Saint-Santin-Cantalès
Saint-Santin-Cantalès est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Santin (homonymie).
Saint-Santin-Cantalès | |||||
Mairie de Saint-Santin-Cantalès. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Alain Espalieu 2020-2026 |
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Code postal | 15150 | ||||
Code commune | 15211 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Santinois, Saint-Santinoises | ||||
Population municipale |
298 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 8,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 01′ 50″ nord, 2° 15′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 428 m Max. 707 m |
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Superficie | 34,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saint-santin-cantales.fr | ||||
Géographie
Situation
La commune de Saint-Santin-Cantalès, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Hydrographie
L'Etze prend sa source sur la commune et draîne la majeure partie des eaux pluviales de la commune. Elle rejoint la Maronne au nord dans la retenue du barrage d'Enchanet.
Urbanisme
Typologie
Saint-Santin-Cantalès est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,8 %), prairies (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones urbanisées (0,7 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 228, alors qu'il était de 216 en 2013 et de 211 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 60,9 % étaient des résidences principales, 24,4 % des résidences secondaires et 14,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Santin-Cantalès en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Saint-Santin-Cantalès[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
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Résidences principales (en %) | 60,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 24,4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,7 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
Saint-Santin (Sanctinus ou Saintin) (270-356), tire son nom d’un disciple de saint Denis de Paris[5].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2019, la commune comptait 298 habitants[Note 3], en diminution de 5,4 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,2 %, soit un taux comparable à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (39,1 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 156 hommes pour 147 femmes, soit un taux de 51,49 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Culture locale et patrimoine
Lieux remarquables
- Tilleul géant planté à l'initiative de Sully (ministre d'Henri IV) au début du XVIIe siècle, l'arbre se situe sur la place du village.
- Mine de galène argentifère et aurifère de Cazaret, découverte en 1835, exploitée sur une longueur de 100 à 120 mètres et de faible profondeur, suspendue en 1839 à la suite d’un amincissement ou d’une interruption du gite, les recherches reprendront en 1846 mais hélas interrompues la même année sans donné de résultats. D'autres masses voisines, celles du bois de Féniès et du moulin du Cazaret, de Pruns et de Parieu, analogues à la précédente, mais d'une moindre richesse et d'une moindre puissance, ont donné lieu aussi à quelques travaux pendant la même période.
- Tombeau d’Eugène Malvezin, sépulture du cheminot devenu botaniste Eugène Malvezin décède le . On peut admirer le tombeau depuis le bois de Mansergues, mais l’accès en est difficile. De loin, mais surtout de la D43, face au bois, on pouvait encore distinguer l’endroit, il était formé d’un bouquet de hauts pins dominant tous les autres arbres. Malheureusement, depuis les grosses tempêtes de 1982 et 1989 qui ont détruit le bouquet de pins qui permettait de situer l’emplacement du tombeau, la plupart des pins ont été déracinés et la première clôture de barbelés, écrasée par ces derniers. Restent encore la clôture en fer forgé, toujours intacte, ainsi que le tombeau. Mais par manque d’entretien, la végétation a repris possession du site et il est aujourd’hui très difficile de trouver le tombeau.
Monuments
- Église de style Byzantine dédiée à Saint-Santin, elle dépendait d'un riche prieuré qui remontait au XIIe siècle. Il fut incendié, ainsi que l'ancienne église et une partie du bourg par les huguenots. Les archives mentionnent un souterrain dont l'existence a été confirmée par les fouilles faites aux environs. L’église compte deux œuvres qui sont classées comme monuments historiques[12] :
- une statue représentant la Vierge à l'Enfant en bois polychrome, datant du XVIe siècle ;
- un ensemble comprenant un autel, un retable, un tableau et trois statues de la fin du XVIIIe siècle.
- Château de Pruns, Hugues de Mazeroles, damoiseau, en fit hommage, en 1325, à Géraud de Montai, baron de Laroquebrou. Pons de St-Cristophe en était seigneur en 1510, Nicolas de Pralatétait possesseur de Pruns en 1463. Christophe d'Alhars, en 1470, en 1487, Jean de Boussac, seigneur de Pruns, épousa Raymonde de Leygonie, leur fils habitait Pruns en 1727. Ce fief passa, par donation, à la famille de Leygonie, qui fit reconstruire le château presque en entier, en 1769.
- Château de Vals (ISMH), possédé par les familles de Tournemire puis Dubois, racheté au XIXe siècle par Jean-Baptiste Rames qui restaure cet édifice abîmé par sa transformation en ferme.
- Château de La Barrière, joli château situé à l'est du bourg; il fut bâti en 1408, par un sieur Jean Barrière, notaire à Saint-Santin-Cantalès. Antoine de Gasq fut seigneur de la Barrière en 1460. Jean, son fils, n'ayant pas d'enfants, maria sa sœur Marguerite , en 1546, à noble Jean de la Salle, et lui porta la Barrière en dot Louis de la Salle, en 1694, servait à l'arrière-ban pour Jean de Sannac de Montlausy, avec chevaux et équipage. Il entra dans l'escadron des gentilshommes d'Auvergne, commandé par le comte de Chavagnac.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Santin-Cantalès » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Santin-Cantalès - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Santin-Cantalès - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Santin-Cantalès (15211) », (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- M. De Ribier du Châtelet, Dictionnaire statistique du département du Cantal, Le Livre d’Histoire, p. 332;333
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 30 mars 2021).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Base de données Palissy du Ministère de la Culture
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