Sandrans

Sandrans est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sandrans

Vue partielle du château de Sandrans

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Bernard Taponat
2020-2026
Code postal 01400
Code commune 01393
Démographie
Gentilé Sandranais
Population
municipale
544 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 54″ nord, 4° 58′ 47″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 291 m
Superficie 29,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sandrans
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Sandrans
Géolocalisation sur la carte : Ain
Sandrans
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sandrans
Liens
Site web sandrans.fr

    Les habitants de Sandrans s'appellent les Sandranais.

    Géographie

    La commune de Sandrans est située dans la région des étangs, au carrefour des routes Châtillon-Villars et Marlieux-St Trivier. La planitude du relief n'est interrompue que par la vallée de la Chalaronne. La superficie est de 2 903 hectares. Il y a 54 étangs en production de pêche[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sandrans est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), eaux continentales[Note 3] (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), prairies (9,2 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (1,2 %), cultures permanentes (0,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Sandrens (1049-1109) ; Sendreens (1082) ; Sandraens (1103) ; Sendraens (1103-1104) ; Sandraent (1109) ; Sandreans (1131) ; Sandraenc (1132 environ) ; Sendrahens (1145 environ) ; Sandreens (1147) ; Sandrens (1149) ; Sendrens (1149-1156) ; Santdrens (1255) ; Santdreins (1299-1369) ; Sandreins (1389) ; Sandrans (1567) ; Sandrens (1656) ; Sandran (1789).

    Histoire

    Bostuy et Brosse

    Ces deux seigneuries en toute justice étaient possédée, vers 1500, par Hugues de la Balme, chevalier, seigneur du Tiret, mort en 1540. Après lui elle passa à Aynard de Fétans et à François de Fétans, fils d'Étienne de Fétans, chevalier, qui la vendirent, vers 1560, à Jean-Philibert de Groslée, lequel l'annexa à sa baronnie de Sandrans.[8],[9].

    La Poype et son château, en toutes justices, sont connues depuis le 14e siècle. des titres de reconnaissances et hommages pour cette baronnies existent à la chambre des comptes de Dijon. Elles ont été répertoriées par PEINCEDE. En 1327 le seigneur de VILLARS prête hommage au nom de la veuve de Jean de SAINT TRIVIERS (archives départementales de Dijon PEINDECE V20 p 42). Le comte de VILLARS rend hommage encore en 1347, 1359 (PEINCEDE V21 p 229). le 13 avril 1357 Sybille de LA PALUD rend hommage au sire de VILLARS pour son château de Sandrans (PEINDECE V20 p 13). En 1366 et 1369 Jean de LA PALUD rend hommage au même pour son château de de la poype de Sandrans PEINDECE V20 p 37 et p 68). En 1368 c'est Hugues de LA PALUD qui rend hommage. Le 14 juillet 1377, Hugues rend hommage aux comte de SAVOIE. Un dénombrement la baronnie de Sandrans a lieu le 21 novembre 1602 pour Emmanuel Philibert de LA BAUME, consistant en un château avec toutes justices et les seigneuries de Brosse et Bostuy (PEINCEDE V14 P 29). En 1680 c'est Jean CHARRIER qui est propriétaire de la baronnie. il l'a revend en 1684 à Laurent de CORDON. La famille garda le château pendant des siècles. Leur blason : d'argent à trois chardons d'or.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Sandrans est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2008 Robert Berthaud    
    mars 2008 2009 Richard Duisit    
    juin 2009 juillet 2020 Bernard Ollagnier SE Retraité
    juillet 2020 En cours Bernard Taponat[13] SE Chauffeur poids lourd

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2019, la commune comptait 544 habitants[Note 4], en augmentation de 7,09 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    578410561578554569579612644
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    631622623644571613645640605
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    556557611507511485470497461
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    416361366379346416502521526
    2019 - - - - - - - -
    544--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Espéranto

    Sandrans fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

    Lieux et monuments

    L'église de Sandrans, du XIIe siècle.
    Le château est la possession de gentilhomme qui en porte le nom[19].
    Joseph Folch de Cardon de Sandrans y est né.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Sandrans bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[20].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. livre : Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Guichenon, Bresse, p. 106.
    9. Jules Baux, Nobil. Bresse, p. 108.
    10. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    11. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sandrans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    12. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    13. « Bernard Taponat est le nouveau maire de la commune », Le Progrès, édition Ain,
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Notice no PA00116576, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 370.
    20. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    21. « Cardon de Sandrans (Joseph Folch, baron) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
    22. « Sandrans (Joseph de Cardon, baron de) », dans Jean-Irénée Depéry, Biographie des hommes célèbres du département de l'Ain..., Volume 1, Bourg, Bottier, 1835, pp. 393-394 [lire en ligne].

    Voir aussi

    Article connexe

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