Saint-Sauveur (Dordogne)

Saint-Sauveur (nom officiel), ou Saint-Sauveur-de-Bergerac (nom local), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Sauveur.

Saint-Sauveur

La mairie de Saint-Sauveur

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Roland Fray
2020-2026
Code postal 24520
Code commune 24499
Démographie
Gentilé Salvadoriens
Population
municipale
859 hab. (2019 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 06″ nord, 0° 35′ 11″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 141 m
Superficie 9,31 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bergerac (banlieue)
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bergerac-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sauveur
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Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Sauveur
Liens
Site web www.saintsauveurdebergerac.com

    Géographie

    Généralités


    En Périgord pourpre et dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune de Saint-Sauveur, située en rive droite de la Dordogne, n'est cependant pas bordée par elle, séparée de son cours par une bande de terre d'environ 200 à 300 mètres de large appartenant à la commune de Mouleydier[1]. Au nord, le territoire communal est limité par le Caudeau, un petit affluent de la Dordogne.

    Le village de Saint-Sauveur, traversé par la route départementale (RD) 21, est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres à l'est-nord-est de Bergerac et douze kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Lalinde.

    La commune est également desservie au nord par la route départementale RD 21E1, en limite sud par la RD 21E2, et du sud-ouest au nord-est par la RD 32.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Sauveur et des communes avoisinantes.

    Saint-Sauveur est limitrophe de cinq autres communes dont Lembras au nord-ouest sur environ 220 mètres. Au sud, son territoire est distant d'environ 230 mètres de celui de Saint-Germain-et-Mons.

    Communes limitrophes de Saint-Sauveur
    Lembras Lamonzie-Montastruc Liorac-sur-Louyre
    Creysse Mouleydier

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Sauveur est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisâtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique de Saint-Sauveur.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 50 mètres[6] au nord-ouest, là où le bras sud du Caudeau, appelé Vieux Caudeau, quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lembras et Creysse, et 141 mètres[6] en deux endroits, de part et d'autre de la route départementale 32 et du lieu-dit Piquecaillou[1], 600 mètres au nord et 1 200 mètres au nord-ouest du bourg de Saint-Sauveur[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[10],[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,31 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,38 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Caudeau et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[16],[Carte 1].

    Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne à Bergerac, après avoir traversé 19 communes[17].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 857 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[26] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[28], à 13,1 °C pour 1981-2010[29], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauveur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[32],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[34] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[35],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37],[38].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,8 %), prairies (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (10,3 %), terres arables (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[39].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2015 pour le Caudeau et ses rives, impactant le nord de la commune bordé par ce cours d'eau[40],[41].

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans le village.

    Bien que le nom officiel de la commune soit Saint-Sauveur[42], elle porte localement le nom de Saint Sauveur de Bergerac, comme le prouvent les panneaux routiers du bourg et le site internet du Pays du Grand Bergeracois[43], du fait de la proximité de Bergerac et à cause de l'homonymie avec Saint-Sauveur-Lalande (anciennement appelée Saint-Sauveur[44]), située dans le même département, à trente kilomètres au nord-ouest, à vol d'oiseau.

    La première mention écrite connue du village remonte au XVIe siècle sous la forme latine Sanctus Salvator de la Mongia, se référant au village proche de La Mongie, situé au nord. Au XVIIIe siècle apparaît le nom de Saint-Sauveur de Clairans, par rapport à Clairans, à l'est[45].

    Saint-Sauveur est le nom mystique de Jésus-Christ[46].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Salvador[47].

    Histoire

    En plusieurs lieux du territoire communal ont été révélées des traces d'occupation humaine au Paléolithique[45].

    La commune de Saint-Sauveur a été créée en 1790, en même temps que la plupart des autres communes françaises.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Saint-Sauveur a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Bergerac dépendant de l'arrondissement de Bergerac[6]. En 1973, le canton de Bergerac est scindé en deux et Saint-Sauveur est désormais rattachée au canton de Bergerac-2.

    Intercommunalité

    En 2002, Saint-Sauveur intègre dès sa création la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1790   Tournier   Curé
    juin 1790   Basset    
    An II An III Burete    
    An IV An V Tournier    
      An V Chiquot    
      An VI Burete    
    An VI 1812 Chiquot    
    1813 1815 Sirven    
    1815 1815 Chiquot    
    1815 1825 De Sirven Qualité=  
    1825 1826 Basset    
    1826 1831 Maine de Biran    
    1831 1836 Mirabel    
    1837 1838 Maine de Biran    
    1839 1844 Valeton    
    1844 décembre 1851 Charpenet[Note 9]    
    janvier 1852 septembre 1855 Jean Ravinet[Note 10]    
    septembre 1855 février 1863 Ludovic de Royère[Note 10]    
    février 1863 (1922 ou 1923) Ludovic (Daude-)Lagrave   Avocat
    janvier 1923 1952 Edmond Daude-Lagrave   Médecin
    décembre 1952 mai 1953 Gaston Chort    
    mai 1953 mars 1959 Georges Maury    
    mars 1959 mars 1977 Pierre Morand-Monteil   Avocat
    mars 1977 mars 2001 Alphonse Deplanque   Agent général d'assurances
    mars 2001 juin 2016[50] Daniel Joiret[51] PS[52] Retraité
    juin 2016 septembre 2016 Roland Fray   Adjoint faisant fonctions de maire
    septembre 2016
    (réélu en mai 2020[53])
    En cours Roland Fray    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Sauveur relève[54] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[55].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Saint-Sauveur se nomment les Salvadoriens[56].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[58].

    En 2019, la commune comptait 859 habitants[Note 11], en augmentation de 5,4 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    425366419451393446444460437
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    449420412380371408384359336
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    338338334254251255265250279
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    284334420529605606733769815
    2018 2019 - - - - - - -
    851859-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2012, Saint-Sauveur est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[60] avec la commune de Lamonzie-Montastruc au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure les classes de cours élémentaire et de cours moyen, les classes de maternelle et de cours préparatoire s'effectuant à Lamonzie-Montastruc[61].

    Économie

    AOC

    La commune de Saint-Sauveur est l'une des quatre communes (avec Bergerac, Creysse et Lembras) où est cultivé le vignoble qui produit l'AOC pécharmant[62].

    Emploi

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 390 personnes, soit 46,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-huit) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante-huit établissements[64], dont trente-deux au niveau des commerces, transports ou services, huit dans la construction, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et trois dans l'industrie[65].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    La forêt de Liorac, à l'est du territoire communal.

    La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :

    • à la pointe nord-est du territoire communal, sur environ 75 hectares, une ZNIEFF de type II : la forêt de Liorac, refuge de la grande faune[69],[70].
    • sur 37 hectares au nord de la route départementale 32, entre les lieux-dits le Fournicou et les Grands Bois, une ZNIEFF de type I : la station botanique du Fournicou, site sur lequel se rencontre une fougère plutôt endémique des zones montagnardes[71],[72], le polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum)[73].

    Par ailleurs, le château de Grateloup et ses environs représentent sur plus de 12 hectares, un site inscrit[67].

    Personnalités liées à la commune

    Face à l'église, une plaque à la mémoire de Maine de Biran.
    • Famille Gontier de Biran
    • Maine de Biran (1766-1824), philosophe, vécut en partie au château de Grateloup. Il fut inhumé à Paris mais ses restes furent rapatriés en 1866 à Saint-Sauveur, dans le tombeau de la famille[74].
    • Henri Sicard (1914-1992), est un homme politique, né à Saint-Sauveur.

    Héraldique

    Blason
    Parti, au 1er d'or à trois bandes d'azur ; au chef de gueules chargé d'une porte couverte donjonnée de deux tours d'or et ouverte de gueules, au 2e de gueules au dragon d'or lampassé d'argent mis en pal ; au chef aussi de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or[75].
    À dextre, les armes de Maine de Biran surmontées en chef de l'emblème héraldique de l'entrée de sa gentilhommière au château de Grateloup.
    À senestre, le « Coulobre », dragon terrassé selon la légende par saint Front ; surmonté en chef de la croix occitane.
    Détails
    Blason validé par le conseil municipal de la commune en 1993[75].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Suspendu de ses fonctions.
    10. Démissionnaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Sauveur » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Carte IGN 1836 E
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Saint-Sauveur » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Sauveur », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Sauveur », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Saint-Sauveur », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    17. Sandre, « le Caudeau »
    18. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    19. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    21. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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