Saint-Romain-les-Atheux
Saint-Romain-les-Atheux est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Romain.
Saint-Romain-les-Atheux | |
42286 SAINT ROMAIN LES ATHEUX 1 (1) 01.jpg | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts du Pilat |
Maire Mandat |
David Kauffer 2020-2026 |
Code postal | 42660 |
Code commune | 42286 |
Démographie | |
Population municipale |
949 hab. (2019 r -->) |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 21′ 25″ nord, 4° 22′ 37″ est |
Altitude | Min. 635 m Max. 983 m |
Superficie | 14,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pilat |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Au sud-ouest du département de la Loire, en lisière ouest du parc naturel du Pilat, dans le Haut-Pilat, à quelques kilomètres au sud de l'agglomération stéphanoise et à mi-chemin entre le Chambon-Feugerolles et Saint-Genest-Malifaux, chef-lieu de canton, Saint-Romain-les-Atheux, commune rurale de 918 habitants, s'étend sur 1 468 hectares et se situe à l'altitude moyenne de 885 mètres.
Les communes limitrophes sont au nord, Saint-Genest-Malifaux et la Ricamarie ; à l'est Saint-Genest-Malifaux et Jonzieux ; au sud Saint-Just-Malmont (en Haute-Loire) ; à l'ouest le Chambon-Feugerolles.
Elle est reliée par la RD 22 au nord au Chambon-Feugerolles, où les San-Roumi bénéficient d'un accès à l'autoroute A 47, et au sud-ouest à Saint-Genest-Malifaux. Le bourg est traversé d'est en ouest par la RD 22-2, qui rejoint la RD 22 et n'a pas de vocation d'itinéraire de transit mais plutôt de desserte locale, et est drainé par des rues étroites.
Sur le territoire communal, la topographie se caractérise par une zone de hauts plateaux au sud (d'altitude comprise entre 850 et 950 mètres), au relief vallonné et entaillé de vallées : le couloir de l'Ondaine et ses deux affluents, le Valchérie et le Cotatay. L'altitude minimale est de 630 mètres au nord-ouest de la commune, au niveau de la rivière Valchérie et de la rivière le Cotatay, et l'altitude maximale est de 982 mètres au sud-est en amont du hameau le Breton.
La commune est soumise à un climat de moyenne montagne, assez tempéré, relativement pluvieux. La température moyenne annuelle est comprise entre 7 et 9 °C. Les températures hivernales sont basses. Les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 800 et 1000 millimètres.
Urbanisme
Typologie
Saint-Romain-les-Atheux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), prairies (21,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le village de Saint-Romain-les-Atheux s'est développé au XIIIe siècle autour d'un prieuré bénédictin. L'origine du mot Atheux est controversée. L'hypothèse la plus plausible est une déformation du mot gaulois Attegiat, qui désigne une cabane de berger. Ce nom a subi de multiples altérations dans le temps avant de trouver sa forme définitive en 1789.
Le prieuré bénédictin dépendait de l'abbaye d'Ainay et passa ensuite à la nomination du prieur de Saint-Julien-en-Jarez, qui relevait également de l'abbaye d'Ainay. En 1580, Saint-Romain-les-Atheux et Saint-Julien-en-Jarez furent unis au collège de la Trinité de Lyon, appelé le Grand Collège.
En 1593, les Bénédictins, fondateurs du prieuré laissèrent place aux Jésuites. L'actuelle mairie, bâtie à partir de la maison d'œuvres, porte le blason des Jésuites.
Le bourg s'est fortement transformé au XXe siècle. Devant l'église trônaient deux arbres géants abattus dans les années 1920 pour permettre aux automobiles de tourner dans le village.
La commune de Saint-Romain possède sur son territoire le barrage de Cotatay. Construit entre 1901 et 1904 par l'entreprise Brahic et Thomas de Paris, il culmine à plus de 45 mètres, pour un rayon de 300 mètres et une contenance de 900 000 mètres cubes. Sa réalisation, envisagée dès 1869 et encouragée par la réalisation de Rochetaillée, a coûté 1 050 000 francs, un budget qui nécessita la participation de Firminy et de nombreux emprunts. Il est alimenté par les nombreuses sources des bois alentour et son achèvement donna lieu le à un banquet de plus de 1000 couverts.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2019, la commune comptait 949 habitants[Note 3], en diminution de 2,37 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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