Siège de Zag
Le siège de Zag a lieu de décembre 1979 à mai 1980 entre les troupes du Front Polisario et l'armée marocaine à Zag, au Maroc.
Date | décembre 1979 - mai 1980 |
---|---|
Lieu | Zag, Maroc |
Issue | Victoire décisive marocaine |
RASD | Maroc |
Lahbib Ayoub[réf. nécessaire] | Ahmed Dlimi Mohamed Abrouk Abdelouahab el Haïk |
5000-6 000 hommes (garnison) 20 000 hommes en mai 1980 |
Batailles
- Argoub
- Aïn Ben Tili (janvier)
- Amgala 1
- Amgala 2
- Aousserd
- Laâyoune
- Tarfaya
- Bir Moghreïn 1
- Zouerate
- Mijek
- Bir Moghreïn 2
- Bir Moghreïn 3
- Nouakchott
- Offensive du Martyr-El-Ouali (Amgala
- Tidjikdja
- Argoub
- Tifariti
- Tichla
- Zouerate (mai)
- Boukraa
- Nouakchott
- Haouza
- Lamnia (juillet)
- Zouerate (août)
- Lamnia (août)
- Deglebat-Leglia
- Bir Gandouz
- Oum Drouss)
- Lamantin
- Lem Sail
- Tan-Tan
- Amgala
- Ramth-al-Lbane
- Assa
- Tichla
- Bir Anzarane
- Lebouirate
- Lemgat
- Smara
- Mahbès
- Ouhoud
- Boukraa
Attaques sur le mur des sables (1980-1991)
Attaques sur le train minéralier Nouadhibou-Zouerate (1975-1978)
Forces en présence
Armée marocaine
En , un lieutenant marocain qui a déserté de la garnison explique qu'elle est constituée de 6 000 hommes, issus du 1er régiment d'infanterie motorisée, du 4e groupe d'escadrons blindés, du 1er bataillon de méharistes, du 3e groupe d'artillerie royale et de la 1re STATION, formé des combattants sahraouis. Le lieutenant est lui-même issu du 5e détachement d'intervention rapide[1].
Déroulement
Encerclement de la base
Depuis début , la base de Zag serait encerclée et harcelée par les forces sahraouies[2]. Une attaque directe échoue le [3]. Le , un Mirage F1CH marocain est abattu près de Zag par un missile 9K32 Strela-2 tiré par le Polisario[4].
Tentative de sauvetage marocain
En , l'opération Iman ayant pour but de ravitailler la base est une sévère défaite pour les Marocains[5].
Bataille dans l'Ouarkziz et ravitaillement de la garnison
En , le siège est levé[6],[7], à l'issue de la seconde bataille de l'Ouarkziz[8]. Lors de la bataille qui se déroule entre le 6 et le , 26 soldats marocains et 235 rebelles sont tués[9]. Cette dernière bataille marque le début d'une nouvelle phase, où les FAR vont pouvoir reprendre l'avantage avec la construction du mur des sables[10]
Notes et références
- « Le lieutenant marocain Mahfoud Haïdar qui a rejoint les rangs du Front Polisario raconte... », Sahara Info, nos 32/33, , p. 4-5 (lire en ligne)
- Daniel Junqa, « Le Polisario et le Maroc font état de violents combats », Le Monde, , p. 6 (lire en ligne)
- AFP, « Maroc », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) « Western Sahara war 1975-1991 », sur skywar.ru (consulté le )
- Daniel Junqa, « Le Front Polisario affirme avoir infligé de lourdes pertes aux forces marocaines dans la région de l'oued Draa », Le Monde, (lire en ligne)
- https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/05/12/marocains-et-sahraouis-donnent-des-bilans-contradictoires-de-la-nouvelle-bataille-d-ouarkziz_2821452_1819218.html
- https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/05/10/l-armee-lance-une-operation-de-grande-envergure-pour-degager-la-ville-de-zag_2822521_1819218.html
- Santucci, p. 558.
- « Morocco/Western Sahara (1976-present) », Dynamic Analysis of Dispute Management (DADM) Project, sur University of Central Arkansas
- Paul Balta, « Le point sur le conflit du Sahara occidental », Le Monde, (lire en ligne)
Bibliographie
- Jean-Claude Santucci, « Chronique politique Maroc », Annuaire de l'Afrique du Nord, Éditions du CNRS, vol. 1980, , p. 555-575 (lire en ligne)
- (en) Lyakat Ali, « Military dimension of Western Sahara Conflict », dans The Western Sahara issue-decolonisation or greater Morocco (thèse encadrée par K.R. Singh), New Delhi, Université Jawaharlal-Nehru, , 269 p. (présentation en ligne, lire en ligne)
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