Sauvigny
Sauvigny est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Sauvigny (homonymie).
Sauvigny | |
La chapelle Saint-Gibrien de Moncourt. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Frédéric Besseau 2020-2026 |
Code postal | 55140 |
Code commune | 55474 |
Démographie | |
Gentilé | Loups [1] |
Population municipale |
230 hab. (2019 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 56″ nord, 5° 43′ 02″ est |
Altitude | 271 m Min. 262 m Max. 423 m |
Superficie | 17,51 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Sauvigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,2 %), forêts (28,8 %), terres arables (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13 %), zones urbanisées (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Parmi les anciennes mentions on trouve Savinaco-Vico, Sefiniaco (époque mérovingienne), Salviniaco (846) et Souvigney (1327).
L'origine du nom de Sauvigny remonterait à l'anthroponyme gallo-romain Salvinius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Salviniacum, « domaine de Salvinius »[9],[10].
Histoire
Il y avait sur le finage de la commune une voie romaine Soulosse/Verdun et une voie cloutée qui suivait la Rupe. Ces voies étaient gardées par éperon barré, dit le Camp au sommet de la côte des Bœufs. Il était fermé par un fossé qui était encore visible au XIXe siècle ; y furent trouvé des fragments de tegulae, des pointes de flèches, des monnaies romaines [11]. Un bâtiment antique fut mis au jour avec ses futs de colonnes et des chapiteaux à l'emplacement du lavoir. Au lieu-dit les thermes furent mises au jour les traces d'un gué pour le passage de la voie romaine, un bâtiment avec hypocaustes [12]
Avant 1790, Sauvigny faisait partie du Toulois. Elle était rattaché au diocèse de Toul.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 230 habitants[Note 2], en diminution de 6,12 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le site des trois bornes, qui est l'unique endroit où trois départements lorrains se côtoient, ce qui correspond à un tripoint. Les autres communes frontalières sont Clérey-la-Côte (Vosges) et Mont-l'Étroit (Meurthe-et-Moselle).
- L'église Saint-Loup (XVIe siècle).
- La chapelle Saint-Gibrien de Moncourt (XIIIe siècle), ancien village disparu au XVe siècle.
Héraldique
Blason | D'or au loup ravissant de gueules accosté de deux taux d'azur au chef du même à la feuille de chêne d'or posée en fasce. |
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Détails | Blason composé par R.A. Louis avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL et mis à disposition de la commune en 2011. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 646..
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- J. Gaudé, Les voies romaines dans la partie occidentale de la cité des Leuci, in : Journal de la société archéologique de Lorraine, 1864, p. 75-80.
- M. Toussaint, in : Société philomatique de Verdun, 1946, p. 92.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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