Sainte-Marie (Doubs)

Sainte-Marie est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Sainte-Marie.

Sainte-Marie

La mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération
Maire
Mandat
Gérald Grosclaude
2020-2026
Code postal 25113
Code commune 25523
Démographie
Population
municipale
680 hab. (2019 )
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 29″ nord, 6° 41′ 46″ est
Altitude Min. 327 m
Max. 449 m
Superficie 7,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bavans
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Sainte-Marie

    En patois : Sînte Mairie.

    Géographie

    Toponymie

    Sancta Maria en 985, 1131, 1165, 1181 ; Sainte Marie en 1293 ; Saincte-Marie en 1593[1].

    Sainte-Marie, village de l'Est de la France, est situé dans le nord-est de la Franche-Comté, à 8 km de Montbéliard et 28 km de Belfort.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,6 %), terres arables (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (7,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Communes limitrophes

    Histoire

    Sainte-Marie appartenait au comté de Montbéliard qui fut rattaché à la France en 1793.

    Veroreille (Varoreille, Velloreille, Villa Aurelii) était situé entre Sainte-Marie et Montenois au lieu-dit actuel Valoreille. Ce village dépendait pour moitié de la principauté de Montbéliard et pour l'autre de la seigneurie du Châtelot. En 1133, il existait un Otton de Velloreille, cité comme témoin de la fondation de l'abbaye de Lieu-Croissant. le même nom est encore cité en 1162 dans un acte passé par Jean, prieur de Lanthenans. En février 1298, Guy IV de Granges dit Guyot de Grammont, fils de Guillaume IV de Granges, faisait hommage à Renaud de Montbéliard pour ce que Falques, dame de Silley, tenait de lui à « Onans et Velloreille ». En 1410, le fief était réuni par les sires de Grammont à leurs possessions. En 1622, il rejoint le domaine de la principauté de Montbéliard. Le village disparait en 1636 lors de l'entrée des troupes impériales en Franche-Comté. Les villageois, il ne restait que cinq à huit familles, se réfugieront à Sainte-Marie qui annexera leurs terres[9].

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : au 1er losangé en bande d'or et de sable, au 2e d'azur à la bannière posée en bande d'or à l'aigle de sable becquée, languée et membrée de gueules, à la hampe de même ferrée d'or, au 3e de gueules à deux bars adossés d'or, au 4e d'or au buste de vieillard barbu de profil de carnation, vêtu de gueules, le col d'azur, et coiffé d'un bonnet d'Albanais de gueules rebrassé d'azur ; sur le tout, d'or à trois demi-ramures de cerf de sable, l'une sur l'autre et à la bordure d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 1982 Raphaël Dole    
    mars 2001 mars 2008 Michel Bolmont    
    mars 2008 mai 2020 Philippe Ringenbach[10] DVD Retraité
    mai 2020 En cours Gérald Grosclaude [11]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2019, la commune comptait 680 habitants[Note 3], en diminution de 7,61 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    263307317324364368431434426
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    368380379325319302313288284
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    266272263253266274251221298
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    313446551646678698710738695
    2019 - - - - - - - -
    680--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Temple protestant.
    Fontaine-lavoir de Sainte-Marie.
    • Temple protestant.
    • Chapelle Notre Dame des Douleurs, bâtie par l'abbé Marcel Gigon.
    • La fontaine de Sainte-Marie, de 1824, inscrite aux monuments historiques en 1979.

    Personnalités liées à la commune

    • Liliane Reuge, victime civile en 1944.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p.  33 à 34[16]

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Les villages ruinés du comté de Montbéliard
    10. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. Google livres
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