Saint Sénoch

Saint Sénoch est né à Tiffauges (Teoffalgia au VIe siècle) en 536 au sein de la tribu des Taïfales.

Il resta à Tiffauges jusqu'à l'âge de vingt ans. Converti au christianisme par Saint-Martin de Vertou, il se retira en Touraine pour vivre en ermite. Il exerce son don de guérison (thaumaturge) sur les aveugles, les muets et les paralysés et en profite pour libérer les esclaves. Il se constitua un monastère : il trouva en effet en Touraine un oratoire dans lequel, disait-on, que Saint Martin avait prié. Il l'aménagea avec soin, y dressa un autel, puis invita l'évêque. Vint le bienheureux Euphronius, qui consacra l'autel et conféra le diaconat à Sénoch.

Il revient à Tiffauges (Vendée) pour voir ses parents et guérir ses concitoyens, mais il échoue et ces derniers le chassent à coups de pierres.

Il rentre à Tours, demande pardon pour son péché de vanité et choisit de mener une vie de mortification et d'humilité en expiation dans son monastère.

Il meurt en 576 en Touraine (Indre-et-Loire) à cause d'une petite poussée de fièvre il s'alita pendant trois jours jusqu'à sa mort, il avait alors 40 ans. La commune Saint-Senoch porte son nom.

Au IX^e siècle, ses restes furent transportés à Sassenay, en Bourgogne, pour qu'ils échappent aux envahisseurs normands.

1. En bas du vitrail : le moine est chassé de la ville par les Teiphaliens.
2. Au milieu du vitrail : il est béni par l’évêque de Tours, Euphorne.
3. En haut du vitrail : il meurt au milieu de ses frères en 576. le vitrail montre son âme qui monte au ciel.

• Les amis du vieux Tiffauges, Histoire de Tiffauges en Vendée p.62

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