Sainte-Marie-la-Blanche
Sainte-Marie-la-Blanche est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Sainte-Marie.
Sainte-Marie-la-Blanche | |||||
Église de Sainte-Marie-la-Blanche. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud | ||||
Maire Mandat |
Michel Quinet 2020-2026 |
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Code postal | 21200 | ||||
Code commune | 21558 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
900 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 133 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 43″ nord, 4° 53′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 186 m Max. 212 m |
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Superficie | 6,79 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Beaune (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ladoix-Serrigny | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-sainte-marie-la-blanche.fr | ||||
Les habitants du village sont appelés les Sanmaritains et les Sanmaritaines.
Géographie
Sainte-Marie-la-Blanche est un village situé à 7 kilomètres de la ville de Beaune, entre Dijon 48,9 et Chalon-sur-Saône 30 kilomètres
Communes limitrophes
Levernois | Combertault | |||
Montagny-lès-Beaune | N | Meursanges | ||
O Sainte-Marie-la-Blanche E | ||||
S | ||||
Merceuil | Saint-Loup-Géanges (Saône-et-Loire) |
Urbanisme
Typologie
Sainte-Marie-la-Blanche est une commune rurale, elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,3 %), forêts (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), zones urbanisées (15,1 %), prairies (14,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Montagne-Unie[8].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 900 habitants[Note 3], en augmentation de 7,78 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune dispose donc d'une église catholique, d'une salle polyvalente toujours animée, d'une mairie entièrement rénovée, d'une cave coopérative ainsi qu'une coopérative laitière, de nombreux vignerons tels que Roger et Joël Rémy, Marcel Dechaume ou encore André Poifol, d'une usine de recyclage des matières plastiques (AMCOR), d'une usine de stockage et de traitement des produits frais (France Frais), d'une école maternelle et d'une école primaire, et aussi d'un hôtel-restaurant : Le relais de Sainte Marie la Blanche. C'est un ancien relais.
Au sein du cimetière qui entoure l'église, un monument aux morts est dédié aux victimes sanmaritaines des 2 guerres (1914-1918 et 1939-1945) et où sont célébrés chaque année le et le .
Le village est animé principalement grâce aux nombreuses associations telles que le club de lutte, d'aïkido, de tennis, de danse, de théâtre ou encore de patchwork pour les personnes un peu plus âgées.
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Jean-Baptiste Delacollonge a connu, avant sa déportation au bagne de Brest, une existence des plus sulfureuses. Dès son ordination, il s'avère incapable de résister à la tentation et entretien des liaisons d'abord avec des maîtresses, puis avec des prostituées. Muté à plusieurs reprises dans le diocèse de Lyon, il est finalement envoyé dans le village de Sainte-Marie-la-Blanche, où le rejoint Fanny Besson, sa jeune maîtresse lyonnaise, qui est présentée comme sa cousine. Mais cette relation fait du bruit, et Fanny part un temps s'installer à Chalon-sur-Saône, puis à Dijon, où le prêtre la rejoint dès qu'il le peut. Après un accouchement d'un enfant mort-né, elle revient s'installer avec lui à Sainte-Marie, dans le presbytère. Une nouvelle qui n'est pas du goût des paroissiens : sous la pression, Fanny doit à nouveau partir. Pensant qu'ils seraient plus heureux morts, le prêtre étrangle celle qu'il aime le , puis, voulant faire croire au départ précipité de la jeune femme, la découpe, jette ses viscères dans les toilettes, et met les restes de son corps dans un sac qu'il va jeter dans un étang. Quand le sac est découvert, Jean-Baptiste Delacollonge tente de fuir en Suisse mais est rattrapé peu avant de franchir la frontière. En 1836, son procès dure deux jours et fait grand bruit. Il est condamné aux travaux forcés à perpétuité, et meurt au bagne de Brest où, semble-t-il, il jouissait d'une très bonne réputation.
Héraldique
Blasonnement :
« D'azur à la Vierge et l'Enfant Jésus d'argent, nimbés d'or, posés sur un croissant du même; chapé-ployé d'hermine » |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Marie-la-Blanche », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Sainte-Marie-la-Blanche sur le site de l'Institut géographique national
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