Comtesse de Ségur

Sophie Rostopchine[1], comtesse de Ségur (selon l’onomastique russe Sofia Fiodorovna Rostoptchina, cyrillique : Софья Фёдоровна Ростопчина), est une femme de lettres française d’origine russe, née le du calendrier julien, soit le du calendrier grégorien[2], à Saint-Pétersbourg, et morte le à Paris.

Pour les articles homonymes, voir Rostoptchina et Ségur (homonymie).

Sophie Rostoptchine, comtesse de Ségur
Biographie
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Paris
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Сегюр, Софья Фёдоровна
Nom de naissance
Софья Фёдоровна Ростопчина
Nationalité
Domicile
Activités
Période d'activité
À partir de
Famille
Père
Mère
Conjoint
Enfants
Autres informations
Propriétaire de
Religion
Ordre religieux
Genres artistiques
Prononciation
Œuvres principales
Signature

Elle publie des contes pour enfants à partir des années 1850. Elle devient célèbre par ses romans pour la jeunesse moralisateurs et critiquant le recours aux châtiments corporels, au travers notamment du personnage de la petite Sophie de Réan dont les épreuves, contées dans Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles et Les Vacances, ont marqué des générations de lecteurs.

Biographie

Origines familiales

Elle est issue d’une grande famille de la noblesse russe dont la généalogie remonte aux khans mongols de la Horde d’or et à la famille de Genghis Khan[3].

Son père est le comte Fiodor Rostopchine (1763-1826), qui a été lieutenant-général d’infanterie, ministre des Affaires étrangères du tsar Paul Ier (parrain de Sophie), puis gouverneur général de Moscou. Sa mère est née comtesse Catherine Protassova, ancienne demoiselle d’honneur de Catherine II. Sophie est la troisième enfant du couple[4].

Jeunesse en Russie

Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 ha où travaillent 4 000 serfs, où le comte Rostopchine fait venir des agronomes écossais[5].

Elle reçoit l’éducation des enfants de l’aristocratie russe qui privilégie l’apprentissage des langues étrangères, du français en premier lieu[6]. Adulte, elle sera une polyglotte maîtrisant cinq langues.

C’est aussi une petite fille turbulente, maltraitée par sa mère qui la prive de nourriture, de boisson, de vêtements chauds, la punit en l'enfermant dans sa chambre, l'humilie en public et la frappe cruellement. Influencée par Joseph de Maistre, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès du tsar, et par les jésuites, la comtesse Rostopchine se convertit de l’orthodoxie au catholicisme.

Sophie, depuis l’âge de treize ans, est élevée dans la religion catholique, contre l’avis de son père resté orthodoxe[7].

Les troupes de Napoléon à Moscou.

En 1812, lors de l’invasion de la Russie par la Grande Armée, son père est gouverneur de Moscou. Il lance des pamphlets[réf. nécessaire][3] contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun à un quartier.

L’incendie de Moscou qui en résulte, qui fera dire à Sophie : « J'ai vu comme une aurore boréale sur la ville[8] », contraint Napoléon à une retraite désastreuse.

La réussite de ce plan entraîne cependant l’hostilité de ceux qui ont perdu leur habitation, aristocrates comme commerçants, si bien que Fiodor Rostopchine, disgracié par le tsar, préfère s’exiler, seul avec simplement un domestique, en Pologne en 1814, puis en Allemagne, en Italie et, enfin, en France en 1817. Dans tous ces pays, il est accueilli en héros, sauveur de la monarchie.

Départ en France et mariage

Il fait venir sa famille à Paris et c’est là que Sophie Rostopchine rencontre, à dix-neuf ans, Eugène de Ségur (1798-1863), petit-fils de Louis-Philippe de Ségur, qui fut ambassadeur de France en Russie et arrière-petit-fils du maréchal de Ségur qui fut ministre de la Guerre de Louis XVI. Il est le neveu du général Philippe de Ségur, aide de camp de Napoléon, qui avait failli mourir dans l’incendie de Moscou. Le mariage, arrangé par Sophie Swetchine, une Russe elle aussi convertie au catholicisme, a lieu à Paris les 13 et . L’année suivante, ses parents repartent pour la Russie.

Ce mariage d’amour est d’abord heureux, mais elle est par la suite délaissée par un époux volage, qui la trompe, notamment avec sa domestique. La situation d’Eugène, désargenté et désœuvré, ne s’améliore qu’en 1830, lorsqu’il est nommé pair de France. Il ne rend visite à sa femme qu’en de rares occasions, au château des Nouettes, à Aube, offert par Fédor Rostopchine à sa fille en 1822[9]. Ils ont huit enfants dont Louis-Gaston de Ségur, futur évêque. Eugène aurait surnommé son épouse « la mère Gigogne ». Préférant son château aux mondanités parisiennes, elle reporte toute son affection sur ses enfants et, plus tard, ses petits-enfants[10].

Sophie Rostopchine souffre de violentes migraines. Certains pensent qu'elle présente un comportement hystérique, hérité de sa mère ou peut-être dû à une maladie vénérienne transmise par son mari volage[3] avec des crises de nerfs et de longues périodes de mutisme, l’obligeant à correspondre avec son entourage à l’aide de sa célèbre ardoise[11]. Mais surtout elle est soumise à la pression de sa mère, de sa belle-mère, toutes deux autoritaires et intransigeantes, et de la famille de Ségur qui se plaint constamment que sa dot n'ait pas été versée en entier.

Une vocation tardive

Le cas de la comtesse de Ségur montre qu’une vocation très tardive peut être particulièrement réussie : elle a en effet écrit son premier livre à plus de cinquante ans [12]. Il s'agit de contes moraux, destinés à ses petits-enfants.

La comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature en notant les contes qu’elle racontait à ses petits-enfants et en les regroupant pour former ce qui s’appelle aujourd’hui Les Nouveaux Contes de fées. L'on raconte que lors d’une réception, elle aurait lu quelques passages à son ami Louis Veuillot pour calmer l’atmosphère qui était devenue tendue. C’est ce dernier qui aurait fait publier l’œuvre chez Hachette.

D’autres historiens racontent qu’Eugène de Ségur[13], président de la Compagnie des chemins de fer de l'Est, rencontrant Louis Hachette qui cherche alors de la littérature pour distraire les enfants[3], en vue d’une nouvelle collection de la « Bibliothèque des Chemins de Fer », lui aurait alors parlé des dons de sa femme et la lui aurait présentée quelque temps plus tard.

Elle signe son premier contrat en pour seulement 1 000 francs. Le succès des Nouveaux Contes de fées l’encourage à composer un ouvrage pour chacun de ses autres petits-enfants.

Eugène de Ségur accorde à Louis Hachette le monopole de la vente dans les gares de livres pour enfants[14]. En 1860, Louis Hachette institue la collection de la Bibliothèque rose où sont désormais publiés les ouvrages de la comtesse de Ségur.

Par la suite, celle-ci obtient que les droits d’auteur lui soient directement versés[15] et discute plus fermement ses droits d’auteur lorsque son mari lui coupe les fonds[3].

Dernières années

En 1866, elle devient tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Françoise, mais continue à écrire. Son veuvage et l’effondrement consécutif des ventes de ses livres l’obligent à vendre Les Nouettes en 1872 et à se retirer, l'année suivante, à Paris, au 27 rue Casimir-Périer[16] (7e arrondissement).

Elle meurt à cette adresse, à soixante-quatorze ans, entourée de ses enfants et petits-enfants. Elle est inhumée à Pluneret (Morbihan), près de son fils Gaston. Au chevet de sa tombe, sur une croix en granit, est inscrit : « Dieu et mes enfants ». Son cœur embaumé est déposé dans l’avant-chœur de la chapelle du couvent (ou monastère) de la Visitation, au 110 rue de Vaugirard, où était morte sa fille Sabine de Ségur, elle aussi entrée en religion[17].

Romans de la comtesse de Ségur

Quelques romans de la comtesse de Ségur sont : Diloy le chemineau, Les Malheurs de Sophie, Un Bon petit diable, Jean qui grogne et Jean qui rit, Ourson, L’Auberge de l’Ange gardien, Le Général Dourakine, Les Petites Filles modèles, Les Vacances, Les Mémoires d'un âne, On ne prend pas les mouches avec du vinaigre…

Présentation

Illustration des Petites filles modèles.

Le thème récurrent des châtiments corporels (Un bon petit diable, Le Général Dourakine, Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles…), qui fait peut-être écho à sa propre enfance malheureuse avec sa mère, marque une rupture avec les modèles antérieurs de la littérature enfantine, notamment le modèle des contes de Perrault ou des contes de Madame d’Aulnoy. Chez la comtesse de Ségur, la punition est d’autant plus crûment représentée, que le réalisme des descriptions est sans complaisance. Le recours au châtiment corporel est clairement condamné, rencontrant la désapprobation des personnages représentés comme des modèles de moralité (tels que Mmes de Fleurville et de Rosbourg dans Les Petites Filles modèles), traumatisant durablement les enfants qui en sont victimes et confortant ceux-ci dans leurs vices qui peuvent être corrigés d'une toute autre façon, avec une éducation certes stricte, mais basée sur la patience, la confiance, les aveux et le pardon.

Plusieurs autres aspects de son œuvre décrivent des particularités qui ne concernent plus qu’une infime minorité des Français d’aujourd’hui : par exemple, le vouvoiement des parents, la présence et le statut des domestiques. D’autres sont obsolètes : les traitements médicaux tels que l’usage abusif des saignées, les cataplasmes « saupoudrés de camphre » (Les Petites Filles modèles), l’eau de gomme fraîche, l’eau salée contre la rage, et ainsi de suite. Le réalisme dans la représentation du quotidien et de ses détails a valu à la comtesse de Ségur d’être appelée « le Balzac des enfants » par Marcelle Tinayre[18].

Ses œuvres présentent, par certains personnages, des caractéristiques caricaturales et stéréotypées des mœurs de divers peuples, tels que l’aristocratie française se les figurait : Écossais avares et sordides, Arabes méchants et sabreurs, Polonais buveurs et crasseux, Valaques et Tsiganes voleurs et fourbes, Russes violents knoutant leurs femmes, serfs et bonnes, et ainsi de suite[19].

En 2010, 29 millions d’exemplaires de ses ouvrages ont été vendus[20].

Sources d’inspiration

La comtesse de Ségur a donné à plusieurs de ses personnages des noms appartenant à des personnes de son entourage, exprimant ainsi son adage : « N’écris que ce que tu as vu ». Voici quelques exemples :

Illustration des Malheurs de Sophie.
  • Sophie : son propre prénom. C’est un personnage espiègle, avide d’expériences allant à l’encontre des directives des adultes (marcher dans de la chaux vive ; se couper les sourcils ; utiliser un fer à friser chaud sur les cheveux de sa poupée et sur ses propres cheveux ; libérer un bouvreuil qui se fera dévorer…). Les histoires traitant de la vie de Sophie à partir du voyage en Amérique sont beaucoup plus douloureuses pour elle (perte de sa mère puis de son père, remarié à une mégère tyrannique adepte des sévices corporels, retour en France où Sophie est désabusée, à la fois très craintive et courageuse). La comtesse a mis beaucoup de ses propres souvenirs d’enfance dans son personnage[21].
  • Camille et Madeleine : les prénoms de deux de ses petites-filles, Camille et Madeleine de Malaret.
  • Paul : celui de son gendre, le père des Petites filles modèles, le baron Paul de Malaret.
  • Élisabeth Chéneau[22] correspond à Élisabeth Fresneau, une autre de ses petites-filles.
  • Jacques de Traypi : Jacques de Pitray, un des petits-fils de la comtesse[23].

C’est la cécité contractée par son fils aîné Louis-Gaston de Ségur, ecclésiastique, qui lui inspire l’aveugle Juliette dans Un bon petit diable.

Les noms ou prénoms des personnages permettent de savoir rapidement quel sera le comportement qu’adopteront ces derniers :

Leçons de morale

François le bossu : Vous voudrez bien m’embrasser ?

Les romans de la comtesse de Ségur, fortement moralisateurs, ont été influencés par la relecture et les corrections faites par son fils aîné, le prélat Louis-Gaston de Ségur[24]. Le juste et l’injuste s’opposent pour bien faire comprendre ce qui est le droit chemin et combien il est dans l’intérêt de tous d’être courageux, doux et sans mauvaises intentions.

Dans les romans de la comtesse de Ségur, l’éducation est un facteur déterminant dans l’évolution de l’individu. Les mauvaises influences et un environnement répressif peuvent pousser les enfants à être méchants. Trop de laxisme et d’indulgence les rendent égoïstes et vicieux.

Les romans opposent des exemples de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire. Les titres expriment d’ailleurs cette dualité, par exemple : Jean qui grogne et Jean qui rit. L’auteur oppose souvent un personnage exemplaire à un enfant qui se cherche : les petites filles exemplaires que sont Camille et Madeleine à la malheureuse Sophie dans Les Petites Filles modèles, Blaise à Jules dans Pauvre Blaise et Juliette à Charles dans Un bon petit diable.

Dans certains cas, le jeune héros commet des fautes qui résultent d’une éducation répressive et brutale ; la violence et l’injustice que vit Charles, ou Sophie, dans Les Petites Filles modèles qui se fait maltraiter par sa marâtre, madame Fichini. Dans d’autres cas, ce sont les parents qui gâtent et ne punissent jamais leurs enfants, ou qui prennent systématiquement leur défense, quel que soit leur comportement, comme le père de Georges dans Après la pluie le beau temps, les parents de Jules dans Pauvre Blaise ou de Gisèle dans Quel amour d'enfant !.

Illustration des Petites Filles modèles.

Chez les enfants, rien n’est joué définitivement. Charles (Un bon petit diable) et Sophie (Les Petites Filles modèles), une fois soustraits à la brutalité de leur environnement, pourront s’appuyer sur les modèles de leur entourage pour s’améliorer de même que Félicie dans Diloy le chemineau qui peut, elle, compter sur sa cousine Gertrude, qui est au dire de tous la douceur incarnée.

En revanche, il est parfois trop tard pour certains, qui deviennent alors ces adultes méchants et puérils qui feront à leur tour le malheur de leurs enfants : les parents de Christine dans François le bossu ; madame Fichini, dans Les Petites Filles modèles et Les Vacances, bat Sophie sans pitié, mais, même en présence d’adultes, se ridiculise par un excès de coquetterie, par sa gourmandise et par tous les défauts dont elle aurait dû se débarrasser étant enfant ; Alcide dans Le Mauvais Génie  à opposer au bon Julien et au gentil, mais faible Frédéric  ne se repentira jamais, au contraire, et connaîtra une triste fin.

Plus que de simples romans à influence autobiographique, les ouvrages de la comtesse de Ségur ont fortement influencé une nouvelle idée de la pédagogie.

Éditions

Les romans de la comtesse de Ségur ont d’abord été publiés illustrés chez Hachette entre 1857 et 1872, dans la Bibliothèque rose à partir de 1860.

La dernière grande édition est celle de 1990, dans la collection « Bouquins » chez Robert Laffont.

Œuvres didactiques

  • 1855 : La Santé des enfants, un livre de pédiatrie de conseils médicaux, édité à compte d’auteur, réédité dès 1857
  • 1857 : Livre de messe des petits enfants, chez Douniol éd., réédité en 2012 par St. JUDE éd.
  • 1865 : Évangile d’une grand’mère[25]
  • 1867 : Les Actes des apôtres (du nom d’un livre de la Bible : Actes des Apôtres), ouvrage présenté par l’auteur comme faisant suite à Évangile d’une grand’mère).
  • 1869 : Bible d’une grand-mère[26]

Romans

Tous les livres suivants ont été publiés chez Hachette, avec dans certains cas, prépublication dans les colonnes de La Semaine des enfants (indiquée par le sigle : LSDE) :

Couverture des Lettres d'une Grand'mère.

Correspondance

La correspondance de la comtesse de Ségur a fait l’objet d’éditions fragmentaires :

  • Lettres au vicomte et à la vicomtesse de Pitray (gendre et fille de la comtesse), publiées en 1891 chez Hachette.
  • Lettres d’une grand’mère (à son petit-fils Jacques de Pitray), en 1898
  • Lettres de la comtesse de Ségur à son éditeur (1855 à 1872), en 1990 dans le volume 1 des Œuvres chez Robert Laffont
  • Correspondance (avec des correspondants divers), en 1993 aux éditions Scala, avec une préface de Michel Tournier,

Rééditions

En 1990

  • les Éditions Robert Laffont ont réuni en trois volumes d’Œuvres, publiées dans la collection « Bouquins », une grande partie des œuvres de la comtesse de Ségur (édition établie et annotée par Claudine Beaussant) :
volume 1volume 2volume 3
1 260 pages, (ISBN 2-221-05892-5) 1 320 pages, (ISBN 2-221-05893-3) 1 140 pages, (ISBN 2-221-05894-1)
œuvres : œuvres : œuvres :
  • Nouveaux contes de fées
  • Les Petites Filles modèles
  • Les Malheurs de Sophie
  • Les Vacances
  • Mémoires d’un âne
  • La Cabane enchantée
  • Pauvre Blaise
  • La Sœur de Gribouille
  • Les Bons Enfants
  • Les Deux Nigauds
  • L’Auberge de l’Ange gardien
  • Le Général Dourakine
  • François le bossu
  • Comédies et Proverbes
  • Un bon petit diable
  • Jean qui grogne et Jean qui rit
  • La Fortune de Gaspard
  • Quel amour d’enfant !
  • Le Mauvais Génie
  • Diloy le chemineau
  • Après la pluie le beau temps
  • La Santé des enfants
suppléments : suppléments : suppléments :
  • Préface, de Jacques Laurent de l’Académie française,
  • Chronologie, étable par Claudine Beaussant,
  • Lettres de la comtesse de Ségur à son éditeur (1855 à 1872), présentées par Claudine Beaussant,
  • Notes, Dictionnaire, Répertoire des principaux personnages des œuvres et Bibliographie, par Claudine Beaussant,
  • 32 pages de hors-texte réunissant 73 illustrations ;
  • Notes, établies par Claudine Beaussant,
  • 16 pages de hors-texte réunissant 30 illustrations
  • Notes, établies par Claudine Beaussant.
  • 16 pages de hors-texte, réunissant 32 illustrations.

En 1997

  • Les éditions Dominique Martin Morin ont réédité, sous le titre La Bible d’une grand-mère, les trois ouvrages L'Évangile d'une grand-mère (1865), Les Actes des Apôtres (1867) et la Bible d’une grand-mère (1868)

En 2012

  • Les éditions St Jude ont réédité partiellement le Livre de messe des petits enfants publié en 1858. L’édition de 1858 était précédée de 12 prières et suivie des évangiles des fêtes majeures qui ne sont pas reproduits dans la réédition de 2012[27].

Éditions bilingues

  • Les éditions Calambac Verlag (Sarrebruck/Allemagne) ont réédité partiellement Les petites filles modèles (1858) et Pauvre Blaise (1861) en version bilingue français-allemand.
  • 2013 : Les poulets/Die Hühnchen. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d’Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. (ISBN 978-3-943117-72-1).
  • 2013 : Vengeance d’un éléphant/Die Rache eines Elefanten. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d’Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. (ISBN 978-3-943117-75-2).
  • 2013 : Le rouge-gorge/Das Rotkehlchen. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d’Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. (ISBN 978-3-943117-74-5).
  • 2013 : Le chien enragé/Der tollwütige Hund. Édition bilingue français-allemand. Traduction en allemand d’Elena Moreno Sobrino. Éditions Calambac Verlag, Sarrebruck. (ISBN 978-3-943117-73-8).

Adaptations cinématographiques et télévisuelles

Cinéma
Télévision

Postérité

Hommages

Musée

  • Musée de la comtesse de Ségur à Aube (Orne).


Notes et références

Notes

    Références

    1. La transcription correcte est Rostoptchine mais l'usage a imposé la forme Rostopchine.
    2. Marie-José Strich (préf. Michel Tournier), La Comtesse de Ségur : Correspondance (1799-1874), Éditions Scala, , 215 p. (ISBN 978-2-86656-095-9), p. 14.
    3. Deux mille ans d'histoire, France Inter, émission du 7 janvier 2009, rediffusée le 2 juillet 2010.
    4. Quatre enfants du couple ont atteint l'âge adulte : Serge, Nathalie, Sophie et André. Pavel, Marie, Élisabeth et Mikaël sont morts enfants ou adolescents.
    5. Détail que l'on retrouvera dans plusieurs des romans de sa fille.
    6. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les enfants de l'aristocratie russe sont élevés par des précepteurs étrangers, et apprennent parfois le français ou l'allemand avant même le russe ; ainsi Pouchkine, surnommé dans sa jeunesse « le Français » à cause de sa parfaite maîtrise de cette langue.
    7. Patrick Pipet, Comtesse de Ségur : Les mystères de Sophie. Les contenus insoupçonnés d'une œuvre incomprise, Éditions L'Harmattan, , p. 77.
    8. Comtesse de Ségur, Lettres de La Comtesse de Ségur. Nouvelle édition augmentée, Arvensa editions, , p. 182.
    9. Les bouleaux du parc du château lui rappelaient le domaine de Voronovo.
    10. J. M. Ergal et M. J. StrichLa, Comtesse de Ségur, Paris, Perrin, 1991.
    11. Hortense Dufour, Comtesse de Ségur née Sophie Rostopchine, Flammarion, , p. 331.
    12. « Sophie Rostopchine, Comtesse de Ségur - EspaceFrancais.com » (consulté le )
    13. Il faudrait mettre au point la relation chronologique entre la création de la Bibliothèque des Chemins de fer par Hachette, la création de la Bibliothèque rose, et les Ségur. La page Louis Hachette ne donne rien de très précis à ce sujet.
    14. Cette « bibliothèque des chemins de fer » est l'ancêtre des magasins Relay.
    15. La femme étant considérée comme socialement mineure, ses revenus étaient normalement versés au mari.
    16. Rue Casimir-Perier, sur parisrevolutionnaire.com. Consulté le 19 janvier 2012.
    17. Dans un coffre en ébène repose aussi le cœur de son fils aîné Louis-Gaston de Ségur.
    18. Anne STRUVE-DEBEAUX, « La Comtesse de Ségur :: introduction », sur web.archive.org, (consulté le )
    19. Michel Legrain, Comtesse de Ségur : Mots, silences et stéréotypes, Paris, Honoré Champion, , 313 p. (ISBN 978-2-7453-2263-0 et 2-7453-2263-X).
    20. Émission de Canal Académie du 25 juillet 2010, La comtesse de Ségur, une personnalité attachante et méconnue.
    21. Cf. la dédicace des Malheurs de Sophie.
    22. Cf. dans Wikisource, Les Malheurs de Sophie.
    23. http://comtessedesegur.ifrance.com/page29.html.
    24. On a parfois dit que ses romans étaient écrits à quatre mains.
    25. C’est bien sous cette orthographe que fut édité ce roman. Le titre sera ultérieurement modernisé en L'Évangile d'une grand-mère.
    26. C’est bien sous cette orthographe que fut édité ce roman. Le titre sera ultérieurement modernisé en La Bible d'une grand-mère.
    27. « Livre de messe des petits enfants de la comtesse de Ségur », sur sjude.fr (consulté le ).
    28. La rose Comtesse de Ségur (obtenteur Delbard)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Charles Cordonnier, La comtesse de Ségur, l’idéale grand’mère, Paris, Librairie J.-M. Peigues, Paris, 1931, in-12°, 254 p.
    • Arlette de Pitray, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, Paris, Albin Michel, 1939, 192 p.
    • Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Ségur, 1991, La Ricamarie, l'auteur, 240 p., p. 69-79
    • François Bluche, Le petit monde de la comtesse de Ségur, Paris, Fayard, 1988.
    • Ghislain de Diesbach, La Comtesse de Ségur, née Rostopchine, éd. Perrin, Paris, 1999, 360 p. (ISBN 978-2-26201-518-3)
    • Hortense Dufour, La comtesse de Ségur, née Rostopchine, éd. Flammarion, Paris, 2000, 688 p. (ISBN 978-2-08068-096-9)
    • « La Comtesse de Ségur », Europe, no 914-915, juin-.
    • Marie-José Strich et Yves-Michel Ergal, La Comtesse de Ségur, éd. Perrin, Paris, 2008 (première éd. en 1990), 539 p. (ISBN 978-2-84100-425-6)
    • (en) Sophie Heywood, Catholicism and Children’s Literature : the comtesse de Ségur (1799-1874), Manchester, Manchester University Press, , 240 p. (ISBN 978-0-7190-8466-9, lire en ligne).
    • Claude-Françoise Bureau, Sophie Rostopchine, contesse de Ségur, éd. Amalthée, Paris, 2020, 62 p. (ISBN 978-2-310-04605-3)

    Iconographie

    • O. Kiprensky, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, probablement peint après le mariage de Sophie Rostopchine avec Eugène de Ségur (date hésitante entre 1819 et 1823). Conservé au musée Carnavalet, à Paris. Partiellement reproduit en médaillon sur la couverture de la biographie écrite par Gh. de Diesbach.
    • Louis-Gaston de Ségur, Sophie, comtesse de Ségur, aquarelle peinte en 1841.

    Articles connexes

    Liens externes

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