Saint-Sylvestre (Ardèche)

Saint-Sylvestre est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Sylvestre.

Saint-Sylvestre

Le village de Saint-Sylvestre.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Rhône-Crussol
Maire
Mandat
Laëtitia Goumat
2020-2026
Code postal 07440
Code commune 07297
Démographie
Gentilé Saint-Sylvestrois
Population
municipale
508 hab. (2019 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 59′ 26″ nord, 4° 44′ 57″ est
Altitude Min. 305 m
Max. 627 m
Superficie 15,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Vivarais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sylvestre
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sylvestre
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Saint-Sylvestre
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Sylvestre
Liens
Site web www.st-sylvestre07.fr

    Ses habitants sont appelés les Saint-Sylvestrois et les Saint-Sylvestroises[1].

    Géographie

    La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

    Situation

    Le village de Saint-Sylvestre est situé à 23 kilomètres de Valence (Drôme) et se situe à 440 mètres d'altitude sur le piémont des monts du Vivarais.

    Communes limitrophes

    Les communes proches de Saint-Syvestre sont Plats (3,42 kilomètres), Champis (3,44 kilomètres), Saint-Romain-de-Lerps (4,13 kilomètres), Colombier-le-Jeune (4,38 kilomètres) et Gilhoc-sur-Ormèze (4,64 kilomètres)[2].

    Risques naturels

    En ce qui concerne les risques répertoriés, Saint-Sylvestre est sensible aux feux de forêt, aux mouvements de terrain et se trouve en zone de sismicité 3.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sylvestre est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), forêts (34,5 %), prairies (17,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Le village a appartenu à la baronnie de Crussol. Avant la Révolution, la cure de Saint-Sylvestre formait un archiprêtré dont dépendaient les 33 paroisses rattachées à l’évêché de Valence.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    La mairie est sans étiquette.

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Madeleine Fouraison    
    mars 2008 2014 Maurice Chantepy    
    2014 En cours
    (au 24 avril 2014)
    Éliane Blache[10] SE Agricultrice retraitée

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2019, la commune comptait 508 habitants[Note 3], en augmentation de 2,21 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    850477572729662622716912930
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    963977974925927845870869818
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    783749660623581596548526486
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    507475385363334350447475497
    2018 2019 - - - - - - -
    509508-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • La chapelle de Saint-Martin de Galejas, et sa fontaine « miraculeuse » guérissant les maladies de peau[réf. nécessaire] (dont la gale, d'où son nom de « Galejas »). Attestée dès le Xe siècle dans la viguerie de Soyons, puis propriété de l'abbaye de Saint-Chaffre. Nombreuses croix gravées sur les blocs extérieurs. Il s'agit d'un édifice roman construit fin XIe-début XIIe siècle. La nef de la chapelle a bénéficié de travaux entre 1959 et 1961. La chapelle est ouverte lors de cérémonies religieuses et pour les journées du Patrimoine.
    • Église Saint-Sylvestre de Saint-Sylvestre.
    • Il ne subsiste de l'ancienne église que quelques éléments près de l'ancien cimetière. L'église actuelle a été édifiée grâce à une souscription des habitants en mai 1874.

    Lieux et monuments

    • Le château de Saint-Sylvestre. Il appartenait en 1400 au seigneur de Crussol Giraud Bastet. Il a également fait partie de la dot de Philippa de Fay à la Maison de Poitiers lors de son mariage avec Aymard III. En 1662, il était la propriété du capitaine François Gratien de Fay Villers. Il a ensuite été occupé par François du Faure, seigneur de Saint-Sylvestre, en 1694, puis par son frère Alexis du Faure, et son neveu Louis Joseph Claude du Faure, chevalier, marquis de Saint‑Sylvestre et capitaine lieutenant des Mousquetaires noirs de la garde du Roi. Il est vendu en 1770 à Jean Boutaud, avocat puis à Samuel Adolphe Barde. En 1928 il est vendu aux enchères à Léon Terrasse. Le château est repris par son fils en 1945 qui le lègue à ses frère et sœur en 1998.
    • Le « Pont Romain » (mais cependant sans doute postérieur, les archéologues pensent qu'il a été construit au Moyen Âge), situé dans des gorges rocheuses, présente une arche imposante. Les rampes d'accès au pont ont néanmoins disparu, sans doute emportées par les inondations du Duzon et du Doiron postérieurement à 1820 (cadastre napoléonien). Ce pont se trouve sur un chemin muletier qui va des montagnes du Vivarais à la vallée du Rhône. Il est aujourd'hui un lieu très fréquenté par les promeneurs[15],[16].

    Productions locales

    On peut acheter au village les abricots du pays, des confitures produites au lieu-dit Mazairas ainsi que des fromages.

    Le château de Saint-Sylvestre.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Nom des habitants de Saint-Sylvestre sur le site habitants.fr de la société Patagos (consulté le 12 février 2019).
    2. Saint-Sylvestre, sur le site cartesfrance.fr.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Histoire, sur le site de la mairie.
    16. André Blanc, « Ponts gallo-romains et très anciens de l'Ardèche et de la Drôme », Gallia, t. 24, no 1, , p. 77-99 (lire en ligne, consulté le ).
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