommé Saint Perdon et St Orens probablement au XIIIe ou XIVe siècle.
Les guerres de religion du XVIe siècle ont ravagé toutes les églises de la région mais on retrouve Saint Perdon et Saint Orens dans l’inventaire des biens de l’abbaye de Pontaut en 1790 en vue de la vente des biens de l’église.
La commune gardera son nom à sa création en 1812 et Saint Orens la rejoindra en 1814.
Elle a toujours conservé sa vocation agricole et a bénéficié du développement de la forêt de pin au XIXe siècle ; et c’est grâce à la forêt qu’elle possède aujourd’hui sur son sol une des scieries les plus modernes de la région.
Le développement de sa population en fait aujourd’hui la troisième commune de l’agglomération du Marsan et le dynamisme dont elle fait preuve n’est pas près de s’éteindre.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20]. En 2019, la commune comptait 1 725 habitants[Note 7], en augmentation de 4,55 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Lieux et monuments
- Église Saint-Perdon de Saint-Perdon.
- Église Saint-Orens de Saint-Perdon, site naturel inscrit le [23].
- Château de Bertheuil détruit en
- Les arènes André-Ducourneau, construites en 1953 en bois, étaient les seules arènes ovales des Landes. Elles ont été détruites accidentellement par le feu de le [24]. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
Galerie
- Château de Bertheuil, détruit en .
- Rafael Cañada à la cape dans les arènes de Saint-Perdon, aujourd'hui disparues.
- Fronton de Saint-Perdon.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Mont-de-Marsan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Perdon et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Dreal Aquitaine »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Consulté le 12 novembre 2011
- Elisa Artigue-Cazcarra, « Les arènes de Saint-Perdon détruites par les flammes », Sud Ouest, (lire en ligne).
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