Vivre et laisser mourir (film)

Vivre et laisser mourir (titre original : Live and Let Die) est un film britannique réalisé par Guy Hamilton et sorti en 1973. C'est le 8e opus de la série des films de James Bond produite par Harry Saltzman et Albert R. Broccoli, par l'intermédiaire de leur société EON Productions. Roger Moore y incarne James Bond pour la première fois.

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Vivre et laisser mourir
Titre original Live and Let Die
Réalisation Guy Hamilton
Scénario Tom Mankiewicz
Musique George Martin
Acteurs principaux
Sociétés de production EON Productions
Pays de production Royaume-Uni
Genre Film d'espionnage
Film d'aventures
Film d'action
Thriller
Durée 122 minutes
Sortie 1973

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Vivre et laisser mourir est l'adaptation cinématographique du roman du même nom de Ian Fleming paru en 1954. En France, le roman est d'abord sorti sous le titre Requins et services secrets.

Synopsis

Pré-générique

Trois agents du MI6 sont assassinés à différents endroits (New York, Louisiane, Antilles) dans des circonstances mystérieuses en 24 heures alors qu'ils enquêtaient sur le Dr. Kananga, le dictateur d'une petite île caribéenne, San Monique.

Enquête à New-York

M envoie alors James Bond enquêter à New York, où Kananga est en visite au Siège des Nations unies. Dès qu'il arrive, son chauffeur est tué et Bond échappe de peu à un accident. Felix Leiter qui espionne les appartements de Kananga, dirige Bond vers un magasin vaudou où il retrouve la voiture du tueur. Bond suit ensuite Mr. Big, un gangster qui possède la chaîne de restaurants Fillet of Soul. Une fois attablé dans le Fillet of Soul de Harlem, Bond est capturé, il y rencontre Solitaire, une splendide cartomancienne qui a le don de voir le futur (ce sont ses visions qui ont permis à Kananga de trouver et d'éliminer les agents britanniques). Bond est sur le point d'être tué, mais il se débarrasse de ses agresseurs et repart avec Harold Strutter, un agent de la CIA qui l'avait suivi.

Sur l'île San Monique

Bond se rend à San Monique où il évite un serpent glissé dans sa chambre d'Hôtel puis rencontre Rosie Carver, un agent double de la CIA qui se fait passer pour Mme Bond. Elle a pour mission de piéger Bond, mais ce dernier est mystérieusement averti par des cartes de tarot et se méfie. James et Rosie prennent contact avec Quarrel Jr. qui possède un bateau avec lequel ils partent vers l'endroit où est mort Baines, l'ancien agent du MI6, à San Monique. Pendant ce temps, Solitaire interroge les cartes pour connaître le destin de Bond et tire celle des amoureux. Troublée, elle prétend avoir tiré la carte de la mort. Prévenu de l'arrivée de Bond, Kananga déclenche alors un piège, mais c'est Rosie Carver qui est tuée. A l'aide d'un deltaplane et de nuit, Bond atterri près de la demeure de Solitaire. Bond et elle couchent ensemble, ce qui détruit ses dons de voyance. Elle accepte alors de coopérer avec Bond et s'échappe de l'île avec lui pour rejoindre la Louisiane en découvrant au passage les plantations de pavots de Kananga.

Courses-poursuites en Louisiane

À leur arrivée, Bond réussit à s'échapper des hommes de Kananga qui voulaient le piéger dans un aéroport. Il rejoint Leiter pour se rendre au Fillet of Soul de la Nouvelle-Orléans. Lorsque Leiter part téléphoner, la table de Bond s'enfonce dans le sous-sol, où il est attendu par Mr. Big qui se révèle être en réalité Kananga. Il explique alors que sa production d'héroïne sur San Monique est protégée par la peur qu'ont les riverains du vaudou. Il souhaite la distribuer gratuitement afin de casser le marché et d'en avoir le monopole, les autres cartels de la drogue faisant banqueroute. En utilisant le numéro de série de la montre de Bond, il teste ensuite les pouvoirs de Solitaire, qui échoue. Kananga ne révèle pas son échec devant Bond qui est escorté en dehors par Tee Hee, un manchot doté d'un bras mécanique se terminant par une pince coupante. Kananga châtie ensuite Solitaire en raison de sa trahison et la laisse dans les mains du Baron Samedi afin qu'elle soit sacrifiée selon le rituel vaudou de San Monique.

Bond est conduit par Tee Hee dans une ferme dans une région forestière non exploitée qui héberge des alligators ainsi qu'un laboratoire de Kananga. Bond est abandonné sur un petit parterre, au milieu d'un lac, à la proie des bêtes. Il réussit à s'échapper du piège en sautant sur les alligators, met le feu à la ferme puis dérobe un hors-bord. Il est poursuivi par les hommes de Kananga et le shérif J. W. Pepper mais réussit à s'échapper et rejoint Felix Leiter qui l'informe que Kananga, Samedi et Solitaire sont partis pour San Monique.

Bataille finale contre Kananga

Bond retourne à San Monique et avec l'aide de Quarrel Jr., installe des explosifs dans les plantations. Il interrompt ensuite le sacrifice vaudou et délivre Solitaire. Il combat ensuite le Baron Samedi et le jette dans un coffre de serpents venimeux. Bond et Solitaire gagnent le sous-sol de l'île et trouvent Kananga qui leur indique que sa production n'est pas interrompue malgré les explosions. Bond et Solitaire sont emmenés avec un monte-charge au-dessus d'un bassin de requin. Kananga blesse Bond avec un couteau afin que le sang attire le requin. Mais Bond se libère grâce à sa montre magnétique et attire vers lui une capsule de gaz. Il combat ensuite Kananga et lui enfonce la capsule dans la bouche. Kananga explose.

Felix laisse Bond et Solitaire sur un quai de gare. Tee Hee surgit dans le wagon des amants mais est éjecté par Bond. Cependant, le Baron Samedi est perché à l'avant du train et rigole chaleureusement.

Fiche technique

Le bras d'acier de Tee Hee

Distribution

Sources et légendes : Version française (VF) sur AlloDoublage[2] et Objectif Cinéma[3]
Jane Seymour en 1988.

Lieux de l'action

Siège des Nations Unies à New-York

Production

Genèse du projet et écriture

C'est durant le tournage de Les diamants sont éternels qu'est venue l'idée d'adapter le roman Live and Let Die. Le scénariste Tom Mankiewicz pensait qu'il était judicieux d'avoir un méchant noir dans le film, car les Black Panthers étaient très actifs à l'époque[4].

Guy Hamilton, déjà réalisateur de Goldfinger et Les diamants sont éternels, est engagé pour mettre en scène Vivre et laisser mourir. Fan de jazz, Tom Mankiewicz lui suggère de situer et de tourner le film à La Nouvelle-Orléans. Mais le réalisateur rappelle que le Mardi gras et la parade musiciale Junkanoo ont déjà été montrés dans Opération Tonnerre en 1965. Après des repérages par hélicoptère, la ville est cependant conservée[4],[5].

En faisant d'autres repérages en Jamaïque, la production découvre une ferme d'alligators, dont le propriétaire est Ross Kananga. Cela plaît tellement aux producteurs qu'ils décident d'inclure la ferme dans l'histoire. Tom Mankiewicz utilisera même le nom du propriétaire pour celui du méchant du film[4].

Les producteurs ont envisagé le retour de Honey Rider, le personnage incarné par Ursula Andress dans James Bond 007 contre Dr No, avant de décider à la dernière minute qu'il serait inapproprié de lui faire vivre une nouvelle histoire d'amour avec Bond.

Casting

Roger Moore (photographié par Allan Warren) en 1973

Pour le rôle de Solitaire, le scénariste Tom Mankiewicz souhaitait Diana Ross[6], alors que les producteurs voulaient une actrice blanche, comme Catherine Deneuve. Mais Jane Seymour obtient finalement le rôle après que le producteur Albert R. Broccoli l'eut vue dans la série britannique The Onedin Line[4].

Tournage

En novembre, l'équipe se rend en Jamaïque, qui sert de décors à l'île fictive de San Monique. La production est ensuite divisée en deux : une équipe pour les intérieurs aux Pinewood Studios, une autre en extérieur à Harlem[4],[7]. La moitié du tournage vire au drame notamment à cause d'un mauvais climat en Louisiane et de scènes très ambitieuses. Tous les bayous ont été envahis par les roseaux et il est impossible de continuer le tournage. Les premières tentatives du saut avec le hors-bord échouent, il faut emmener le cascadeur à l'hôpital. D'autres scènes avec le hors-bord tournent également au drame, notamment lorsque le bateau doit traverser la pelouse, tous les hors-bord cognent les arbres du jardin. Dans un même temps, Roger Moore tombe malade et est emmené à l'hôpital. L'équipe se demande si le film n'est pas sous le coup d'une malédiction vaudou. En attendant que les scènes de la course-poursuite soient terminées, Jane Seymour se rend dans la Rue Bourbon chez une cartomancienne pour mieux interpréter son rôle. Celle-ci lui apprend qu'elle se mariera trois fois, cela se révèle un choc car l'actrice vient tout juste de se marier. Jusqu'à présent, elle s'est mariée quatre fois. Autre catastrophe, lorsque le bus veut faire un demi-tour avec Jane Seymour à bord, Il manque de se renverser, l'actrice a alors eu très peur. Lorsque le bus veut passer sous le pont, l'actrice échappe à une crise cardiaque. Des motos se sont renversées dans l'eau, un cascadeur se cogne contre une roche et doit être emmené à l'hôpital en urgence. Dernière catastrophe, dans la ferme aux crocodiles, le propriétaire Kananga réalise la cascade du saut sur les crocodiles. Cette cascade a failli lui coûter la vie. D'une manière générale, notamment pour les scènes avec le hors-bord, c'est Roger Moore qui effectue les cascades[8].

On aperçoit les fondations du World Trade Center, alors en construction, lors de la scène au QG de la CIA à New York.

Lieux de tournage

États-Unis
Angleterre
Jamaïque
  • Comté de Cornwall
    • Falmouth
      • Jamaica Safari Village (scène des crocodiles) [10]
      • Hampden Wharf Jetty
      • Half Moon Bay
    • Paroisse de Hanover:
      • Lucea Highway
      • Johnson Town
    • Montego Bay:
      • Gunpoint Wharf Docks
      • Rose Hall Great House Resort, Chambre 52, Bungalow 9 (Hôtel de James Bond à San Monique)
  • Comté du Middlesex
    • Ocho Rios
      • Sans Souci Resort
      • Spring Valley
    • Runaway Bay:
      • Green Grotto Caves (base souterraine de Kananga)

Bande originale

Live and Let Die
Original Motion Picture Soundtrack
Bande originale de George Martin
Sortie 1973
2003 (réédition CD)
Enregistré avril 1973
Format Vinyle
CD (réédition)
Compositeur George Martin
Producteur Frank Collura (réédition)
Label United Artists / EMI
Critique

Bandes originales James Bond

Après avoir consécutivement composé six bandes originales de James Bond, John Barry n'était pas disponible pour celle de Vivre et laisser mourir. Les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli demandent alors à Paul McCartney d'écrire la chanson du générique d'entrée. L'ancien Beatles l'écrit avec sa femme Linda et l'interprète avec le groupe Wings. Impressionné par la production de George Martin sur la démo du morceau "Live and Let Die", les producteurs l'engagent pour composer la bande originale du film. Petite ironie, dans Goldfinger, James Bond jugeait malsain d'écouter les Beatles sans boules Quiès. L'instrumental du titre Live and Let Die (chanson) a servi de générique, à la télévision française, pour la célèbre émission politique L'Heure de vérité.

Listes des titres
  1. Live and Let Die (Main Title)Paul McCartney & Wings
  2. Just a Closer Walk with Thee (Trad. Arr. Milton Batiste) / New Second Line (Milton Batiste) – Harold A. "Duke" Dejan & The Olympia Brass Band
  3. Bond Meets Solitaire
  4. Whisper Who Dares
  5. Snakes Alive
  6. Baron Samedi's Dance of Death
  7. San Monique
  8. Fillet of Soul – New Orleans / Live and Let Die / Fillet of Soul – HarlemB. J. Arnau
  9. Bond Drops In
  10. If He Finds It, Kill Him
  11. Trespassers Will Be Eaten
  12. Solitaire Gets Her Cards
  13. Sacrifice
  14. James Bond Theme" (Monty Norman)
    Titres bonus ajoutés pour la remasterisation en CD en 2003
  15. Gunbarrel/Snakebit
  16. Bond to New York
  17. San Monique (Alternate)
  18. Bond and Rosie
  19. The Lovers
  20. New Orleans
  21. Boat Chase
  22. Underground Lair

Récompenses et distinctions

Récompenses

Nominations

Box-office

Le film fait 3 053 913 entrées en France, 35 377 836 $ de recettes aux États-Unis et 91 000 000 $ dans le reste du monde, totalisant ainsi 126 377 836 $ de recettes mondiales[13].

Différences avec les précédents films

Vivre et laisser mourir marque un changement radical dans les films de James Bond. Les producteurs ont en effet voulu se démarquer des Bond précédents notamment pour éviter un nouvel échec comme avec George Lazenby. On constate de multiples changements avec les Bond précédents :

  • Pour la première fois depuis ses débuts dans Bons baisers de Russie (1963), Desmond Llewelyn alias Q n'apparaît pas dans ce film. Il y avait, de la part des scénaristes, une volonté de se démarquer des Bond précédents, d'où la quasi-absence de gadgets, hormis la montre-aimant de Bond. Les fans réclamèrent le retour de Q pour l'épisode suivant, L'Homme au pistolet d'or (1974).

Différences sur Bond :

  • Il reçoit ses ordres chez lui et non au MI6.
  • Il ne porte pas de chapeau.
  • Il ne fume pas de cigarettes, mais des cigares (le contrat de Roger Moore lui permettait un accès illimité à des Montecristo roulés à la main, cela coûta à la production plus de 3000 livres sterling de l'époque)[réf. nécessaire].

À noter

  • Vivre et laisser mourir est le premier film de Bond ayant pour cadre un pays fictif, l'île caribéenne de San Monique.
  • Lors du rite vaudou de pré-générique, les acteurs qui jouent le prêtre et la victime étaient l'un et l'autre terrifiés par les serpents. Mise en présence d'un véritable serpent, la « victime » s'était réellement évanouie [8].
  • L'idée du crochet de Tee Hee vient de l'acteur Julius W. Harris. Lorsque le réalisateur Guy Hamilton lui demanda quelle arme il souhaiterait, Harris répondit : « Vous avez déjà utilisé tant de pistolets et de poignards, donnez-moi un truc inhabituel, un crochet ou une pince. »
  • Le personnage de Quarrel Jr. qui conduit le bateau, est le fils de Quarrel, personnage jadis présent dans James Bond 007 contre Dr No (1962), qui conduit James Bond à l'île de Crab Key et qui finit carbonisé par le char-dragon. Cela est dû au fait que, dans les romans, Vivre et laisser mourir arrive avant Docteur No (dans ces 2 romans, Quarrel apparaît). Or, Dr No ayant été adapté bien avant Vivre et laisser mourir, le personnage de Quarrel était donc mort à ce moment-là. Du coup, le film a préféré mettre le personnage de Quarrel Jr. , afin de ne pas causer une incohérence dans la saga.
  • Clifton James, qui interprète le shérif louisianais Pepper, était new-yorkais. Il réussit à prendre un accent sudiste tout à fait convaincant pour les besoins du film.
  • Geoffrey Holder, qui interprète le Baron Samedi, est non seulement acteur mais aussi danseur, chorégraphe, créateur de costumes et peintre à succès. Pour Vivre et laisser mourir, il chorégraphia toutes les séquences de danse vaudoue.
  • Gloria Hendry, qui joue l'agent de la CIA Rosie Carver, fut la première jeune femme noire à avoir une liaison à l'écran avec 007. En Afrique du Sud, les scènes d'amour entre Roger Moore et Gloria Hendry furent coupées, conformément à la politique d'apartheid en vigueur.
  • La séquence de la ferme des crocodiles remplaçait une idée originale qui devait voir Bond pris au piège dans une plantation de café. « Il devait manquer de se faire moudre dans un moulin à café géant », révèle le scénariste Tom Mankiewicz. Par ailleurs le propriétaire de l'élevage se nommait Ross Kananga. Son nom fut donné au méchant du film.
  • Pour la séquence de deltaplane, Roger Moore dut être élevé dans les airs sous son aile, sans harnais de sécurité (qui aurait été visible à l'écran). Le deltaplane était toutefois arrimé par un câble à une grue qui le guidait.
  • Le maquillage de « Mr. Grosbonnet » arboré par Yaphet Kotto fut conçu par Rick Baker, qui plus tard devint célèbre pour avoir transformé Michael Jackson en loup-garou dans son vidéoclip Thriller (1983). Il a aussi maquillé Robert Downey Jr. pour Tonnerre sous les tropiques (2008).
  • Lors du tournage, nombre des membres de l'équipe se firent tirer les cartes. Jane Seymour apprit qu'elle se marierait trois fois (elle en est actuellement à son quatrième époux) ; quant à Roger Moore, on lui prédit qu'il se dévouerait à des causes humanitaires. En 1991, il devint ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef.
  • Ce film fut le premier James Bond à bénéficier de l'apport du génie des miniatures Derek Meddings, qui exerça son talent sur les champs de pavot. Meddings demeura membre de l'équipe 007 jusqu'à GoldenEye (1995), pour lequel il réalisa des trains et des hélicoptères miniatures.
  • Vivre et laisser mourir est le premier film de la série auquel le compositeur John Barry n'a pas participé. Les producteurs ont fait appel à George Martin, l'ancien producteur des Beatles.
  • La chanson du film Live and Let Die, de Paul et Linda McCartney, fut la première chanson de B.O. d'un film de James Bond nommée aux Oscars. Elle dut s'incliner face à The Way We Were, interprétée par Barbra Streisand.
  • Le personnage du Baron Samedi, apparaît dans la partie multijoueur du jeu vidéo 007 Nightfire ; le joueur peut incarner ce personnage.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Dates de sortie - Internet Movie Database
  2. « Fiche de doublage VF du film » sur AlloDoublage, consulté le 26 octobre 2012
  3. « Fiche de doublage VF du film » sur Objectif Cinéma, consulté le 22 décembre 2013
  4. (en) (NTSC, Widescreen, Closed-captioned) Inside Live and Let Die: Live and Let Die - DVD Ultimate Edition, Disque 2. MGM/UA Home Video. 2000. ASIN: B000LY209E
  5. (en) (NTSC, Widescreen, Closed-captioned) Bond 1973: The Lost Documentary - DVD Ultimate Edition, Disque 2. MGM/UA Home Video. 2000. ASIN: B000LY209E
  6. (en) Live and Let Die - DVD Ultimate Édition (album de notes). 2006.
  7. (en) Exotic Locations. Live and Let Die, DVD - Ultimate Edition, disque 2.
  8. .
  9. Lieux de tournage - Internet Movie Database
  10. « Falmouth Swamp Safari - Jamaica Travel and Culture .com », sur jamaicatravelandculture.com (consulté le ).
  11. (en) Review - AllMusic
  12. (en) Awards - Internet Movie Database
  13. Box-office - JP's box-office
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