Saint-Victor-la-Coste
Saint-Victor-la-Coste est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie. Ses habitants sont les Saint-Victorains. L'activité dominante est la viticulture.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Victor.
Saint-Victor-la-Coste | |
Vue générale du village. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien |
Maire Mandat |
Véronique Herbé 2020-2026 |
Code postal | 30290 |
Code commune | 30302 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Victorains |
Population municipale |
2 135 hab. (2019 ) |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 03′ 46″ nord, 4° 38′ 35″ est |
Altitude | Min. 68 m Max. 275 m |
Superficie | 26,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Victor-la-Coste (ville isolée) |
Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roquemaure |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintvictorlacoste.com |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gissac, le ruisseau de Remoneyret et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Victor-la-Coste est une commune rurale qui compte 2 135 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Victor-la-Coste et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Saint-Victoriens ou Saint-Victoriennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame de Mayran, classée en 1980, la chapelle Saint-Martin de Saint-Victor-la-Coste, classée en 1980, le lavoir, classé en 1980, et la castellas de Saint-Victor-la-Coste, inscrite en 1991.
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chusclan », sur la commune de Chusclan, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 757 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 34 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : la « plaine viticole de Laudun » (634 ha), couvrant 3 communes du département[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Victor-la-Coste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Victor-la-Coste, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 073 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,1 %), cultures permanentes (30,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Préhistoire
Le territoire actuel de Saint-Victor-la-Coste est occupé par l'homme depuis plusieurs millénaires. Dans les collines des Costes, qui bordent la plaine, la grotte du Mourgue abrite des vestiges néolithiques, celle de Canabier a livré un vase de l'âge du cuivre. Au pied des collines, abondent des gisements néolithiques et de l'âge du bronze.
Époque romaine
Durant l'époque romaine, le village était traversé d'une antique voie qui pourrait conduire à l'oppidum de Gaujac (se trouvant à une dizaine de kilomètres). Des sites attestent de la présence romaine, comme les sites de la Tuilerie, de Saint-Martin ou encore la chapelle de Mayran. À Mayran, la partie rurale d'une villa a été récemment fouillée par le Groupe archéologique de la vallée de la Tave, qui a découvert des cuves vinaires, des trous de plantation de pieds de vigne, un aqueduc souterrain.
La chapelle de Mayran
La chapelle Notre-Dame de Mayran est une chapelle d'origine romane, située à Saint-Victor-la-Coste.
Époque médiévale
Le village de Saint-Victor-la-Coste est la seule agglomération du val de Tave possédant un piton rocheux, ce qui explique la construction d'une forteresse au flanc nord de la colline, et qui se nomme aujourd'hui le Castellas. Cette forteresse appartenait au domaine de la Maison de Sabran, connétables du comte de Toulouse. La puissance des Sabran attire entre le XIe siècle et le XIIe siècle la population de Saint-Victor qui vivait jusque-là dans la vallée et qui vint s'installer sur le flanc nord de la colline. Le Castellas avec ses puissantes fortifications, dominait la plaine de la Tave, et de ses tours majestueuses l'on pouvait surveiller la vallée du Rhône mais aussi les routes qui menait vers Uzès, puissante ville durant le Moyen Âge.
Le village comprend de nombreux vestiges de l'époque médiévale, comme la présence de plusieurs chapelles romanes : les chapelles de Mayran et de Saint-Martin. Ces chapelles occupaient le vaste centre ecclésiastique appartenant au chapitre de la cathédrale d'Uzès du IXe siècle jusqu'à la Révolution. Le plus ancien document connu relatif à Saint-Victor-la-Coste, charte écrite en l'an 896, parle déjà de Saint-Martin, près du "vieux Mayran". Le domain de Saint-Martin comprenait alors des terres, des vignes, des « familiers » (esclaves domestiques). Saint-Martin était même, au Moyen Âge, le lieu d'un important marché régional, faisant du lieu une de plus importantes places économiques de la région, car à l'époque, la richesse marchande d'une région n'est portée que par les marchés et foires locales.
Le pouvoir des Sabran s'est effondré, avec la défaite des comtes de Toulouse, lors de la croisade du roi de France contre les Albigeois. En 1249, le château fort, appelé le Castellas, fut livré au sénéchal royal de Beaucaire qui en fit abattre les fortifications sur ordre du roi. Dès lors, Saint-Victor ne fut plus qu'une seigneurie parmi tant d'autres, appartenant successivement aux vastes domaines de plusieurs familles féodales : les Montlaur, Poitiers, Nicolaï, Gadagne.
Époque moderne (XVIe-XVIIIe s.)
Durant les guerres de religion qu'on situe entre 1562 et 1598, le Castellas fut un temps occupé par les troupes royales. Restées à l'abandon durant plusieurs siècles, ses ruines sont actuellement consolidées.
Saint-Victor a été le principal sujet d'étude de l'historien Elie Pelaquier qui après sa thèse (Élie Pélaquier, De la maison du père à la maison commune. Saint-Victor-de-la Coste, en Languedoc rhodanien (1661-1799), Montpellier, Publications de l'Université Paul Valéry-Montpellier III, 1996) lui a consacré de nombreux articles, sujet par sujet. Rares sont les villages qui disposent de travaux aussi nombreux pour tout connaître de leur histoire à l'époque moderne.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Serre-la-Coste[18].
L'essor de la viticulture à la fin du XVIIIe siècle
Les historiens s'accordent à dire que le XIXe siècle est indéniablement le "siècle d'or" de la viticulture en Languedoc, marqué par une signifiante explosion viticole. Toutefois, l'histoire rurale languedocienne est, dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, parcourue de mouvement réformateur pour tenter de résoudre les problèmes de la production agricole et réduire les épisodes de disettes et de famines.
Sous l'Ancien Régime, la privatisation des biens communaux a fait l'objet de discussions sérieuses entre les autorités royales, les relais provinciaux (sénéchal) et les populations du Gard. Dès 1770, de grand moment de défrichement ont permis de cultiver les garrigues du Gard qui se trouvaient généralement sur des collines.
Durant la Révolution Française, plusieurs lois furent votées entre 1792 et 1793 pour préciser le mode de partage de ces terres, pourtant jugées "incapables de rien produite".
Sous l'Empire, ces partitions furent approuvées par Napoléon selon la loi adoptée du 9 brumaire an XIII relative aux défrichements et les divisions des biens communaux opérées en 1790.
Sous la Restauration, l'ordonnance royale du [19], signée par Louis XVIII, préservent en partie les principes adoptés par Napoléon sous le Consulat et au début de l'Empire. Ces mesures permettaient en outre de favoriser la location et/ou la vente de parcelles de biens communaux mais surtout, les profits de ces transactions iraient directement aux communes concernées. Dans le canton d'Uzès - dont fait partie Saint Victor la Coste -, cette ordonnance a trouvé un large écho auprès de la population, désireuse d'un partage des terres équitables. Parmi les conséquences de ce phénomène, l'augmentation de la propriété foncière avec des micros et petits paysans est significative. Surtout, le type de cultures plantées sur les parcelles nouvellement défrichées est révélateur de l'action de la petite paysannerie gardoise : la superficie vouée à la vigne a augmenté de manière significatif au cours des décennies révolutionnaire et napoléonienne. En 1819, les surfaces agricoles de Saint Victor la Coste atteignent 6 ha, dont 70% (4,27 ha) des parcelles sont dédiées à la culture viticole et réparties entre 25 détenteurs[20]. Les réformes agraires révolutionnaires et napoléoniennes ont encouragé de nombreux paysans à s'approprier des parcelles communales, plantées successivement en vignes, contribuant ainsi à l'essor de la viticulture dans le Gard, et à Saint Victor la Coste.
- Extension des bâtiments de la cave des vignerons
- Premier bâtiment de la cave coopérative
Héraldique
Blason | De gueules à la fasce losangée d'argent et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 2 135 habitants[Note 7], en augmentation de 7,72 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 857 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 098 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 790 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 5,8 % | 8,2 % | 7,6 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 278 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 213 emplois en 2018, contre 220 en 2013 et 207 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 919, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 13].
Sur ces 919 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
134 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Victor-la-Coste au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 134 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 9,7 % | (7,9 %) |
Construction | 23 | 17,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 34 | 25,4 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 3,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 7 | 5,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 20 | 14,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 13 | 9,7 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 16 | 11,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 134 entreprises implantées à Saint-Victor-la-Coste), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :
- Qualiconcept, ingénierie, études techniques (140 k€)
- Speos Holding, activités des sociétés holding (110 k€)
- Holding Jal, activités des sièges sociaux (5 k€)
Agriculture
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 60 | 50 | 33 | 31 |
SAU[Note 14] (ha) | 839 | 818 | 663 | 639 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 50 en 2000 puis à 33 en 2010[28] et enfin à 31 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[29],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 839 ha en 1988 à 639 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 21 ha[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le castellas, vestige ayant appartenu à la maison de Sabran mais dont le bâtisseur originel reste inconnu[30].
- Vieux village, site classé.
- Chapelle et ermitage de Mayran. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1980[31]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[31].
- Chapelle Saint-Martin, qui abritait autrefois le célèbre marché de Saint-Victor-la-Coste. Les vestiges ont été classés au titre des monuments historiques en 1980[32].
- Église Saint-Victor de Saint-Victor-la-Coste.
- Ancienne église Sainte-Madeleine de Saint-Victor-la-Coste.
- Lavoirs de Saint-Victor, et ceux de Palus, un hameau du village.
- Voie romaine, qui rejoignait l'oppidum de Gaujac et celui de Laudun et se situe dans une des forêts de Saint-Victor.
- Ancienne église Sainte-Madeleine de Saint-Victor-la-Coste.
- Le castellas.
- Église Saint-Victor de Saint-Victor-la-Coste.
- Chapelle Notre-Dame de Mayran.
- Chapelle Saint-Martin de Saint-Victor-la-Coste.
Personnalités liées à la commune
- Paul Héraud (1906-1944), alias Commandant Dumont, chef départemental des FFI des Hautes-Alpes, assassiné par les allemands le à Tallard, Compagnon de la Libération[33]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Victor-la-Coste » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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