Perrusson

Perrusson est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Perrusson

La mairie.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Bernard Gaultier
2020-2026
Code postal 37600
Code commune 37183
Démographie
Gentilé Perrussonnais
Population
municipale
1 464 hab. (2019 )
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 02″ nord, 1° 00′ 49″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 149 m
Superficie 28,94 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Loches
(banlieue)
Aire d'attraction Loches
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Loches
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Perrusson
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Perrusson
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Perrusson
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Perrusson
Liens
Site web perrusson.fr

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Perrusson se situe sur l'Indre à 41 km au sud-sud-est de Tours[1], distance exprimée à vol d'oiseau. Au sud-ouest du canton de Loches, les communes de Perrusson et de son bureau centralisateur sont limitrophes. La commune est rattachée à l'unité urbaine, l'aire urbaine, la zone d'emploi et le bassin de vie de Loches[I 1].

    Géologie et relief

    Le socle sédimentaire crétacé constitué du tuffeau blanc du Turonien moyen (C3b) et du tuffeau jaune du Turonien supérieur (C3c) affleure largement à l'ouest de l'Indre grâce à l'érosion du plateau par les ruisseaux affluents de l'Indre. Ailleurs, ces formations sont largement recouvertes par des argiles à silex sénoniennes (As) ou des limons quaternaires (LP et Œ). De rares poches de poudingues siliceux (EP), incluses dans les argiles à silex, parsèment le territoire. Des terrasses alluvionnaires anciennes (Fx à Fy) sont présentes le long de la vallée de l’Indre, sur la rive gauche, alors que des alluvions récentes (Fz) tapissent le lit majeur de la rivière[2]. Une succession de petites failles orientées nord-sud, dans l'effondrement desquelles coule l'Indre, ou nord-est-sud-ouest témoignent d'une activité tectonique datée entre la fin du Miocène et le Quaternaire ancien[3] ; cette activité est sans doute liée au jeu de failles profondes du socle paléozoïque[2].

    Le territoire communal, de forme oblongue du nord-est au sud-ouest, est constitué d'un plateau coupé par la vallée de l'Indre. L'altitude maximale (149 m) est observée à l'extrême sud-ouest, presque en limite de Saint-Senoch. L'altitude minimale de la vallée de l'Indre, vers Loches, s'établit à 72 m[3].

    La superficie de la commune, 2 894 ha, est presque double de celle d'une commune française de taille moyenne qui s'établit à 1 488 ha[4].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Perrusson.

    La commune est traversée du sud au nord par l'Indre (3,509 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 28,64 km, comprend également divers petits cours d'eau dont l'Etang de Boutineau (4,407 km)[5],[6].

    L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[7]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[9], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Perrusson. La hauteur maximale historique a été atteinte en . La hauteur maximale mesurée s'établit à 3,30 et a été observée le [10]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant [11],[12]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[13].

    Deux zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : environs de Loches », « Perrusson à l'Ile Auger » et « la vallée du Ruisseau de Boutineau »[14],[15].

    Climat

    La commune du Perrusson est soumise, comme l'ensemble des communes d'Indre-et-Loire, à un climat tempéré océanique dit dégradé[16], caractérisé par des températures clémentes, même en hiver. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à 40 mm. La forêt de Loches, au nord-est, semble créer un obstacle aux masses d'air océaniques qui, à son contact, se condensent en pluies dont bénéficie Perrusson[17].

    Paysages naturels et biodiversité

    Les bois n'occupent plus, à la fin du XXe siècle, que 9 % de la superficie communale, malgré des défrichements qui furent tardifs en raison de la qualité agricole médiocre des sols. LA présence de l'Indre permet la constitution d'écosystèmes pour lesquelles la présence ou la proximité de l'eau est indispensable[18].

    Le territoire de Perrusson est partiellement intégré à deux zones naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). La ZNIEFF des « prairies de la vallée de l'Indre à Loches (240030928) » s'étend sur 250 ha le long de l'Indre sur les communes de Beaulieu-lès-Loches, Loches et Perrusson ; elle abrite une faune et une flore caractéristiques des prairies humides, auxquelles il faut rajouter les espèces aquatiques vivant dans le lit de la rivière[19]. La ZNIEFF de la « moyenne vallée de l'Indre (240031271) », incluant la précédente, couvre 4 421,1 ha sur 21 communes des départements de l'Indre et de l'Indre-et-Loire ; les biotopes rencontrés sont des prairies humides et des marais[20].

    Le site Natura 2000 de la « vallée de l'Indre (FR2400537) » concerne 22 communes de l'Indre et de l'Indre-et-Loire pour une superficie totale de 2 147 ha ; de nombreuses espèces animales et végétales, dont deux plantes protégées au niveau national, y sont recensées[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Perrusson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loches, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[25] et 10 264 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), prairies (11,9 %), forêts (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Perrusson et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2016[I 2],[I 3].

    Le logement à Perrusson en 2016.
    Perrusson Indre-et-Loire
    Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 743 318 933
    Part des résidences principales (en %) 90,4 86,9
    Part des logements vacants (en %) 6,7 8,5
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 66,7 59,2

    Réseau routier

    La commune est traversée du nord-ouest au sud-est par la D943, ancienne N143 déclassée, qui permet de rallier Tours au nord et Châteauroux au sud. Parallèle à la précédente, la D92 suit le rive droite de l'Indre. Perpendiculairement à ces deux voies, une route court du sud-ouest au nord-est, traversant le territoire communal dans sa plus grande largeur.

    Transport en commun

    Aucune ligne de transport en commun ne dessert Perrusson. Les habitants doivent se rendre à Loches pour accéder à plusieurs lignes du réseau Rémi], ferroviaire ou routières. La ligne TER Centre-Val de Loire Tours-Châteauroux est également accessible à la halte de Saint-Jean-Saint-Germain.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Perrusson est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 1999 et 2016[34],[32].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Verneuil, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Perrusson.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 674 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 603 sont en en aléa moyen ou fort, soit 89 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[32].

    Toponymie

    La mention Petrucius (cartulaire de l'abbaye Saint-Paul de Cormery en 856) est l'indication d'un lieu pierreux (petra « pierre »), une connotation péjorative étant apportée par le suffixe -ucium. Le suffixe -on est d'origine romane. Le même cartulaire mentionne successivement Ecclesia Sancti Petri de Perruccio (1180) puis Peruçon (1231), traduisant l'évolution vers l'orthographe et la prononciation modernes[38].

    Histoire

    De la Préhistoire à l'Antiquité

    Des outils paléolithiques et néolithiques sont découverts sur plusieurs sites, traduisant l'ancienneté du peuplement. Un dolmen est détruit vers 1830 au lieu-dit « la Pierre levée », toponyme généralement lié à la présence, actuelle ou ancienne, d'un mégalithe[39] ; une activité paléo-sidérurgique est suggérée par certains historiens[40][41]. Une importante implantation gallo-romaine, d’où proviennent des tessons de céramique et une sépulture, est identifiée en bordure de l’Indre près de la route conduisant de Caesarodunum (Tours) à Argentomagus (Saint-Marcel)[40].

    Moyen Âge

    L’histoire de la commune est surtout liée à son église du Xe siècle. Des travaux de réfection du pavement en 1973 mettent au jour des sarcophages mérovingiens[40]. L'orientation de ces sarcophages, parallèlement aux murs gouttereaux de l'église, suggère qu'ils se trouvaient dans un édifice (peut-être une première église) antérieur[42].

    Désigné au IXe siècle sous le nom de Petrucius in vicaria Dolense comme faisant partie de la viguerie de Dolus-le-Sec[43], le fief appartient vers 853 à un certain Garin ou Gérard, qui le donne à la puissante abbaye de Cormery[44]. La même année, Audacher, abbé de Cormery, fonde le prieuré de Saint-Genest dont il reste quelques vestiges de la chapelle[45].

    Temps modernes

    Au XVIIIe siècle, Perrusson est un fief appartenant à la famille de Baraudin, dont l'un des descendants est Alfred de Vigny[44].

    Époque contemporaine

    Les limites communales fixées en 1789 ne sont pas définitives : en 1836, une petite parcelle non bâtie de 2 ha à Beaulieu-lès-Loches revient à Perrusson[46]. Au XXe siècle, la proximité de Loches et la présence d'une route à grande circulation favorise la création, à Perrusson, d'un zone artisanale et commerciale ; la population communale augmente à partir de cette époque, ce phénomène s'accompagnant d'une importante vague de construction de logements, Perrusson devant une sorte de « faubourg de Loches »[18].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1791 Jacques Louis Dupont    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 2008 André Cravatte    
    2008 En cours Bernard Gaultier UMP-LR Retraité de l'enseignement

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Perrusson sont les Perrussonais[38].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

    En 2019, la commune comptait 1 464 habitants[Note 7], en diminution de 5,73 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    580650681729677740742720710
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    706707728745758782819804862
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    791836806760785788778861816
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8608491 0571 2331 3151 4181 5001 5121 548
    2017 2019 - - - - - - -
    1 4861 464-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Perrusson se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.

    L'école primaire (maternelle et élémentaire) André Cravatte accueille les élèves de la commune[SC 1]. La carte scolaire départementale prévoit la scolarisation des étudiants de Sennevières dans le collège Georges-Besse et le lycée Alfred-de-Vigny de Loches[51].

    Santé

    Aucun médecin n'est installé sur la commune  les plus proches exercent à Loches  qui dispose toutefois d'une maison médicale (infirmer, kinésithérapeute) et d'une pharmacie[SC 2]. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier des Rives de l'Indre à Loches[52].

    Médias et numérique

    Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire à l’actualité du canton de Loches. La chaîne de télévision TV Tours Val de Loire et la station de radio France Bleu Touraine relaient les informations locales.

    La commune possède en 2021 d'un réseau à haut débit par fibre optique[53].

    Économie

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'établissements[Note 8] implantés à Perrusson selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[I 4] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    Total  % 0
    salarié
    1 à 9
    salariés
    10 à 19
    salariés
    20 à 49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble 117 100,0 74 36 5 0 2
    Agriculture, sylviculture et pêche 20 17,1 15 5 0 0 0
    Industrie 10 8,5 5,4 0 0 0 1
    Construction 15 15,9 9 5 1 0 0
    Commerce, transports, services divers 59 50,5 35 20 3 0 1
    dont commerce et réparation automobile 27 23,1 10 14 2 0 1
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 13 11,1 10 2 1 0
    Champ : ensemble des activités.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église, fondée par les moines de Cormery, est dédiée à saint Pierre ; elle date du XIe siècle. Un lieu de culte existe déjà au VIe siècle. Un sarcophage que l'on peut dater entre 580 et 620 a été découvert lors des fouilles archéologiques en 1973 à l'occasion des travaux de restauration du carrelage. Il contenait les restes de la dépouille d'une femme de l'aristocratie peut-être vêtue d'une chemise en soie et une robe en ottoman. Elle portait un manteau de lin, des bas de soie, maintenus sur les mollets par des lanières en cuir. Celles-ci étaient fixées grâce à des bouclettes au niveau du genou en alliage cuivre et argent avec en guise de décor des serpents à deux têtes, aux corps entrelacés. Lors de ces fouilles, d'autres sarcophages plus tardifs ont été découverts et laissés en place pour de futures recherches. Les murs de l'église en petit appareil, font apparaître à leurs bases des matériaux de réemploi venant sans doute d'un ancien temple gallo-romain : reste de colonnes, tuiles, etc. Il est à noter près de la porte sur le côté de la présence d'une ancienne pierre tombale représentant un fantassin ou un gladiateur romain. Sur le plafond du chœur, on peut apercevoir des traces de fresque.

    Le prieuré de Saint-Genest, au sud du bourg, est fondé au IXe siècle. Il n'en subsiste que la chapelle des XIe et XVe siècles.

    Patrimoine gastronomique

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[55].

    Personnalités liées à la commune

    Pierre de La Broce (vers 1230-1278), seigneur de Perrusson, chambellan et favori de Philippe le Hardi et personnage de La Divine comédie de Dante ; il fut l'un des premiers pendus du gibet de Montfaucon.

    Jacques Louis Dupont, dit « Jacob Dupont » (1755-1823), est maire de Perrusson en 1791 et député d'Indre-et-Loire de 1791 à 1792.

    Maurice Mardelle (1886-1948), écrivain local et charpentier. Son roman Pierruche au soleil, paru en 1935, a pour cadre Perrusson[56]. Le parc et la bibliothèque municipale portent son nom.

    Jacques Villeret (1951-2005), acteur français, est enterré dans le cimetière communal.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 978-2-85443-136-0).
    • Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes d'Indre-et-Loire, t. I et II, Paris, Flohic, , 1408 p. (ISBN 2-84234-115-5).
    • Élisabeth Lorans, Le Lochois du Haut Moyen Âge au XIIIe siècle : territoires, habitats et paysages, Tours, Publication de l'Université de Tours, , 289 p. (ISBN 2-86906-092-0).
    • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[8].
    2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Selon la définition de l' Insee, « l'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise[54]. »

    Références

    • Site de l'Insee :
    • Site de la commune :
    1. « École » (consulté le ).
    2. « Commerces » (consulté le ).
    • Autres références :
    1. « Orthodromie entre Perrusson et Tours », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Carte géologique de la France au 1/50 000 - notice Loches » [PDF], sur le site Ficheinfoterre du BRGM (consulté le ).
    3. Couderc 1987, p. 612.
    4. Christophe Meunier, Géographie : Professeur des écoles : Oral, admission - CRPE 2017, Dunod, , 256 p. (ISBN 978-2-10-075579-0, lire en ligne), p. 73.
    5. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    6. « Carte hydrologique de Perrusson », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    8. « Les inondations lentes », sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
    9. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    10. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 62.
    11. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    13. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
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