Sentelie

Sentelie est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Sentelie

Vue générale depuis la route de Guizancourt

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Patrick Rimbert
2020-2026
Code postal 80160
Code commune 80734
Démographie
Population
municipale
212 hab. (2019 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 30″ nord, 2° 01′ 39″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 187 m
Superficie 5,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sentelie
Géolocalisation sur la carte : France
Sentelie
Géolocalisation sur la carte : Somme
Sentelie
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Sentelie

    Géographie

    Localisation

    Sentelie est un village rural picard, surplombant la vallée des Évoissons, limitrophe du département de l'Oise et situé à 27 km au sud-ouest d'Amiens et 35 km au nord de Beauvais.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sentelie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74 %), prairies (10,4 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village s'appelait Semitaclia au XIIe siècle[8].

    Le nom jeté des villageois (sobriquet) était, en picard, Ches kiots roux de Sentelie[9].

    Histoire

    Sentelie dépendait de la châtellenie de Conty.

    Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait du doyenné de Poix puis de celui de Grandvilliers, diocèse d'Amiens. Sur le plan civil, elle était rattachée de la prévôté de Beauvaisis à Grandvilliers, du bailliage d'Amiens, de l'élection d'Amiens, de l'intendance de Picardie et du grenier à sel de Grandvilliers[10].

    La seigneurie était partagée en deux fiefs dont un avait le même seigneur que Brassy.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Conty[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du , et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2020[17] Patrick Magnier   Ouvrier puis agent d'entretien dans un collège
    mai 2020[18] En cours
    (au 1/6/2020)
    Patrick Rimbert    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2019, la commune comptait 212 habitants[Note 3], en augmentation de 6 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    356377340367355359340343345
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    350330314294272257261239224
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    223223207195199193197194225
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    238210196176190215210208200
    2018 2019 - - - - - - -
    212212-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école ferme en 2001 en raison d'effectifs insuffisants. Le bâtiment est utilisé provisoirement en salle de réunions et bibliothèque, avant d'être transformé en mairie qui respecte les règles d'accessibilité. La mairie est inaugurée à l'automne 2016[22].

    Culture locale et patrimoine

    La chapelle Saint-Lambert, dans le cimetière, avec son campenard.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Nicolas des XVe et XVIe siècles, restaurée, avec ses sablières et blochets du XVIe siècle[23].
    • Chapelle Saint-Lambert du XVIe siècle, qui donnait lieu à un pèlerinage, où se rendaient particulièrement les infirmes[24],[25],[26]. Avec un campenard privé de sa cloche, une sablière sculptée et des blochets ornés de têtes masculines et féminines, elle contient les béquilles de pèlerins, suspendues près de l'autel[8].

    Héraldique

    Blason
    D'azur à deux crosses d'abbé d'or passées en sautoir, à une gerbe de blé du même, liée de gueules brochant en cœur ; au chef cousu* de gueules chargé de trois besants d'argent, le premier surchargé d'un lion de gueules et le deuxième d'une lettre S de sable[27].
    Détails
    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 152-153 (ASIN B000WR15W8).
    9. Ylliatud [A.-J. Dutailly], Dictons et sobriquets populaires des départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme, Noyon, Imprimerie J. Tugaut, , 198 p. (lire en ligne), p. 176.
    10. Gaëtan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t. II, Abbeville, impr. de Lafosse, , 719 p. (lire en ligne), p. 600.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    13. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    14. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    15. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    16. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    17. « Maire depuis 19 ans, Patrick Magnier arrête », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3585, , p. 26 « J'ai été élu conseiller en 1977, 1er adjoint en 1997, maire en 2001 » .
    18. « Un nouveau maire pour Sentelie », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Patrick Rimbert, ancien conseiller, a pris la tête de la commune et a proposé d’être épaulé de deux adjoints ».
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. « L’ancienne école devient mairie », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, vol. Le Bonhomme picard, no 3612, , p. 28.
    23. « Église Saint-Nicolas de Sentelie » [PDF], sur Communauté de communes du Continois (consulté le ).
    24. « La chapelle Saint-Lambert », notice no PA00116254, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « Sites Touristiques ouverts au public », sur http://www.cccconty.com (consulté le ).
    26. Société des antiquaires de Picardie, La Picardie historique et monumentale, t. I : Arrondissement d'Amiens, Amiens, impr. de Yvert et Tellier, 1893-1899, 490 p. (lire en ligne), p. 311-315, sur Gallica.
    27. « 80734 Sentelie (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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