Saint-Senoch
Saint-Senoch [sɛ̃ sənɔk] est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
Saint-Senoch | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine | ||||
Maire Mandat |
Alain Réau 2020-2026 |
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Code postal | 37600 | ||||
Code commune | 37238 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-senochois | ||||
Population municipale |
541 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 52″ nord, 0° 58′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 98 m Max. 149 m |
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Superficie | 24,08 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Loches (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Loches | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Ses habitants sont appelés les Saint-senochois, Saint-senochoises.
Géographie
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 28,75 km, comprend un cours d'eau notable, l'Esves (1,16 km), et divers petits cours d'eau dont l'Estrigueil (3,176 km)[1],[2].
L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[3]. et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[4], après avoir traversé 12 communes[5]. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
Urbanisme
Typologie
Saint-Senoch est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (2,7 %), zones urbanisées (1,4 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Histoire
La découverte d'une mosaïque (gallo-romaine ?) au début du XIXe siècle, dans des conditions peu précises, semble néanmoins attester une occupation antique du lieu.
Vers le milieu du VIe siècle, un poitevin d'origine taïfale, Sénoch, né à Tiffauges (Vendée) y établit dans des ruines une minuscule communauté monastique d'inspiration martinienne. Il y relève un ancien « oratoire » où saint Martin aurait prié, y dresse un autel et en fait une « ecclesia » qu'Eufronius, évêque de Tours, vient bénir. Grâce à son successeur Grégoire qui parvient à régler ce moine un peu instable, l'établissement devient, sur une des voies de pèlerinage vers Tours, une sorte de relais où l'on accueille les malades, mais où l'on s'occupe aussi de l'entretien des chemins et des ponts. Senoch meurt en 576. Sa fondation semble subsister quelque temps et son tombeau devient lui-même, au témoignage de Grégoire de Tours, le lieu d'un pèlerinage local.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Senoch-et-Barbeneuve[14].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 541 habitants[Note 3], en augmentation de 3,05 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Saint-Senoch se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.
L'école maternelle accueille les élèves de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Saint-Senoch, du XVIIIe siècle[19].
Personnalités liées à la commune
- Saint Sénoch (536-576)
Héraldique
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à saint Senoch, ermite, d'argent, barbé et chevelé d'or, la main dextre appuyée sur un bâton du même, la senestre levée et bénissant, au 2e d'or à une branche de bruyère de sinople fleurie de pourpre, au 3e d'azur à une fleur de lys d'or, au pied nourri et les pétales latéraux fourchés[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Saint-Senoch », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Source de l'Esves » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
- « Confluence de l'Esves avec la Cruese » sur Géoportail (consulté le 28 novembre 2015)..
- « Fiche Sandre - l'Esves », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui"
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Arnaud de Montigny, « L'été à la campagne au XVIIIe siècle », vmf, no 288, novembre 2019, p. 45.
- « 37238 Saint-Senoch (Indre-et-Loire) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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