Sainte-Colombe-en-Auxois

Sainte-Colombe-en-Auxois, anciennement appelée Sainte-Colombe, est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Sainte-Colombe.

Sainte-Colombe-en-Auxois

Les Grangeots, Sainte-Colombe.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Auxois
Maire
Mandat
Pierre Faure-Sternad
2020-2026
Code postal 21350
Code commune 21544
Démographie
Population
municipale
58 hab. (2019 )
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 40″ nord, 4° 27′ 31″ est
Altitude Min. 333 m
Max. 498 m
Superficie 6,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Semur-en-Auxois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Semur-en-Auxois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Colombe-en-Auxois
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Colombe-en-Auxois
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Sainte-Colombe-en-Auxois
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Sainte-Colombe-en-Auxois

    Géographie

    Communes limitrophes

    Charigny Marigny-le-Cahouët
    Braux N Arnay-sous-Vitteaux
    O    Sainte-Colombe-en-Auxois    E
    S
    Clamerey Velogny

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Colombe-en-Auxois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Semur-en-Auxois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), terres arables (38,8 %), forêts (21,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune de Sainte-Colombe porte le nom de Rochefontaine [8].
    La commune était nommée Sainte-Colombe avant le 6 décembre 2014[9].

    Histoire

    Les premières sources écrites mentionnant Sainte-Colombe évoquent des terres appartenant à une seigneurie qui relève des ducs de Bourgogne ainsi que d'une certaine « Dame de la Roiche » (personne non identifiée). Au XVe siècle, il est attesté que sur ces lieux, il n'y a « ni forteresse, ni foire, ni marché » (1461). On y compte alors 11 feux, soit de 45 à 60 habitants au total.

    En 1604, les terres et seigneuries de Marigny-le-Cahouët, La Roche-Vanneau et Sainte-Colombe sont la propriété de François Juvénal des Ursins, marquis de Traînel et chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (depuis 1599), et de son épouse, Guillemette Dorgemont. Le domaine est ensuite cédé à Michel du Faur de Pibrac (et Claude d'Étampes, son épouse).

    En 1640, Jacques Filsjean, gouverneur de la chancellerie de Bourgogne et seigneur local, fait construire un château à proximité de l'église médiévale. Par la suite, tout le village se développe autour de l'ascension sociale de cette famille Filsjean qui compte parmi elle plusieurs conseillers du roi aux États de Bourgogne.

    Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, on compte près de 200 habitants à Sainte-Colombe. En 1775, la famille Filsjean est compromise dans les spéculations de la guerre des farines. Jean-Charles Filsjean est mis à mort par la population de Vitteaux sous la Révolution.

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Rochefontaine[10].

    Depuis l'année 2012, la commune de Sainte-Colombe-en-Auxois est reconnue Agenda 21 local.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1970   René Flacelière   Agriculteur
    1983 1995 Bernard Flacelière   Agriculteur
    mars 2001 avril 2014 Thérèse Flacelière-Dubreuil   Agricultrice
    avril 2014 En cours Pierre Faure-Sternad SE Retraité de l'enseignement

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 58 habitants[Note 3], en augmentation de 3,57 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    235257273239243227209197198
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    189191202179172198192167158
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    13514213111611197776164
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    564445535967555758
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Sainte-Colombe (XVIIe siècle et première moitié du XVIIIe siècle) fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 23 août 1991[15].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k939805d/f79.image.r=Sainte%20Colombe%20sur%20Seine?rk=42918;4
    9. Décret no 2014-1447 du 3 décembre 2014 portant changement du nom de communes.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Colombe », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. « Le château de Sainte-Colombe », notice no PA00112768, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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